Maurice Vincent (homme politique, 1886-1961)

homme politique français (1886-1961)

Maurice Vincent
Illustration.
Fonctions
Député de la 1re circonscription de Dunkerque

(7 ans, 6 mois et 20 jours)
Réélection 8 mai 1932
Législature XIVe législature
XVe législature
Prédécesseur Félix Coquelle (URD)
Successeur Charles Valentin (SFIO)
Préfet du Tarn-et-Garonne

(6 mois et 15 jours)
Prédécesseur François Martin
Successeur Auguste Rouanet
Sous-Préfet d'Avallon

(3 ans, 3 mois et 1 jour)
Prédécesseur Joseph Bourgeois[1]
Successeur Louis Hedouin[2]
Biographie
Nom de naissance Maurice, Paul Vincent
Date de naissance
Lieu de naissance Lille (Nord)
Date de décès (à 75 ans)
Lieu de décès Lille (Nord)
Nationalité Drapeau de la France Français
Parti politique Républicains de gauche
Diplômé de Faculté de médecine de Lille
Profession Dentiste

Maurice, Paul Vincent est un homme politique français né le à Lille (Nord) et décédé le à Lille (Nord).

Biographie modifier

Fils d'un employé de la Compagnie des chemins de fer du Nord à Lille mais originaire de Dunkerque, après des études au Lycée Faidherbe il entreprend des études dentaires qui le mèneront à une chaire de l'école dentaire de la Faculté de Médecine de Lille.

Le 9 décembre 1913 à Bergues (Nord) il épouse Jeanne Claeys la petite fille de Léon Claeys conseiller général du Nord et ancien Sénateur-maire de Bergues[3].

Pendant la guerre de 1914-1918, il fut grièvement blessé, et reçut la croix de guerre française, la croix de guerre belge et la Légion d'honneur. Aussi, la paix retrouvée fut-il tout naturellement appelé à la présidence de l'Association des mutilés et réformés de Dunkerque, au Comité départemental des mutilés, enfin à la vice-présidence de la Fédération des associations de mutilés de veuves de guerre.

Ce sont ses amis dunkerquois qui le poussent, malgré ses hésitations à se présenter à l'élection partielle destinée à donner un successeur à Félix Coquelle, député de la 1re circonscription de Dunkerque et maire de Rosendaël, qui vient de mourir.

Il est élu au deuxième tour député du Nord face au maire de Dunkerque Charles Valentin de 1928 à 1936, inscrit au groupe des Républicains de gauche[4].

En juillet 1935, il est président fondateur de la Confédération nationale des syndicats dentaires, organisation syndicale représentant des chirurgiens dentistes.

En 1936, il est battu par le maire de Dunkerque Charles Valentin et retrouve alors son cabinet dentaire. Il est proche de Jacques Duclos.

Après l'armistice de 1940, il est nommé Sous-Préfet d'Avallon jusqu'au 3 février 1944 date à laquelle il est nommé Préfet du Tarn-et-Garonne jusqu'au 19 août suivant[5].

Il est le secrétaire général de la Confédération nationale des syndicats dentaires de 1946 à 1958[6].

Il décède à Lille le 28 mai 1961 et inhumé au cimetière de Montréal (Yonne)[7].

 
Tombe de Maurice Vincent au cimetière de Montréal.

Hommage modifier

 
Rue Maurice Vincent à Malo-les-Bains.

Distinctions[9] modifier

Notes et références modifier

  1. « FRAN_IR_001514 - Salle de lecture virtuelle », sur siv.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le ).
  2. « FRAN_IR_001514 - Salle de lecture virtuelle », sur siv.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le ).
  3. Archives départementales du Nord Acte de mariage du 9 décembre 1913
  4. « Maurice, Paul Vincent - Base de données des députés français depuis 1789 - Assemblée nationale », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).
  5. « Recherche - Base de données Léonore », sur leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Histoire des CDF (et de la CNSD) », sur Les CDF (consulté le )
  7. https://www.geneanet.org/cimetieres/view/229225
  8. http://www.ville-dunkerque.fr/fileadmin/user_upload/demarches_accueil/Liste_des_noms_des_rues_par_quartiers.pdf
  9. « Recherche - Base de données Léonore », sur leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le ).

Voir aussi modifier

Sources modifier

  • « Maurice Vincent (homme politique, 1886-1961) », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]

Liens externes modifier