Maxime Tandonnet
Maxime Tandonnet est un haut fonctionnaire français, également essayiste et biographe, né le à Caudéran (désormais un quartier de Bordeaux) et mort le à Créteil (Val-de-Marne).
Inspecteur général de l'administration | |
---|---|
- | |
Sous-préfet de Saint-Jean-de-Maurienne | |
- | |
Jean-François Delage (d) Frédéric Benet-Chambellan (d) | |
Directeur de cabinet Préfet des Yvelines | |
- | |
Jérôme Gutton (d) Francis Vuibert (d) | |
Directeur de cabinet Préfet d'Indre-et-Loire (d) | |
- | |
Daniel-Georges Courtois (d) Patrick Buttin (d) |
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nom de naissance |
Maxime Edmond Guy Tandonnet |
Nationalité | |
Formation | |
Activités |
Site web | |
---|---|
Distinction |
Biographie
modifierOrigines et formation
modifierMaxime Edmond Guy Tandonnet est né le à Caudéran[1],[2], une ancienne commune de Gironde, devenue un quartier de Bordeaux en 1965. Sa mère est Marie-France Tandonnet[3].
Maxime Tandonnet est diplômé de l’Institut d'études politiques de Bordeaux (1979) puis de l’École nationale d'administration[4] (1990-1992, promotion Condorcet)[5].
Carrière
modifierAprès un service militaire dans la marine, Maxime Tandonnet est nommé pour deux ans secrétaire des Affaires étrangères à l'ambassade de France à Khartoum (Soudan)[6]. Il intègre ensuite la direction d'Afrique du Nord et Moyen-Orient puis la direction des Français à l'étranger et des Étrangers en France au ministère des Affaires étrangères (1985-1988)[7].
En 1992, il entre au ministère de l'Intérieur comme directeur de cabinet du préfet d’Indre-et-Loire, puis de 1993 à 1994 devient le directeur de cabinet de Claude Érignac, alors préfet des Yvelines. Maxime Tandonnet est sous-préfet à Saint-Jean-de-Maurienne (en Savoie) de 1994 à 1996. En 2000, il est nommé inspecteur de l'administration et, en 2008, inspecteur général[8].
En 2007, il devient conseiller « immigration et intérieur » à l’Élysée[4] et reste en poste jusqu'en août 2011[9], date à laquelle il reprend ses fonctions d'inspecteur général de l'administration au ministère de l'Intérieur[10].
Parfois présenté par la presse[11] comme l'un des principaux inspirateurs de la politique de Nicolas Sarkozy en matière de maîtrise de l'immigration, il se voit reprocher à ce titre, en 2010 et 2011, une proximité de pensée avec le Front national notamment par le quotidien Libération[12].
Maxime Tandonnet est chroniqueur régulier pour Le Figaro[13],[14], le site Atlantico[15], Le Journal du dimanche (JDD)[16],[4] et la Revue politique et parlementaire[17].
À compter de 2011, Maxime Tandonnet enseigne le droit des étrangers et de l'accès à la nationalité française en master 1 à la faculté de droit de l'université de Paris-XII - Créteil (UPEC)[18].
Vie privée et mort
modifierMaxime Tandonnet est marié à Dominique et père de trois enfants[4], Thibaud, Édouard et Anne-Sophie[3].
Il meurt[4] soudainement le à Créteil[2] à l’âge de 65 ans[19],[3], emporté par un AVC[6].
Publications
modifier- Le Grand Bazar ou l’Europe face à l’immigration, Paris, L'Harmattan, 2001, 260 pages, (ISBN 2-7475-1675-X)
- La Nouvelle Vague, Paris, L'Harmattan, 2002
- Le Défi de l'immigration, Paris, François-Xavier de Guibert, 2003
- Immigration : sortir du chaos, Paris, Flammarion, 2006 — prix Lucien-Dupont 2007 de l'Académie des sciences morales et politiques[20]
- Géopolitique des migrations : la crise des frontières, Paris, Ellipses, 144 p., 2007, (ISBN 9782729832605)
- 1940 : un autre 11 Novembre, Paris, Tallandier, 2009[21]
- Histoire des présidents de la République, Paris, Perrin, 2013 ; édition de poche actualisée, Perrin/Tempus, 2017[22],[23]
- Au cœur du volcan, Carnets de l'Élysée 2007-2012 , Paris, Flammarion, 2014
- Droit des étrangers et de l'accès à la nationalité, Paris, Ellipses, 2016 ; 2e édition, 288 pages, 2019 (ISBN 9782340035102)
- Les Parias de la République, Paris, Perrin, , 377 p. (ISBN 9782262047221, lire en ligne)[24]
- André Tardieu, l'incompris, Paris, Perrin, 2019 (ISBN 978-2262072582). Réédition dans la collection « Tempus », enrichi d'un abécédaire des citations, le [25],[26],[27],[28],[29]
- Georges Bidault : de la Résistance à l'Algérie française, Paris, Perrin, 2022, 368 p. (ISBN 978-2262082307)[30],[31],[32],[33],[34]
- Michel Poniatowski : un prince dans la République, Paris, Perrin, 2025, 400 p. (ISBN 978-2-262-10345-3)
Notes et références
modifier- ↑ Who's Who, « Biographie de Maxime Tandonnet Inspecteur général de l'administration » , sur whoswho.fr (consulté le )
- « Maxime Edmond Guy Tandonnet », sur deces.matchid.io (consulté le )
- « Deuils - M. Maxime Tandonnet », sur carnetdujour.lefigaro.fr, (consulté le )
- « Le Journal du Dimanche pleure Maxime Tandonnet, plume libre et incisive », l’article annonce la mort de M. Tandonnet sans en donner la date précise, sur lejdd.fr, (consulté le ) : « Ses contributions pour le JDD étaient attendues et commentées […] Diplômé de Sciences Po et de l’ENA, Maxime Tandonnet avait commencé sa carrière au Quai d’Orsay avant de rejoindre le ministère de l’Intérieur. […] De 2007 à 2011, il fut conseiller immigration et intérieur de Nicolas Sarkozy à l’Élysée […] »
- ↑ « Maxime Tandonnet », sur Les Echos, (consulté le )
- Guillaume Perrault, « Maxime Tandonnet, la probité et le tourment de la France », Le Figaro, no 24909, , p. 35 (lire en ligne )
- ↑ « Maxime Tandonnet, le conseiller de Sarkozy qui doit fermer son blog », sur Yahoo News, (consulté le )
- ↑ « Maxime Tandonnet - JORFSearch », sur jorfsearch.steinertriples.ch (consulté le )
- ↑ « Tandonnet, le co-rédacteur du discours de Grenoble, quitte l'Elysée », sur Slate.fr, (consulté le )
- ↑ « FRANCE : On a retrouvé Maxime Tandonnet », sur lalettre.fr (n° 85), (consulté le )
- ↑ « Le conseiller immigration de la présidence quitte l'Elysée », sur lemonde.fr, (consulté le )
- ↑ Nicolas Cori, « Maxime Tandonnet, la plume acérée du discours de Grenoble », sur Libération, (consulté le )
- ↑ « Maxime Tandonnet sur le Figaro », sur Le Figaro (consulté le )
- ↑ « Quand Maxime Tandonnet était publié dans FigaroVox », sur Le Figaro, (consulté le )
- ↑ « Relevé des articles de Maxime Tandonnet sur le site Atlantico », sur atlantico.fr (consulté le )
- ↑ « Maxime Tandonnet : «Et maintenant, que va devenir la France ?» », sur lejdd.fr, (consulté le )
- ↑ « Maxime Tandonnet, Author at Revue politique et parlementaire », sur revuepolitique.fr (consulté le )
- ↑ Université Paris-Est - Créteil - Val-de-Marne, « Droit des étrangers et de l'accès à la nationalité française », sur u-pec.fr, Paris XII-Ellipse, (consulté le ).
- ↑ Alexis Feertchak, « Le haut fonctionnaire et historien Maxime Tandonnet est mort », la date de décès n’apparaît pas dans le texte de l’article mais dans celui de la vidéo (il s’avère ensuite que cette date est erronée), sur lefigaro.fr, (consulté le ) : « [voir le début de la vidéo] Maxime Tandonnet, haut fonctionnaire et historien, est décédé à l’âge de 65 ans samedi ».
- ↑ Académie des sciences morales et politiques, « Prix Lucien-Dupont 2007 », sur academiesciencesmoralesetpolitiques.fr (consulté le ).
- ↑ « Un 11-Novembre aux couleurs de la Résistance », sur la-croix.com, La Croix, (consulté le )
- ↑ Gérard Courtois, « Vingt-quatre destins présidentiels », sur lemonde.fr, Le Monde, (consulté le )
- ↑ Benoît Georges, « Histoire et histoires des présidents français », sur lesechos.fr, (consulté le )
- ↑ Béatrice Houchard, « Maxime Tandonnet, nostalgique des parias », sur lopinion.fr, (consulté le )
- ↑ Gérard Courtois, « André Tardieu, l’incompris : portrait d’un modernisateur de la politique française », sur lemonde.fr, Le Monde, (consulté le ).
- ↑ Jacques de Saint Victor, « André Tardieu, l'incompris de Maxime Tandonnet : un grand destin manqué », sur lefigaro.fr, Le Figaro, (consulté le ).
- ↑ Lucien Rabouille, « Maxime Tandonnet réhabilite André Tardieu », sur Causeur.fr, (consulté le )
- ↑ Julien Damon, « Redécouvrir André Tardieu, « le Mirobolant » », sur lesechos.fr, (consulté le )
- ↑ Henri Gibier, « André Tardieu, le réformateur oublié », sur lesechos.fr, (consulté le )
- ↑ « Un héros très gênant », lhistoire.fr, (consulté le ).
- ↑ Jean-Luc Pouthier, « Georges Bidault, Maxime Tandonnet », Études, (consulté le ).
- ↑ Benoît Lasserre, « Histoire : Georges Bidault, figure du pestiféré », sur sudouest.fr, Sud Ouest, (consulté le ).
- ↑ Jean-Marc Bastière, « Georges Bidault, de la Résistance à l’Algérie française, de Maxime Tandonnet : un héros shakespearien », sur lefigaro.fr, Le Figaro, (consulté le ).
- ↑ Marie-Danielle Demelas, « Héros et paria, Georges Bidault de la Résistance à l’Algérie française », sur Causeur.fr, (consulté le )
Annexes
modifierLiens externes
modifier
- Site officiel
- Ressources relatives à la recherche :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :