L'opération Foča est une opération anti-partisans en Croatie qui eut lieu 5 au 12 mai 1942.

But de l'opération modifier

La destruction des partisans yougoslaves et tchetnik réfugiés dans la région de Foča, en Bosnie orientale, après l'opération Trio

Forces en présence modifier

Forces de l'Axe

  Reich allemand

  Royaume d'Italie

  État indépendant de Croatie

  • régiment de cavalerie Zagreb
  • 9e groupe d'artillerie (1 batterie)
  • Troupes des frontières


Résistance

  Partisans

  • 1re brigade prolétarienne (NOU)[2]
  • 2e brigade prolétarienne (NOU)
  • Détachement de 18 groupes de partisans (NOP)

  Tchetniks

  • Partisans indépendants (2 bataillons)

L'opération modifier

Ayant récupérés, fin avril, d'autres forces devenues disponibles, les forces d'occupation décident de monter une nouvelle opération contre les partisans qui s'étaient retirés dans la zone italienne, dans la région de Foča lieu du QG de Tito, après l'opération Trio.

Le , soutenu par tirs d'artillerie et des avions de bombardement et de reconnaissance, les unités allemandes et croates commencent à pousser au Sud aux environs Goražde, tandis que les divisions italiennes se frayent un chemin vers Foča en allant de l'Est, à l'Ouest et au Sud.
Le , les positions défensives de Tito sont percées et le lendemain, les forces de l'Axe s'apprêtent à donner l'assaut à la ville.
Tito ordonne à 3 500 de ses partisans de combattre en arrière-garde afin de pouvoir faire s'échapper, vers le nord-ouest et l'ouest de la Bosnie, le gros des forces accompagné de 600 blessés.
Le 12, les partisans parviennent à briser l'encerclement à la jointure des divisions italiennes « Taurinense » et « Alpi Graie » et à s'échapper.

Une course poursuite s'engage, entre les troupes italiennes et les Partisans, à travers le Monténégro, le Sandjak et l'Herzégovine jusqu'au 14 juin.

Bilan modifier

L'opération Foča a été jugé relativement efficace du côté des forces d'occupation.
Les pertes allemandes, croates et italiennes furent très légères.
Les partisans eurent 168 tués et 1 309 prisonniers [3].

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes sources et références modifier