Nicholas Bartlett Pearce

Nicholas Bartlett Pearce
Nicholas Bartlett Pearce
N. Bart Pearce

Naissance
Comté de Caldwell, État du Kentucky
Décès (à 65 ans)
Dallas, État du Texas
Allégeance Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau de l'Arkansas Arkansas
Drapeau des États confédérés d'Amérique États confédérés
Arme  US Army
Drapeau de l'Arkansas Milice de l'Arkansas
 Confederate States Army
Grade Premier lieutenant (USA)
Colonel (Arkansas Militia)
Brigadier général (Arkansas State Troops)
Commandant (CSA)
Années de service 1850-1858 (USA)
1861 – 1865 (CSA)
Commandement Drapeau de l'Arkansas 1st (Western) Division (Brigade), Arkansas State Troops; Fort Smith
Conflits Guerre de Sécession
Autres fonctions Marchant, professeur, inspecteur foncier

Nicolas Bartlett Pearce (communément connu comme N. Bart Pearce) ( – ) est un brigadier général des troupes de l'État de l'Arkansas, au cours de la guerre de Sécession. Il dirige une brigade d'infanterie dans l'une des premières batailles du théâtre du trans-Mississippi de la guerre avant de servir en tant que commissaire dans l'armée des États confédérés pour le reste de la guerre.

Avant la guerre modifier

Pearce naît dans le comté de Caldwell, au Kentucky, fils d'Allen et Mary (Polly) Morse Pearce. Il étudie au Cumberland College dans le Kentucky avant sa nomination à l'académie militaire de West Point. Il est diplômé de West Point en 1850, vingt-sixième dans une promotion de quarante-quatre cadets[note 1]. Il est nommé second lieutenant dans le 7th U.S. Infantry et  est stationné dans l'Arkansas et le territoire indien pendant la plupart de sa carrière dans l'armée des États-Unis de carrière. En , il démissionne pour rejoindre le commerce de son beau-père à Osage Mills, dans l'Arkansas. Pearce est élu et sert brièvement comme colonel du régiment de la milice du comté de Benton[1].

Guerre de Sécession modifier

Malgré l'opposition bruyante de Pearce à la sécession, en , la convention de sécession de l'Arkansas nomme Pearce en tant que brigadier général et lui confie le commandement de la première division (ouest) de la milice de l'État. Il prend le commandement du fort Smith en juin, après la remise en service du poste abandonné de l'armée américaine par les Confédérés[2]. Le brigadier général Pearce assume le commandement de la première division (ouest) et a les unités suivantes sous son commandement direct[3] :

3rd Regiment, Arkansas State Troops, (régiment de Gratiot)
4th Regiment, Arkansas State Troops, (régiment de Walker)
5th Regiment, Arkansas State Troops, (régiment de Dockery)
1st Cavalry Regiment, Arkansas State Troops (régiment de Carrols)
Pulaski Light Artillery, (batterie de Woodruff).
Fort Smith Artillery, (batterie de Ried)

Le brigadier général Pearce, qui vit dans le comté de Benton, établit les quartiers généraux  de la première division de l'armée provisoire de l'Arkansas, au camp Walker à Maysville. Ainsi, quand une armée de l'Union commence à opérer autour de Springfield dans le sud-ouest du Missouri, les troupes de l'État de Pearce sont à proximité. Les troupes de Pearce qui sont considérées comme une brigade des troupes de l'État dans les comptes-rendus officiels de la bataille, comptabilise 2 234 hommes. Pearce accepte de collaborer avec le brigadier général Benjamin McCulloch et sa force de près de 8000 autres soldats de plusieurs commandements, pour former une force importante et marche immédiatement vers Springfield. Le , le brigadier général Nathaniel Lyon, le commandant énergique des troupes de l'Union dans le Missouri, attaque les confédérés[4].

La bataille de Wilson's Creek met un arrêt brusque et peu glorieux lorsque le commandant de l'Union est tué. Sans leader et en infériorité numérique, à un contre cinq, les tuniques bleues fuient le champ de bataille. Les troupes de l'Arkansas jouent un rôle dans la victoire de la bataille, mais payent un lourd tribut à celle-ci[5]. Deux unités de l'Arkansas subissent de très lourdes pertes. Le 1st Arkansas Mounted Rifles du colonel Thomas J. Churchill comptabilise 42 tués et 155 blessés sur 600 hommes. Le 3rd Arkansas Infantry, States Troops du colonel John Gratiot subissent 109 victimes dont 25 tués sur une force de 500 hommes[6].

Le commandement bref et controversé de Pearce se termine peu de temps après la bataille, quand, en août, les autorités de l'Arkansas tentent de transférer sa brigade dans le service confédéré. Les troupes de Pearce sont interrogées pour savoir si elles veulent être transférées au commandement confédéré comme organisé avant la bataille. Le brigadier général Pearce fait activement campagne contre l'entrée dans l'armée des États confédérés. Les sources diffèrent sur le nombre de troupes de l'État de l'Arkansas qui acceptent le transfert. Il semble que peu sont prêts à continuer le service. Plusieurs unités signent des pétitions demandant que le général Pearce soit autorisé à rester au commandement[7]. À la fin du mois de , toutes les troupes de l'État organisées sont transférées dans le commandement de la Confédération ou quittent le service de l'État[8].

Du jusqu'à la fin de la guerre, Pearce sert comme commandant dans le département du commissariat confédéré en Arkansas, dans le territoire indien, et au Texas. Le , il est libéré sur parole à Houston, au Texas. Il part ensuite à Washington, D.C. et obtient un pardon de la part du président Andrew Johnson.

Après-guerre modifier

Pearce retourne à Osage Mills en 1867 pour reconstruire sa maison, son usine et son magasin. En 1872, il part pour enseigner les mathématiques à l'université de l'Arkansas, démissionnant de ce poste en 1874, et retournant à Osage Mills. De 1870 à 1884, il est employé par un grossiste de Kansas City. Plus tard, il part au Texas pour la santé de sa femme et travaille comme inspecteur foncier.

N. Bart Pearce meurt à Dallas, au Texas, le , dans la maison de sa belle-fille. Il est enterré à Whitesboro (Texas).

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Il est de la même promotion que les futurs généraux Richard Arnold, William Passmore Carlin, Eugene Asa Carr, Cuvier Grover, Adam Jacoby Slemmer, Gouverneur Kemble Warren et William Lewis Cabell, Jean Jacques Alfred Alexandre Mouton, Robert Ransom Jr., Lucius Marshall Walker, Charles Sidney Winder. Les six premiers ont combattu dans les rangs de l'Union et les cinq derniers dans ceux de la Confédération.

Références modifier

  1. Dougan, Michael, Nicholas Bartlett Pearce (1828–1894), The Encyclopedia of Arkansas History and Culture, Accessed January 24, 2011, http://encyclopediaofarkansas.net/encyclopedia/entry-detail.aspx?entryID=5887
  2. "General Pike in Controversy with General Hindman," Native American Nations. Retrieved 2008-10-17.
  3. Battles and leaders of the Civil War, 1884–1887, The Century Company, Page 306, accessed January 6, 2010, https://books.google.com/books?id=8C4OAAAAIAAJ&lpg=PA306&dq=Sam%20J.%20Churchill%20Arkansas%20general&pg=PA306#v=onepage&q&f=false
  4. Edwin C. Bearss, Battle of Wilson's Creek (Diamond, MO, 1975), pp. 59, 77–78. See also Huff, "Military Board", p. 90.
  5. Report of Brig. Gen N. B. Pearce, commanding First Division, Army of Arkansas, The war of the rebellion: a compilation of the official records of the Union and Confederate armies. ; Series 1 – Volume 3, Page 123, Accessed January 11, 2011, http://dlxs2.library.cornell.edu/cgi/t/text/pageviewer-idx?c=moawar;cc=moawar;xc=1;idno=waro0003;g=moagrp;q1=arkansas;q2=Wilson%20s%20Creek;q3=Gratiot;frm=frameset;view=image;seq=137;page=root;size=s
  6. National Park Service, Brief Account of the Battle of Wilson's Creek. Retrieved 2008-10-17.
  7. The War of the Rebellion: a Compilation of the Official Records of the Union and Confederate Armies. ; Series 1 – Volume 3, Page 716, Accessed 10 January 2010, http://dlxs2.library.cornell.edu/cgi/t/text/pageviewer-idx?c=moawar;cc=moawar;xc=1;idno=waro0003;g=moagrp;q1=Arkansas;q2=Wilson%20s%20Creek;q3=Gratiot;node=waro0003%3A4;frm=frameset;view=image;seq=729;page=root;size=s
  8. Bearss and Gibson, Little Gibraltar, pp. 250–251; Montgomery, "DWJ", p. 3.; Huff, "Military Board", p. 80; Dougan, Confederate Arkansas, pp. 77–79.