Nadia Tuéni

poètesse

Nadia Tuéni est une poétesse libanaise d'expression française, née à Baakline au Liban le et morte à Beyrouth le .

Nadia Tuéni
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 47 ans)
Beit MeryVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
نادية توينيVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Père
Muhammad Ali Hamada (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Marwan Hamadé
Ali Hamada (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Enfant
Autres informations
Distinction
Un amphithéâtre de l'école Zahrat El-Ihsan à ‏‎Achrafieh (Beyrouth) porte son nom.

Biographie

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Fille d'un diplomate et écrivain de religion druze, Mohammed Ali Hamadé, et d'une mère française, Marguerite Malaquin, elle était bilingue et se réclamait des deux cultures. Elle alla à l'école primaire à Beyrouth; puis fit ses études secondaires à Athènes. Elle se destina d'abord au barreau et s'inscrivit à la faculté de droit de l'université Saint-Joseph de Beyrouth, mais interrompit ses études quand elle épousa, en 1954, Ghassan Tuéni, journaliste et député de Beyrouth, qui fut plus tard ambassadeur du Liban à l'ONU de 1977 à 1982.

Ils eurent ensemble deux garçons et une fille : Gébrane, journaliste qui fut assassiné le à Beyrouth ; Makram, disparu dans un accident automobile ; et Nayla, dont la mort à l'âge de sept ans d’un cancer affecta profondément Nadia Tuéni et l'amena à la composition de son premier recueil, Les Textes blonds, paru en 1963. En 1965, Nadia Tuéni est atteinte elle aussi d'un cancer. En 1967, elle devient rédactrice littéraire au journal libanais de langue française, Le Jour, et collabore à diverses publications arabes et françaises.

Elle obtient le prix Archon-Despérouses de l'Académie française en 1973[1].

Elle reçoit l'Ordre de la Pléiade "Ordre de la francophonie et du dialogue" en 1978.

Elle décède du cancer en 1983.

Œuvres

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  • Les Textes blonds, 1963
  • L'Âge d'écume, 1965
  • Juin et les Mécréantes, Seghers, 1968
  • Poèmes pour une histoire, 1972, Seghers
  • Le Rêveur de Terre, 1975, Seghers
  • Liban : vingt poèmes pour un amour, 1979, Beyrouth
  • Archives sentimentales d'une guerre au Liban, 1982, Beyrouth
  • La Terre arrêtée, recueil posthume, 1984, Belfond.
  • De ma fenêtre sans maison, Le Chêne, 1996
  • Jardinier de ma mémoire : anthologie, Flammarion, 1998
  • Nadia Tueni, Les œuvres poétiques complètes, Éditions Dar An-Nahar, 1986 (inclus un inédit, Le Premier rêveur de terre)
  • Nadia Tueni, La prose, Éditions Dar An-Nahar, 1986

Annexes

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Bibliographie

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  • Corinne Blanchaud, « Tuéni Nadia  », dans Christiane Chaulet Achour, avec la collaboration de Corinne Blanchaud, (dir.), Dictionnaire des écrivains francophones classiques : Afrique subsaharienne, Caraïbe, Maghreb, Machrek, Océan Indien, Éd. H. Champion, Paris, 2010, p. 444-446 (ISBN 978-2-7453-2126-8)
  • Zahida Darwiche Jabbour, Poésie et initiation dans l'œuvre de Nadia Tuéni, Dar an-Nahar, Beyrouth, 1992, 240 p.
  • Nelly H. Fakhouri, La quaternité de la parole poétique de Nadia Tuéni, Ed. Dar An-Nahar, Beyrouth, 1998, 216 p.

Liens externes

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Références

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  1. « Prix Archon-Despérouses », sur academie-francaise.fr (consulté le ).