Mouvement nationaliste du progrès

parti politique nationaliste français
Mouvement nationaliste du progrès
Histoire
Fondation
Dissolution
Cadre
Sigle
MNPVoir et modifier les données sur Wikidata
Type
Pays
Organisation
Président
Aurélien Guineau (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Secrétaire général
Roger Lemoine (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Idéologie
Positionnement
Coalition politique

Le Mouvement nationaliste du progrès (MNP) était un mouvement nationaliste français (d'orientation européiste) fondé en janvier 1966 (congrès constitutif : 30 avril - ) par certains dirigeants du courant d'idées incarné par le mensuel Europe-Action (a contrario, la création du MNP conduira Jean Mabire, en désaccord avec son orientation, à s'écarter d'Europe-Action[1]). La présidence de celui-ci est confiée à Aurélien Guineau et le secrétariat général à Roger Lemoine[2]. En , le mouvement crée, sur une idée de Ferdinand Ferrand, le Rassemblement européen de la liberté (REL), plate-forme politique qui tentera vainement une percée aux législatives (1967-1968).

À ce groupe, appartenaient des membres de la Fédération des étudiants nationalistes (FEN) (créée en 1960), comme Georges Schmelz, Fabrice Laroche (Alain de Benoist) et François d'Orcival, qui publiaient les Cahiers universitaires[3]. Défenseurs d'un nationalisme européen, ils compteront en 1968 parmi les fondateurs du mouvement néo-fasciste GRECE, dans lequel le groupe se fondra pour l'essentiel.

Bibliographie modifier

Notes et références modifier

  1. « L’aventure d’Europe-Action prendra fin piteusement par la création d’un ambiguë Mouvement Nationaliste du Progrès au début 1966. Jean Mabire ne s’y reconnaît plus et quitte le journal dont il a tant contribué à l’essor. » (Patrice Mongondry, « Un fantassin exemplaire », Les Amis de Jean Mabire, n°3, 3e trimestre 2002).
  2. « Étudiants nationalistes (publications) », Centre d'histoire de Sciences Po.
  3. Voir Pierre-André Taguieff, « Entretien : origines et métamorphoses de la Nouvelle droite », dans Vingtième siècle. Revue d'histoire, vol. 40, n°40, p. 4-5 (repris dans son livre Sur la Nouvelle Droite).