Le Pic Malet ou Tertre à Malet ou Butte à Malet est le vestige d'une motte féodal (ou d'une enceinte castrale) qui se dresse sur le territoire de l'ancienne commune française de Barneville-sur-Mer, dans le département de la Manche, en région Normandie.

Pic Malet
Présentation
Type
Motte castrale ou enceinte circulaire
Destination initiale
Résidence seigneuriale
Fondation
XIe siècle
Hauteur
8 mètres
Envergure
Environ 50 mètres
État de conservation
Partiellement arasée
Localisation
Pays
Région française
Département français
Commune (France)
Région historique
Coordonnées
Carte

Localisation

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La motte connu sous le nom de Pic Malet[note 1] est située au sud-est de l'église Saint-Germain de Barneville, au sein de la commune de Barneville-Carteret, dans le département français de la Manche.

La motte, avec celle de Carteret dont il ne subsiste aucun vestige, mais qui nous est connu par les textes, avec peut-être celle du Breuil (Les Moitiers-d'Allonne) qui est un peu plus éloignée, contrôlait la voie antique littorale, dit le chemin de Coutances conduisant à Cherbourg par Beaumont-Hague et le chemin barnevillais. Le site situé à flanc de colline occupe une position stratégique au croisement des chemins menant vers Portbail, La Haye-du-Puits, Bricquebec et Les Pieux et permet la surveillance de la mer et du havre de Carteret[1].

Historique

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C'est probablement vers la fin du XVe siècle que les seigneurs de Barneville (cf. seigneurie de Barneville) quittèrent le tertre du Pic Malet pour s'installer dans le vallon où existe encore l'ancien manoir seigneurial de Barneville[2].

Description

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Aujourd'hui, il n'est plus possible de savoir s'il s'agit d'un château à motte ou d'une enceinte circulaire surmontée d'une palissade et ceinte d'un fossé[3].

La motte en tronc de cône d'un diamètre d'environ cinquante mètres à la base, a été aplanie et modifiée, notamment dans la partie nord-ouest, à la suite de son aménagement en 1876 en calvaire, et à la rectification du tracé de la route. Seul son versant sud-est, escarpé et qui mesure environ huit mètres, est à peu près intact. Elle devait être surmontée d'une tour de bois. Le tertre était entouré d'un fossé d'une largeur probable de quatre mètres[note 2][4].

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Jean Barros, Le canton de Barneville-Carteret (Côte des Isles) : Le patrimoine, t. 1, Valognes, Éditions de la Côte des Isles, , 391 p. (ISBN 2-9505339-1-4), p. 28-31.  .
  • Jean Barros, Le canton de Barneville-Carteret (Côte des Isles) : Dans l'histoire, t. 2, Valognes, Éditions de la Côte des Isles, , 440 p. (ISBN 2-9505339-2-2), p. 77-78.  .

Articles connexes

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Notes et références

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  1. D'une famille de ce nom, mais qui dans l'état de nos connaissances n'a pu être liée avec la puissante famille normande des Malet.
  2. Le chemin goudronné, côté sud en épouse la forme.

Références

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  1. Jeannine Bavay, « Barneville », Vikland, la revue du Cotentin, no 2,‎ juillet-août-septembre 2012, p. 8 (ISSN 0224-7992).
  2. Barros 1991, p. 37.
  3. Bavay (Barneville), Vikland n°2, p. 8.
  4. Barros 1992, p. 77-78.