Peire de Ferrières

archevêque catholique
Peire de Ferrières
Fonctions
Archevêque catholique
Archidiocèse d'Arles
à partir du
Rostaing de la Capre (d)
Archevêque d'Arles
-
Évêque diocésain
Diocèse de Noyon
à partir du
Évêque diocésain
Diocèse de Lectoure
à partir du
Géraud de Montlezun (d)
Raimond (d)
Biographie
Décès
Activité

Peire de Ferrières (? - † 21 septembre, octobre[1] ou 8 novembre[2] 1307) était un religieux français du Moyen Âge, qui fut évêque de Lectoure, évêque de Noyon et archevêque d’Arles (1304-1307).

Biographie modifier

Ancien doyen du chapitre du Puy, maître dans les deux droits, chapelain du pape, chancelier du roi Charles II de Sicile, Peire de Ferrières est nommé en 1299 évêque de Lectoure après la mort de Géraud II de Montlezun, connu pour la reconstruction de la cathédrale Saint-Gervais-Saint-Protais de Lectoure. Il ne siège pas dans ce diocèse, laissant sa gestion à son vicaire général Guillaume Meschini[3].

Il est ensuite nommé à l'évêché de Noyon de 1301 à 1303.

Il est promu archevêque d’Arles le . Il prend possession de son archevêché le [4].

Lors de son archiépiscopat, on le voit intervenir dans son diocèse. Par exemple, en 1305, à Salon, il annule le droit de pallium (taxe perçue par l'archevêque à son entrée en fonction)..., mais le remplace par une taxe permanente sur la vente du blé. De même, le , il effectue une visite pastorale au monastère de Mollègès pour régler différents problèmes afférents à son autorité spirituelle et temporelle.

D'après la GCN, il meurt le [2].

Liens internes modifier

Liens externes modifier

  • Jean-Pierre Papon - Histoire générale de Provence, page 311 ; consultée le , ici

Notes et références modifier

  1. Jean-Pierre Papon - Histoire générale de Provence, page 312 ; consultée le 28 novembre 2008, ici
  2. a et b Joseph Hyacinthe Albanés - Gallia christiana novissima, page 583, n°1449 ici.
  3. J. Pandellé, Histoire des évêques de l’ancien diocèse de Lectoure, Auch, Bulletin de la société archéologique du Gers, 1er trimestre 1965 [1] Gallica
  4. Joseph Hyacinthe Albanés - Gallia christiana novissima, page 572, n°1411 et suivants ici.