Mario Carli

écrivain et journaliste italien
Mario Carli
Fonction
Consul
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 45 ans)
RomeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domiciles
Activités
Autres informations
Membre de
Arme
Grade militaire
Conflit
Mouvement
Distinctions
Archives conservées par
Archivio del '900 (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Mario Carli (né le à San Severo, dans la province de Foggia, Pouilles - mort le à Rome) est un écrivain et un journaliste italien.

Biographie modifier

Né à San Severo d'un père romagnol et d'une mère puglièse, Mario Carli grandit à Florence. Dans les années 1910, il rencontre Filippo Tommaso Marinetti et adhère au futurisme, en participant activement à la Patrouille azur (pattuglia azzurra). Après avoir participé à la Première Guerre mondiale, il se rapproche des Arditi et rejoint Gabriele D'Annunzio à Fiume. Proche de l'aile révolutionnaire de gauche [citation nécessaire] lors de l'entreprise de Fiume, il dirige le Testa di Ferro, journal des légionnaires de gauche.

Le , Mario Carli, proche de l'ultra-nationalisme [1], crée à Rome la première association d' arditi, composée des troupes de choc de la Première guerre, dont de nombreux repris de justice[1]. Aux côtés du poète futuriste Marinetti et de Mussolini, il fait partie des 119 personnes présentes lors de la réunion de fondation des Faisceaux italiens de combat, le [1].

Son article Arditi, non gendarmi, publié dans le journal L'Ardito [2], signe la fin de l'entente entre les Arditi d'Italia, ultra-nationalistes, et donne naissance, en 1921, aux Arditi del Popolo, qui s'opposent aux squadristi fascistes.

Au cours de cette période Carli publie son roman Trilliri.

Après plusieurs atermoiements, il adhère définitivement au fascisme. Avec son ami écrivain Emilio Settimelli, il dirige le quotidien L’Impero, représentant l'aile sociale du parti fasciste.

Personnage indocile et rebelle, dans les années 1930, il devient diplomate et consul général d'Italie à Porto Alegre, au Brésil, puis à Salonique en Grèce.

Malade, il meurt le à Rome à l'âge de 47 ans.

Ses œuvres modifier

Carli a écrit de nombreux textes dont le roman expérimental Retroscena (1915) et le livre Con d’Annunzio a Fiume (1920), qui évoque sa participation à l'entreprise de Fiume. En 1923 il publie La mia divinità qui contient des poèmes en prose dont Notti filtrate considéré comme un texte présurréaliste de grande qualité ainsi que, comme indiqué en préambule, "dix moments de somnambulisme lyrique".

La récente revalorisation du futurisme a fait de Carli un écrivain assez réputé. Au centre de sa production, il y a l'exaltation du dynamisme existentiel, avec la conviction que la vie est énergie, méprisant les dangers et les sacrifices.

Bibliographie modifier

  • (it) Mario Carli, Filippo Tommaso Marinetti, Lettere futuriste tra arte e politica, a cura di Claudia Salaris, Officina, Roma 1989.
  • (it) Francesco Giuliani, Il poeta futurista Mario Carli. Il mito della Giovinezza, ed. Roma, Foggia 1991.
  • (it) Francesco Giuliani, Mario Carli, in Gli anni del Futurismo in Puglia 1909/1944, a cura di G. Appella, Adda, Bari, 1998, p. 149–170.
  • (it) Claudia Salaris, Alla festa della rivoluzione. Artisti e libertari con D'Annunzio a Fiume, Il Mulino, Bologna, 2002.
  • (it) Mario Carli, "Notti filtrate e altri scritti", a cura di Francesco Magliuolo, Marchese, Napoli, 2009.
  • (it) Mario Carli, Le Seduzioni. Tre racconti, con un saggio introduttivo di Barbara Meazzi, Napoli, Diana, 2021.

Notes et références modifier

  1. a b et c Pierre Milza et Serge Berstein, Le fascisme italien, 1919-1945, Le Seuil, 1980, p. 86-90
  2. [1] synthèses de Liparoto ANPI

Liens externes modifier