Néofolk

genre musical
(Redirigé depuis Neofolk)
Néofolk
Origines stylistiques Folk, folk rock, post-punk, musique expérimentale, musique industrielle, dark wave
Origines culturelles Années 1980, Royaume-Uni
Instruments typiques Instruments folk, instruments de musique électronique
Popularité Faible ; principalement en Europe
Voir aussi Musique post-industrielle, freak folk

Genres dérivés

Martial industrial

Le néofolk, ou folk noir, est un genre musical post-industriel résultant de la tentative syncrétique de certaines personnalités issues de la scène industrielle de créer une nouvelle musique folk européenne[1].

Of The Wand And The Moon.

Histoire modifier

Alors que dans les années 1980 certains projets industriels[Lesquels ?] entament une radicalisation de leur son, d'autres tirant leurs origines du post-punk ou de la cold wave opéraient un retour aux sources de la musique folk des années 1960 et 1970 (Scott Walker, Leonard Cohen, et Lee Hazlewood). Death in June et Current 93 sont historiquement les premiers, suivis par Sixth Comm, Sol Invictus et The Revolutionary Army of the Infant Jesus. Guitares sèches, déclamations lancinantes et rythmes martiaux sont caractéristiques du néofolk. Une école plus « douce », au style proche du folk classique, dans un esprit moins violent et proche de la nature, existe aussi, parfois surnommée « Wandervogel » (du nom des Wandervogel allemands du début du XXe siècle). Les labels les plus connus sont World Serpent, New European Recordings, Tursa, Hau Ruck!, Eis & Licht, et Cold Meat Industry.

Le message des groupes néofolk se développe généralement autour de l'Europe et de sa culture, de son histoire violente, dans un mélange de nostalgie, de reproche et de mise en garde apocalyptique. Les thèmes paganistes, romantiques et occultes sont également prégnants. Cette scène est proche parente du néo-classique, de la musique martiale et de certains groupes de power noise qui s'intéressent à des thématiques similaires.

Termes et styles liés modifier

Apocalyptic folk modifier

Le terme d'apocalyptic folk est lié au néofolk et utilisé pour la première fois par David Tibet pour décrire la musique de son groupe Current 93 à la fin des années 1980 et début des années 1990[2]. Initialement, Tibet ne voulait faire aucune liaison avec le genre musique folk[3].

Martial industrial modifier

Le martial industrial, ou military pop, est un genre partageant de nombreux points communs avec le néofolk et qui s'en est développé[4].

Groupes représentatifs modifier

Notes et références modifier

  1. (en) Peter Webb, Exploring the Networked Worlds of Popular Music, Routledge, (lire en ligne), « Neo-Folk or Postindustrial Music », One milieu to develop out of Punk was the scene that later became known as either apocalyptic folk, postindustrial, or later neo-folk.
  2. (en) Anne Rehill, The Apocalypse is Everywhere : A Popular History of America's Favorite Nightmare, Greenwood Publishing, , 281 p. (ISBN 978-0-313-35438-0 et 0-313-35438-3, lire en ligne), p. 205.
  3. (en) The Apocalyptic Visions of Current 93"
  4. (de) Dunja Brill, Interdisziplinäres Kolloquium zur Geschlechterforschung: Die Beiträge [Interdisciplinary Colloquium on Gender Research: the Contributions], Peter Lang (lire en ligne), « Transgression ohne Queer – die Inszenierung martialischer Männlichkeit als 'Anti-Drag' in der Industrial- und Extreme Metal-Szene [Transgression without 'Queer' – the Staging of martial Masculinity as being 'Anti-Drag' in the Industrial and Extreme Metal Scene] », p. 133.
  5. (en) « Ataraxia », FluxEuropa.
  6. (en) « Interview with Belborn », FluxEuropa.
  7. (en) « Changes », Discogs.
  8. (en) Erin Powell, « Interview with Douglas Pearce », Death in June, .
  9. (en) Jesse Cataldo, « Emily Jane White Dark Undercoat », Slant Magazine (consulté le ).
  10. a et b (de) Martin Schurmann, « Neofolk – mehr als nur eine Musikrichtung », .
  11. (de) « Interview: Ähren im Sturm », Ikonen-Magazin.
  12. (en) « Interviews:Harvest Rain », Heathen Harvest.
  13. a et b (de) Klaus Neumann-Braun et Axel Schmidt, Die Welt der Gothics : Spielräume düster konnotierter Transzendenz The World of the Goths : Scopes of a darkly-connoted Transcendence, VS Verlag für Sozialwissenschaften, , 2e éd., 342 p. (ISBN 978-3-531-15880-8 et 3-531-15880-5, lire en ligne), p. 280
  14. (en) « Love Is Colder Than Death » [archive du ], Darktronica.
  15. (en) « Narsilion », Darktronica
  16. (en) « Nest » [archive du ], Darktronica
  17. « Of the Wand & the Moon », The Metal Archives
  18. « Oniric Cabaret Syndrome », Northern Gothics
  19. « Opium Dream Estate - Funeral In Narragonia, Review », Guts of Darkness.
  20. « Ordo Rosarius Equilibrio » [archive du ], Darktronica
  21. « Qntal » [archive du ], Darktronica
  22. « Rome », Darktronica
  23. (en) Interview in witches & pagans, Issue 26, avril 2013, published by BBI Media, Forest Grove, OR (ISSN 1546-2838)
  24. (en) « Sol Invictus - The Devil's Steed », Heathen Harvest, .
  25. (en) « Sonne Hagal Interview », Heathen Harvest, .
  26. (en) « Spiritual Front » [archive du ], Darktronica.
  27. (en) « Tenhi » [archive du ], Darktronica.
  28. (en) « The Moon lay hidden beneath a Cloud », FluxEuropa.