Marie Geelmuyden
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Père
Christian Torber Hegge Geelmuyden (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

Marie Geelmuyden (née le 22 juillet 1856 à Horten et morte le 21 mai 1935) est une chimiste norvégienne, enseignante et auteur de manuels scolaires. Elle a été la première femme norvégienne à obtenir un diplôme en sciences[1].

Biographie modifier

Elle est la fille de Christian Torber Hegge Geelmuyden (en) (1816-1885) et de Jensine Sophie Horn (1825-1913). Le père, issu de la famille néerlandaise Geelmuyden (en), était commandant de marine, auteur de manuels scientifiques et maire de Horten. Sa mère était la fille d'un inspecteur des douanes de Risør[2],[3]. Marie Geelmuyden était la nièce d'Ivar Geelmuyden (en), élu au Parlement norvégien en 1857, représentant la circonscription de Fredrikshald.

Marie Geelmuyden obtient son diplôme de gouvernante à l'école de gouvernantes de Nissen en 1878.

Elle passe l'examen artium en 1883[4] et l'examen philosophicum (en) en 1884. L'année suivante, son père meurt et elle commence à étudier les sciences à l'université. Parmi ses camarades de classe figurent Cecilie Thoresen Krog, Minda Ramm (en), Sofie Honoria Bonnevie (qui épousera plus tard Wilhelm Bjerknes) et Ragna Dons. Marie Geelmuyden a raconté sa période d'étudiante dans l'article "Kammeratsliv blandt realister i 80-aarene", publié dans le livre "Kvindelige studenters jubilæumsskrift"[1].

Marie Geelmuyden obtient son diplôme de candidatus realium en 1890 et devient, avec Kathrine Dahl, la première femme titulaire d'un diplôme complet de fonction publique[5].

Elle a également joué un rôle actif dans la communauté étudiante et a été élue première femme présidente de la Société scientifique des étudiants ("Realistforeningen") en 1892[6].

Elle étudie aussi en 1903 à la Sorbonne à Paris mais ne poursuit pas de carrière scientifique. Après être devenue mère de famille, elle enseigne les matières domestiques dans des écoles de filles[7].

Plus tard, elle devient professeur de sciences à la Société royale norvégienne pour le développement des écoles dans tout le pays. En 1909, l'école nationale des professeurs de ménage ("Statens husstellærerhøgskole") est créée à Stabekk[8]. Marie Geelmuyden y est employée la même année et devient ainsi l'une des premières enseignantes de l'école. Elle y travaillera jusqu'en 1926[3].

Elle a écrit un livre de chimie pour les "sciences domestiques"[9].

Références modifier

  1. a et b (da) Clara Thue Ebbell, Kvindelige studenters jubilaeumsskrift 1882-1907, S. M. Bryde, (lire en ligne)
  2. (no) Ingrid J. Brissach, « Sjømann ble krigskommissær », sur adressa.no, (consulté le )
  3. a et b (nb) « Marie Geelmuyden – lokalhistoriewiki.no », sur lokalhistoriewiki.no (consulté le )
  4. « Reale damer - kvinnelige pionerer i Realfagene », sur www.u3a.no (consulté le )
  5. (no) Truls Lian, « Milepæler for kvinner i akademia », sur Vestviken 24, (consulté le )
  6. (no) « Realistforeningens historie », sur foreninger.uio.no, Realistforeningen, (consulté le ).
  7. Anna Cabanel, « Être, se représenter, se dire. Lettres d’étudiantes norvégiennes dans une nation en construction (fin XIXe – première moitié du XXe siècle) », Genre & Histoire, no 18,‎ (ISSN 2102-5886, DOI 10.4000/genrehistoire.2567, lire en ligne, consulté le )
  8. (no) « 002 Marie Geelmuyden - 01 - 0021 Parkveien 31 - 036 - Tellingskretsoversikt - Folketelling 1910 for 0301 Kristiania kjøpstad - Digitalarkivet », sur www.digitalarkivet.no (consulté le )
  9. (en) « Kjemi for husholdningsskoler : med de dertil nødvendige setninger av fysikken », sur bibsys-almaprimo.hosted.exlibrisgroup.com (consulté le )

Liens externes modifier