Moanda (territoire)
Territoire de Moanda | |||
La RN1 entre Boma et Moanda. | |||
Administration | |||
---|---|---|---|
Pays | République démocratique du Congo | ||
Province | Kongo-Central | ||
Administrateur de territoire |
Mme. Amina Panda Kani Laka | ||
Nombre de députés |
3 (en 2018) | ||
Démographie | |||
Population | 197 248 hab. (2016) | ||
Densité | 46 hab./km2 | ||
Langue nationale | kikongo, lingala officielle : français [1] |
||
Géographie | |||
Coordonnées | 5° 56′ sud, 12° 21′ est | ||
Superficie | 4 265 km2 | ||
Localisation | |||
Géolocalisation sur la carte : République démocratique du Congo
Géolocalisation sur la carte : République démocratique du Congo
| |||
Sources | |||
Communes et Territoires - Villes - Provinces | |||
modifier |
Le Territoire de Moanda (ou Muanda, Mwanda) est une subdivision administrative de la province du Kongo-Central en république démocratique du Congo.
Géographie modifier
Le Territoire s'étend des environs de la ville de Boma à l'est, jusqu'au littoral atlantique et seul accès maritime de RDC vers l'ouest incluant une localité du même nom.
Histoire modifier
Administration modifier
Le territoire compte une commune rurale de moins de 80 000 électeurs[2] : Moanda (7 conseillers municipaux).
Il est divisé en trois secteurs et 32 groupements :
- un secteur d'Assolongo, constitué de 2 groupements, Kinlau et Malela ;
- un secteur de Boma-Bungu, constitué de 15 groupements : Binda-Luanda, Kinkalado, Lamba-Nteye, Lemba-Nkazu, Lolo-Vevolo, Lunga-Vasa, Lusanga-Mpungu, Lusanga-Muanza, Manzadi, Mateba, Mbungu, Sanzi-Tshakata, Seke-Di-Mazanza, Tshinkakasa, Tsumba-Kituti ;
- un secteur dit « de la Mer », constitué de 15 groupements : Kamba-Bondo, Kongo, Makay-Niemba, Malemba, Mamputu, Matamba-Makanzi, Matamba-Mangoyo, Muanda-Village, Nsiamfumu, Nzemba, Sulu, Tende, Tshikayi, Tsimbanza, Yema.
Population modifier
Elle compte trois tribus principales : les Bakongo de Boma, les Bawoyo et les Basolongo[3].
Économie modifier
La principale activité économique de Moanda est l'extraction pétrolière onshore et offshore.
Viennent ensuite des activités vivrières qui ont longtemps eu du mal à cohabiter avec l'exploitation du pétrole[4].
Notes et références modifier
- Opinion Info, Kongo-central : le kikongo en voie de disparition, le lingala gagne progressivement du terrain [enquête], consulté le 27 août 2021.
- CENI, Répartition des sièges pour les élections, 2018.
- Congo Autrement, Présentation du Kongo central, 17 mai 2019.
- « Pétrole à Muanda : la justice au rabais », rapport de CCFD-Terre solidaire sur l'exploitation pétrolière à Moanda.