Maxime Laubeuf

ingénieur militaire, pionnier de la marine submersible

Maxime Laubeuf, né le à Poissy (Seine-et-Oise) et mort le à Cannes (Alpes-Maritimes), est un ingénieur français spécialisé dans la construction navale. Il est considéré comme l'un des pères des sous-marins modernes.

Biographie modifier

Polytechnicien de la promotion de 1883, il intègre le corps des ingénieurs du Génie maritime. Sous-ingénieur en 1887, ingénieur en 1891, il travaille à Brest à la mise au point de bâtiments submersibles et conçoit les premiers sous-marins modernes en 1904 – le Narval et l'Aigrette. Ses submersibles sont équipés de périscope et ont la faveur de la marine de l'époque. Ils fonctionnent à la vapeur, et pouvaient effectuer de brèves plongées grâce à une propulsion électrique. Deux ans plus tard, il quitte la Marine pour poursuivre la construction de sous-marins dans l'industrie privée. Ses innovations sont adoptées par toutes les marines du monde.

Il est membre de l'Académie de marine et à partir de 1920 de l'Académie des sciences.

En , il est nommé membre du comité directeur de la Ligue des patriotes présidée par Maurice Barrès[1].

Il meurt à 75 ans en décembre 1939, pendant la Drôle de Guerre, et est inhumé au cimetière du Grand Jas à Cannes (Alpes-Maritimes).

Hommages et distinctions modifier

Une plaque commémorative est apposée le sur sa maison natale, au nº 53 cours du Quatorze-Juillet à Poissy. Des rues portent son nom dans les villes de Poissy et Cherbourg-en-Cotentin ainsi qu'un quai à Chatou.

Bibliographie modifier

  • Maxime Laubeuf, Sous-marins et submersibles. Leur développement, leur rôle dans la guerre, leur rôle dans l'avenir, les sous-marins allemands, 1917 (lire en ligne)
  • Jérôme Peignot, « Laubeuf, l’inventeur du submersible », Revue maritime,‎ , p. 75-83 (lire en ligne)
  • Albert Portevin, Notice sur la vie et les travaux de Maxime Laubeuf : 1864-1939, Académie des Sciences, 1951, 11 p.

Notes et références modifier

  1. La Presse, 28 mai 1920, p. 2.
  2. « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )

Liens externes modifier