Nicolas Gustave Hubbard

journaliste, avocat et économiste républicain français
Nicolas Gustave Hubbard
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Formation
École d'administration (jusqu'en )Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Conjoint
Marie Guillard (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Parentèle
Achille Guillard (beau-père)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Mouvement

Nicolas Gustave Hubbard (né le à Fourqueux et mort le à Paris) est un historien et économiste positiviste français.

Biographie modifier

Frère de l'avocat et conseiller municipal de Paris Arthur Hubbard, il publie, encore étudiant à l'École d'administration, un plaidoyer contre la dissolution de cet établissement républicain (« Défense de l’école d’administration », 1849). Devenu avocat, les Sociétés de prévoyance lui demandent en 1851 de prendre les fonctions de secrétaire de leur Commission de Propagande. L'année suivante, l'Académie consacre son essai « De l’organisation des sociétés de prévoyance ou de secours mutuels » (1852). Néanmoins, son opposition au retour des Bonaparte le pousse à s'exiler à Madrid[1]. Il parachève d'abord une biographie détaillée du comte de Saint-Simon, puis il assemble les matériaux qui formeront la matière de son Histoire de la littérature contemporaine en Espagne (1875), et d'une Histoire contemporaine d’Espagne (6 vol. parus entre 1869 et 1883). À la chute du Second Empire, ce collaborateur de Léon Gambetta[2] devient rédacteur en chef du journal La Nation souveraine et se voit confier la charge de secrétaire général de la Questure de la Chambre des députés. Au commencement de 1876, il a été attaché comme secrétaire à la commission du budget de la Chambre des députés, qui l’a envoyé en Angleterre pour y étudier le mécanisme de l’impôt sur le revenu[3].

Écrits modifier

  • Saint-Simon, sa vie et ses travaux (1857)
  • Lettres d’un exilé volontaire (1871, in-8°)
  • Le Budget de trois monarchies et le budget républicain (1873, in-12)
  • De la création d’une caisse d’État pour les épargnes des classes laborieuses (1875, in-16).

Notes modifier

  1. Jean-Marc Delaunay, « L'Espagne, une terre d'accueil pour les Français de l'exil (fin XVIIIe-début XXe siècle) », Matériaux pour l'histoire de notre temps, no 67,‎ , p. 36-40.
  2. Alya Aglan, Crises financières, crises politiques en Europe dans le second XIXe siècle, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications d'histoire économique et sociale internationale », , 137 à 164 (DOI 10.3917/droz.aglan.2011.01.0137), « La Caisse des dépôts, la crise et la République (1885-1895) : À propos de la querelle des Caisses d’épargne ».
  3. P. Larousse, Grand dictionnaire universel du XIXe siècle, vol. 16, part. 3 : G-Z, p. 105

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