Palais de justice de Périgueux
Le palais de justice de Périgueux est un palais de justice édifié dans la première moitié du XIXe siècle à Périgueux, la préfecture du département de la Dordogne.
Destination initiale | |
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Destination actuelle |
Palais de justice |
Style | |
Architecte | |
Construction |
1829-1839 |
Patrimonialité |
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Commune |
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Il est partiellement inscrit au titre des monuments historiques[1], pour ses façades et toitures, son péristyle, son vestibule (avec son escalier) et sa salle des Pas-Perdus.
Présentation
modifierLe palais de justice est situé en bordure extérieure du secteur sauvegardé de Périgueux, au 19 bis boulevard Michel Montaigne.
Histoire
modifierL'architecte Louis Catoire présente en 1827 les plans d'un nouveau palais de justice pour remplacer les tribunaux civils et criminels situés à côté de l'hôtel de ville de Périgueux, place du Coderc. Les travaux qui durent de 1829 à 1839 voient l'édification du nouvel édifice en bordure du cours des Princes (actuel boulevard Michel Montaigne)[2].
En 1997, le palais de justice est inscrit en partie au titre des monuments historiques pour son péristyle, son vestibule, son escalier, sa salle des pas-perdus, ses façades et ses toitures[1].
En 2001, une grille est installée, permettant de clore le péristyle en période de fermeture du bâtiment[2].
Les affaires relevant du tribunal de grande instance de Périgueux et de la cour d'assises de la Dordogne y sont jugées.
Des travaux d'amélioration de l'accueil prévus en 2010 sont reportés a minima à l'année suivante[3]. Ils débutent officiellement en 2012 et devaient être terminés en 2013, mais sont prolongés jusqu'en [4].
Architecture
modifierBâti avec des matériaux en provenance des carrières du sud de Périgueux, Prompsault à Notre-Dame-de-Sanilhac et les Izards à Chamiers, l'édifice de style néoclassique, long de 56 mètres et large de 30[2], est rectangulaire avec un plan intérieur en croix[1], comme le montre nettement l'alignement des toitures[5].
On y accède par un portique tétrastyle inspiré du temple d'Athéna Niké à Athènes[2]. Le péristyle est précédé d'un escalier et fermé par une grille en fer forgé.
Galerie de photos
modifier-
Le portique tétrastyle -
Le fronton et les
chapiteaux du portique -
La partie centrale de
la façade sud-ouest -
L'entrée
Notes et références
modifier- « Palais de justice », notice no PA24000015, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 18 décembre 2010.
- Guy Penaud, Le Grand Livre de Périgueux, Périgueux, éditions la Lauze, , 601 p. (ISBN 2-912032-50-4), p. 376-377
- Pas de travaux au palais de justice avant 2011, article du 16 juin 2010 sur le blog de la Dordogne libre, consulté le 18 décembre 2010.
- Hervé Chassain, « Ça se passera (peut-être) en 2014 », Sud Ouest, no 21547, , p. 14-15.
- « Vue aérienne du palais de justice » sur Géoportail (consulté le 18 décembre 2010).
Annexes
modifierBibliographie
modifier- Auguste Dupont, « Palais de justice de Périgueux », dans Annales agricoles et littéraires de la Dordogne. Journal de la ferme modèle et des comices agricoles du département, 1840, tome 1, p. 345-348 (lire en ligne)
- Vincent Marabout, « Palais de justice », dans Hervé Gaillard, Hélène Mousset (dir.), Périgueux, Ausonius (collection Atlas historique des villes de France no 53), Pessac, 2018, tome 2, Sites et Monuments, p. 480-483, (ISBN 978-2-35613241-3)
- Martine Balout (photogr. Rémi Philippon), « Un temple pour la justice à Périgueux », dans Périgueux insolite, La Crèche, La Geste, (ISBN 979-10-353-0294-8), p. 91-98
- Martine Balout, « Le patrimoine de la justice à Périgueux (Dordogne) », In Situ. Revue des patrimoines, t. 46, (lire en ligne)