Martin J. Munzinger

homme politique suisse

Martin Josef Munzinger, né le à Olten et décédé le à Berne, est un homme politique suisse et conseiller fédéral de 1848 à 1855. Premier ministre des finances du nouvel État fédéral, il est considéré comme le père du franc suisse.

Martin Josef Munzinger
Illustration.
Martin Josef Munzinger
Fonctions
Conseiller fédéral
Département des finances
1848-1850 et 1852
Département des postes et des travaux publics
1853-1854
Département du commerce et des péages
1855
Élection 16 novembre 1848
Réélection 15 décembre 1851
14 décembre 1854
Prédécesseur poste créé
Successeur Melchior Josef Martin Knüsel
Président de la Confédération suisse
Département politique
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Olten
Date de décès (à 63 ans)
Lieu de décès Berne
Nature du décès Maladie neurologique
Nationalité Suisse
Parti politique PRD

Fils d'une famille de commerçants, il combat en 1814 la prise de pouvoir des patriciens, ce qui lui coûte une expulsion de 3 ans. En 1830, il fait son entrée au parlement soleurois comme représentant de l'opposition libérale.

Conseiller d'État soleurois

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Conseiller fédéral

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Munzinger est le quatrième conseiller fédéral élu après Jonas Furrer, Ulrich Ochsenbein et Daniel-Henri Druey. Mobilisé par la Diète fédérale pour apaiser les troubles à la frontière sud du pays, il s'y trouve le , jour de l'élection du nouveau gouvernement[1]. Le premier Conseil fédéral a été élu le [2]. On lui confie alors la responsabilité du Département des finances et sa première mission consiste à remplir les caisses vidées par la guerre du Sonderbund[1]. Dans la foulée, il entreprend de créer une monnaie fédérale unique. Conseillé par le banquier bâlois Johann Jakob Speiser, Munzinger présente au parlement, en avril 1850, la solution suivante : « Cinq grammes d'argent, au titre de neuf dixièmes d'argent fin, constituent l'unité monétaire suisse et portent le nom de franc[1]. » Le franc suisse voit donc le jour en 1852.

Il reprend l'année suivante les rênes du Département politique (affaires étrangères) puis, en 1853, celui des postes et des travaux publics. Son état de santé se détériore mais il est tout de même réélu le alors qu'il se déplace en fauteuil roulant[1]. Ses collègues lui attribuent le Département du commerce et des péages mais, deux mois plus tard, alors que le Conseil fédéral est en réunion, il s'effondre. Le , il succombe à une maladie neurologique[1].

Départements

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Présidence de la Confédération

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  • 1851

Références

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  1. a b c d et e Bernard Wuthrich, « La mort brutale du père du franc suisse », Le Temps, 9 juillet 2007
  2. « admin.ch - Droit fédéral / FF 1849 I 131 ss. », sur www.admin.ch (consulté le )

Liens externes

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