Maxime N'Débéka
Maxime N'Debeka, né le Brazzaville, est un auteur dramatique, metteur en scène, conteur et poète congolais[1].
àNaissance |
Brazzaville |
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Langue d’écriture | français |
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Parcours
modifierIl est ingénieur des télécommunications de formation, formé dans une école de cadres au Sénégal. Il est directeur de la culture et des arts de 1968 à 1972, il co-organise le premier Festival des arts au Congo et fonde en 1969 le Centre de formation et de recherche d’art dramatique (CFRAD) de Brazzaville. Il est exilé intérieur (1972-1975) puis il s'exile en France après qu'un de ses poèmes, Le Président, a servi de « cri de ralliement lors de manifestations contre le pouvoir »[2]. Il retourne au Congo en 1993, et travaille comme ingénieur, puis devient ministre de la culture (1996-1997) avant de s'exiler lors de la guerre civile du Congo-Brazzaville en 1997. Il réside en France avec sa famille[3].
Œuvres
modifier- Soleils neufs, Yaoundé, Clé, 1969.
- Le Président (drame satirique en 3 actes), Honfleur, P. J. Oswald, 1970, L’Harmattan, 1983.
- L’Oseille/Les Citrons, Paris, P. J. Oswald, 1975.
- Les Signes du silence, Saint-Germain-des-Prés, 1978.
- Les Lendemains qui chantent (pièce en 4 actes), Paris, Présence africaine, 1983.
- La Danse de N’Kumba ensorcelée, Paris, Publisud, 1985.
- Equatorium (théâtre), Paris, Publisud, 1987.
- Vécus au miroir (nouvelles), Paris, Publisud, 1990.
- Paroles insonores/(rééd) Les Signes du silence, L’Harmattan, 1994.
- Le Diable à la longue queue (théâtre), éditions Lansman, 2000.
- Soleils neufs (poèmes) & Les divagations de rêveur insomniaque
- Toi, le possible chimérique, 2008, Paris, Acoria, (ISBN 978-2355720093)
- Vécus au miroir (nouvelles), Paris, Publisud, 1991.
- Sel-piment à la braise, Paris, Dapper, 2003.
Notes et références
modifier- « Maxime N' Debeka ou le rêveur insomniaque », Mediapart, 1er février 2015 [1]
- Notice biographique, site des Francofolies màj 2014, consultée en ligne le 31.07.15.
- Aurine Crémieu, entretien avec Maxime N'Débéka, 19 mai 2004, consulté en ligne le 31.07.15.
Annexes
modifierBibliographie
modifier- Roger Godard, Trois poètes congolais : Maxime N'Débéka, Jean-Baptiste Tati Loutard, Tchicaya U Tam'si, L'Harmattan, Paris, 1985, 187 p.
- Michel Naumann, « Maxime N'Debeka », dans Christiane Chaulet Achour, avec la collaboration de Corinne Blanchaud, (dir.), Dictionnaire des écrivains francophones classiques : Afrique subsaharienne, Caraïbe, Maghreb, Machrek, Océan Indien, Éd. H. Champion, Paris, 2010, p. 332-335 (ISBN 978-2-7453-2126-8)
- Sylvain Nzamba, La représentation politique du pouvoir et sa dérive dans l'œuvre littéraire de Maxime N'Débéka, Université Bordeaux Montaigne, 2009, 352 p. (thèse)