Parc Saint Paul
Image illustrative de l’article Parc Saint-Paul

Ouverture 1979[1].
Superficie 15 hectares
Pays Drapeau de la France France
Département Oise
Commune Saint-Paul
Propriétaire Gilles Campion
Type de parc Parc d'attractions
Nombre d'attractions Total : 36
Nb de montagnes russes : 7
Nb d'attractions aquatiques : 1
Nombre de visiteurs 359 000[2]. (2022)
Site web parcsaintpaul.fr
Coordonnées 49° 25′ 19″ nord, 1° 58′ 52″ est
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Parc Saint Paul

Présentation modifier

Parc Saint Paul est un parc d'attractions situé à Saint-Paul, dans l'Oise à 8 km à l'ouest de Beauvais et à 70 km de Paris. Le parc a ouvert en 1979 sous le nom d'Haras Loisirs.

La superficie du parc, notamment la zone d'attractions, s'étend sur 15 ha. En incluant le parking et les coulisses, la surface atteint 27 ha[3].

Histoire du parc modifier

Les origines du parc remontent à 1978 lorsque Gérard Hédin, maire de Saint-Paul à l'époque, rachète le terrain implanté aux abords de l'actuelle route départementale D 931 à un ingénieur chimiste[4]. Ce dernier l'utilisait pour un élevage de chevaux de courses. Après acquisition, des travaux importants ont été réalisés pour y former les 3 ha de plans d'eau du domaine.

En 1979, le parc Haras Loisirs ouvre au public comme un lieu de divertissement. Il propose des promenades à cheval, des locations de barques et pédalos, des journées de pêche à la truite, de la restauration pour des mariages, baptêmes et fêtes familiales. Les activités de pêche à la truite étaient effectuées sur l'étang situé à l'ouest, pendant que les promenades en barque et pédalos se faisaient sur l'étang à l'est. L'un des deux étangs est désormais parcouru par le Le Bateau Mississippi et les Pédalos Cygnes.

Les photos publiées dans l'œuvre Saint-Paul, mon village, ma passion de Gérard Hédin paru en 2001[5],[6],[7], illustrent une vue aérienne de 1981 où l'on reconnait la forme des étangs qui ont été creusés à l'époque.

 
Entrée du parc Haras Loisirs en 1988.
 
Vue aérienne du parc Haras Loisirs en 1981.

C'est en 1983 qu'André Campion, exploitant-forain de manège (et frère de Marcel Campion[8],[9]) reprend les activités d'Haras Loisirs. Il décide de renommer le lieu en Haras Loisirs, Le Parc de St-Paul. C'est à ce moment que sont installées les premières attractions mécaniques sur le parc[4] : la chenille, le voltigeur, le carrousel, les autos-tamponneuses, La Roue 1900, Le Château Hanté, Le Labyrinthe des Glaces, Le Petit Train, Les Grands Toboggans, Les Vélos Drôles

 
Pêche à la truite en 1985.
 
Le Bateau Mississipi en 1985.
 
Structures de jeux et gonflables en 1985.
 
Les promenades à poney, le rodéo hydraulique et Les Vélos Drôles en 1988.
 
Arrivée des pédalos en 1992.

En 1998, le nom « Haras Loisirs » disparait des flyers promotionnels du parc et n'affiche plus que Le Parc de St-Paul.

En 1999, le parc est repris par Gilles Campion, le fils d'André Campion.

Dans les années 2000, Le Parc de St-Paul est finalement renommé Parc Saint Paul (sans le tiret). À cette époque où de nombreux parcs de loisirs en France possédaient un nom qui finissait par land, la direction souhaitait un nom à consonnance française. C'est ainsi que « Parc » s'imposait, et également « Saint Paul » car l'activité de loisirs était ancré dans son territoire.

Mascottes modifier

 
La mascotte en 1998.

La mascotte du parc est un canard au plumage bleu répondant au nom de Pilou. Jusqu'en 1998, elle se prénommait Balthazar et possédait des ailes. Elle subit une refonte visuelle lors de la saison 1999 et est telle qu'on la connait actuellement avec des bras et une casquette sur la tête.

Pour le parc, le choix d'un canard en guise de mascotte est évident car les plans d'eau des lieux hébergent naturellement beaucoup de canards colvert. La couleur bleu a été choisie pour rendre Pilou plus original.

En 2019, le parc accueille Pilouna, une cane de la même couleur que Pilou et portant un grand noeud rose sur la tête. Elle est l'amoureuse de Pilou.

Il est possible aux visiteurs de se faire prendre en photo avec les mascottes au point-photo dédié La Maison de Pilou.

Attractions modifier

En 2024, Parc Saint Paul compte 36 attractions dont 7 montagnes russes.

Montagnes russes modifier

 
La Pomme

Anciennes montagnes russes modifier

Attractions à sensations fortes modifier

 
L'Arche de Noé
 
Les Chaises Aériennes

Attractions aquatiques modifier

Attractions familiales modifier

Attractions pour enfants modifier

Anciennes attractions modifier

Spectacles modifier

Restauration modifier

Le parc possède cinq points de restauration.

Jusqu'en 2014, il était possible pour les visiteurs de ramener leurs propres grillades afin de faire un barbecue dans l'enceinte du parc.

Fréquentation modifier

La fréquentation se chiffre à 85 000 visiteurs en 1998[17]. En 1999, un nombre inférieur à 100 000 visiteurs passent les portes du parc[18].

Le nombre de visiteurs évolue avec 207 553 en 2000, 242 072 en 2001, 299 019 en 2002, 360 054 en 2003, 388 777 en 2004[19]. Il affiche 305 417 en 2005, le Comité Départemental du Tourisme de l'Oise note que « la forte baisse de fréquentation du Parc Saint Paul (Beauvaisis) [en 2005 est] due à des incidents internes (-20 %) »[19].

Après une diminution notable, le nombre d'entrées grimpe à nouveau par après avec 210 000 en 2007, 265 000 en 2008 et 325 000 en 2009[20].

Par la suite, le parc connaît des années aléatoires en termes de fréquentation avec 347 026 entrées en 2012, 375 460 entrées en 2013[21], 363 000 entrées en 2014[22], 362 493 entrées en 2015[21], 369 592 entrées en 2016, 361 671 entrées en 2017[23], 372 891 entrées en 2018[24], 384 675 entrées en 2019[25] et 140 000 entrées en 2020[26].

En 2022, 359 000 visiteurs passent les portes du parc[2].

Concerts modifier

Le parc accueille de façon régulière plusieurs artistes français pour des concerts se déroulant sous le chapiteau du Teen's Party.

Accidents modifier

Parc Saint Paul est la scène d'accidents depuis 2005[45],[46]. Après les fêtes foraines, il est le site de loisirs français doté d'attractions dénombrant plusieurs accidents[47].

Le , onze personnes sont impliquées dans un accident sur les montagnes russes Formule 1 — fabriquées par l'usine russe Pax — inaugurées en mai de la même année[9],[45],[47]. Il résulte d'une collision entre trois wagons à la suite d'une rupture de freins[9],[48]. Le système de freinage est ensuite remplacé par Soquet[49]. Après cet accident, Gilles Campion, le propriétaire et gérant du parc, est radié du SNELAC (syndicat national des espaces de loisirs, d'attractions et culturels), n'ayant pas convaincu le syndicat sur « ses capacités à assurer la sécurité dans son parc »[48].

 
Looping

Le , un wagon des montagnes russes Looping se détache en pleine course et percute un poteau métallique. Quatre personnes âgées de 20 à 46 ans sont sérieusement blessées[46]. Il s'agit de la troisième saison au Parc Saint Paul pour l'attraction, fabriquée en 1982, soit plus de vingt ans auparavant[50]. En 2007, Gilles Campion est condamné à quatre mois de prison avec sursis et plusieurs milliers d'euros de dommages et intérêts pour les deux accidents de 2005[45]. Le forain et ancien propriétaire du Looping Charles Vancrayenest est cité à comparaître[51].

En , deux enfants de 11 mois et de 4 ans sont légèrement blessés lors d'une chute d'un avion ayant basculé. Un écrou et un boulon sont retrouvés au pied de la nacelle[52],[49].

En , une femme de 35 ans est éjectée de l'attraction Formule 1 lors d'un virage, passe par-dessus la barrière et décède[45],[53]. En , Parc Saint Paul est innocenté après les conclusions d'un expert pointant le « comportement inapproprié de la victime »[45].

Le , une femme de 32 ans est éjectée de l'attraction Formule 1 et meurt[45]. À la suite d'une enquête, il est révélé que des ceintures de sécurité installées après l'accident mortel survenu en 2009 ont été retirées en . De plus, « l'expert a pu relever que le premier cran de chaque barre de sécurité avait été meulé, de façon à ne pas permettre l'accès au manège aux personnes de très forte corpulence »[53]. Gilles Campion annonce le démantèlement de cette attraction à l'issue de l'enquête[54]. Il est mis en examen pour homicide involontaire par manquement délibéré à une obligation de sécurité ou de prudence[55],[56]. Le 15 mars 2024, le procureur de la République requiert le « renvoi de Monsieur Campion devant le tribunal judiciaire de Beauvais »[57].

Informations économiques modifier

La société Parc Saint Paul a été immatriculée en sous le no 313-789-976.

Le , elle a réalisé un chiffre d'affaires de 7,454 439 millions d'euros dégageant un résultat de 938 740 [58]. L'effectif moyen annuel au était de 46 salariés[58].

Le , elle a réalisé un chiffre d'affaires de 8,115 800 millions d'euros dégageant un résultat de 975 000 [58].

Le , elle a réalisé un chiffre d'affaires de 3,517 200 millions d'euros et affiche une perte de 1,488 700 million d'euros[59].

Parc Saint Paul est une marque déposée[60].

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. L'Anaconda (Walygator Grand Est) ouvre en 1989, le Tonnerre 2 Zeus (Parc Astérix) ouvre en 1997 (et a subi une réhabilitation majeure en 2022) et Timber (Walibi Rhône-Alpes) ouvre en 2016.

Références modifier

  1. « Gérard Hédin, une vie à Saint-Paul », sur Le Parisien.
  2. a et b « Dans l'Oise, la météo douche le bon été des parcs d'attractions : « De 50 à 70 % de public en moins » », (consulté le )
  3. « Oise - Parc Saint Paul pas si loin des géants du secteur », sur Le Courrier picard, (consulté le ).
  4. a et b « Gérard Hédin, une vie à Saint-Paul », sur Le Parisien (consulté le )
  5. page 347
  6. « Oise : à Saint-Paul, Gérard Hédin a « encore plein de projets » avant la fin de son dernier mandat », sur L'Observateur de Beauvais, (consulté le )
  7. « Île-de-France & Oise, Oise - Mille ans d'histoire racontés par le maire », sur Le Parisien, (consulté le ).
  8. Jean-Pierre Verges, « Les Campion en justiciers », sur Le Journal du dimanche, (consulté le ).
  9. a b et c Olivier Beaumont, « Onze blessés dans l'accident du grand huit », sur Le Parisien, (consulté le ).
  10. Vincent Gautronneau, « Oise : Saint-Paul et la Mer de Sable grandissent à l'ombre d'Astérix », sur Le Parisien, (consulté le ).
  11. Duane Marden, « Wood Express », sur Roller Coaster DataBase (consulté le ).
  12. Vincent Gautronneau, « Parc Saint Paul va investir 3 M€ pour des montagnes russes », sur Le Parisien, (consulté le ).
  13. Tony-Coasterrider, « Construction du Wood Express au Parc Saint Paul », sur Coasterrider, (consulté le ).
  14. « MONSIEUR WILFRIED TROISNE (ROLLER COASTER) », sur Societe.com (consulté le ).
  15. Duane Marden, « Looping », sur Roller Coaster DataBase (consulté le ).
  16. « Cirque Medrano. Alberto Leone le Monsieur Loyal mais pas que... », sur Le Télégramme, (consulté le ).
  17. Olivier Beaumont, « Nouveau record au Parc Saint Paul », sur Le Parisien, (consulté le ).
  18. « Oise : Parc Saint Paul pas si loin des géants du secteur », sur Courrier Picard, (consulté le ).
  19. a et b « Touriscopie 2005 » [PDF], sur picardietourisme-acteurs.com, (version du sur Internet Archive).
  20. « Touriscopie 2009 » [PDF], sur picardietourisme-acteurs.com, (version du sur Internet Archive).
  21. a et b « Mémento tourisme Chap 7 Les sites touristiques en France » [PDF], sur entreprises.gouv.fr (consulté le ), p. 135.
  22. a et b « Sensations fortes au Parc Saint Paul », sur Le Parisien, (consulté le ).
  23. « Édition 2019 Les chiffres-clés du tourisme dans l'Oise », sur oisetourisme-pro.com, (consulté le ), p. 12.
  24. « Études Chiffres clés Hauts-de-France » [PDF], sur hautsdefrance.cci.fr, (consulté le ), p. 23.
  25. « Oise : 220 postes à pourvoir pour la saison 2020 du Parc Saint Paul », sur Actu.fr, (consulté le ).
  26. Stéphanie Forestier, « Dans l'Oise, la Mer de Sable et Parc Saint Paul vont recruter malgré tout », sur Le Parisien, (consulté le ).
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  37. « Sexion d'Assaut a électrisé 20 000 fans », (consulté le )
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  40. « Black M débarque au parc Saint-Paul ! », (consulté le )
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  42. « Toutes vos sorties du week-end du vendredi 12 au dimanche 14 juin », (consulté le )
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  53. a et b « Accident mortel de manège dans l'Oise : le président du parc mis en examen pour homicide involontaire », sur 20 Minutes, (consulté le ).
  54. J. D., « Après le nouvel accident mortel, Gilles Campion va « démanteler » le manège maudit du Parc Saint Paul », sur Le Parisien, (consulté le ).
  55. « Accident de manège mortel au Parc Saint Paul : le gérant mis en examen pour homicide involontaire », sur France 3 Hauts-de-France (consulté le ).
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  58. a b et c « SARL Parc Saint Paul », sur societe.com (version du sur Internet Archive).
  59. « SARL Parc Saint Paul », sur societe.com (consulté le ).
  60. « Parc Saint Paul sur l'Institut National de la Propriété Industrielle », sur inpi.fr (consulté le ).

Annexes modifier

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Liens externes modifier