Paul Jouffrault

général français
Paul Jouffrault
Képi du général Jouffrault au Musée des Spahis de Senlis.
Biographie
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Paul Jouffrault est un général de l'Armée française et résistant né le à Montpon-sur-l'Isle (Dordogne) et décédé le au camp de concentration de Natzweiler-Struthof.

Biographie modifier

Il est le fils de Camille Jouffrault.

Diplômé de L'École Militaire de Saint-Cyr en 1909 (promotion Centenaire de l'École)[2], Paul Jouffrault sert dans l'armée française durant l'intégralité de la Première Guerre mondiale et accèdera au grade de Colonel en 1937[3].

Commandant à Senlis du 4e régiment de spahis marocains. de 1936 à 1940, Paul Jouffrault prend part à la tête de la 1re brigade de spahis aux combats contre les troupes allemandes au Luxembourg puis en France durant les mois de -. Il est par la suite promu au grade de Général de brigade commandant le territoire d'Oujda au Maroc, au sein de l'Armée d'armistice. Il occupera ce poste jusqu'à fin , date de mise en retraite par le régime de Vichy. Dès son retour en métropole, il rejoint avec son fils Frédéric Jouffrault la Résistance à l'état-major de l'Organisation civile et militaire comme responsable de l'Armée Secrète du Sud-Ouest[4].

Paul Jouffrault est à ce titre arrêté par la Gestapo le [5] et emprisonné à Poitiers. Il est ensuite déporté le de Paris (gare de l'Est) vers le camp de Natzweiler-Struthof. Interné classé "NN" (Nacht und Nebel)[6] sous le matricule 7874, il y décède le [7]. Il est déclaré « mort en déportation »[8].

Son fils Frédéric Jouffrault, également déporté aux camps de Natzweiler-Struthof puis de Dachau, survivra lui à sa détention[9].

Distinctions modifier

Bibliographie modifier

  • Frédéric Jouffrault, Une vie libre, Nouvelles Éditions Latines, .

Autobiographie modifier

  • Paul Jouffrault, Les spahis au feu: la 1re Brigade de Spahis pendant la campagne 1939-1940. Préf par Robert d'Harcourt, Charles-Lavauzelle, (lire en ligne)[12]

Notes et références modifier

  1. « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
  2. « geneanet », sur gw.geneanet.org
  3. « le silence tiraillé »
  4. « Saint-Cyr : histoire de la 91e promotion », sur saint-cyr.org
  5. « Enseigner la mémoire ? - Natzweiler-Struthof - La vie quotidienne des déportés », sur www.cndp.fr (consulté le )
  6. « Mémoire », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  7. « MémorialGenWeb », sur memorialgenweb.org
  8. « Article - Arrêté du 12 août 2013 portant apposition de la mention « Mort en déportation » sur les actes et jugements déclaratifs de décès - Légifrance », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
  9. Gérard Chauvy et Philippe Valode, La gestapo française, Acropole, (ISBN 978-2-7357-0413-2, lire en ligne)
  10. « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )
  11. « - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  12. « Les spahis au feu », Revue Défense nationale, no 65,‎ , p. 649 (lire en ligne)