Marie Antoine de Reiset

général français (lieutenant-général des armées du roi)
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Marie-Antoine, vicomte de Reiset, né le à Colmar et mort le à Rouen, est un général français.

Marie Antoine de Reiset
Titre de noblesse
Vicomte
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalité
Allégeance
Activité
MilitaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille
Père
Jean-Jacques de Reiset (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Autres informations
Arme
Grade militaire
Conflits
Distinctions
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Biographie

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Vie familiale

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Portrait de Jean-Jacques et d'Antoine Marie de Reiset.

Issu d'une famille de la petite noblesse lorraine installée au XVe siècle dans le sud de l'Alsace, il est le septième enfant de Jean-Jacques de Reiset, avocat au Conseil souverain d'Alsace[2], et de Marie-Thérèse Carré de Beaudoin. Parmi les quinze frères et sœurs de Marie Antoine, on trouve Marie-Anne de Reiset qui était la fiancée du général alsacien Jean-Baptiste Kléber, jusqu'à l'assassinat de celui-ci au Caire en 1800. On trouve aussi Jacques Louis Étienne de Reiset, receveur général des finances et régent de la Banque de France.

Il épouse en 1809 Anne Amélie Julliot de Fromont, issue d'une famille de bourgeois anoblis, née à l'hôtel de Cluny à Paris (la sœur d'Amélie, Henriette, épouse quant à elle Anne-Louis Clouet, futur général et premier aide de camp du maréchal Ney). De leur union naîtra Antoine Justin Henry, vicomte de Reiset (-), page du roi Charles X puis receveur des finances, qui épouse en 1853 Blanche Deschamps du Mery de Guitterie[3]. Marie-Antoine de Reiset est l'oncle de Frédéric de Reiset, directeur des musées nationaux sous le Second Empire, et de Jules de Reiset, membre de l'Académie des sciences et homme politique. Il est aussi le grand-père du journaliste et écrivain Tony-Henri-Auguste de Reiset.

États de service

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Portrait d'Antoine Marie de Reiset.

Il est incorporé au 4e bataillon de volontaires du Haut-Rhin en , et il est blessé près de Wissembourg le . Il est renvoyé dans ses foyers. Il se rengage au 14e régiment de dragons le . Il passe sous-lieutenant à titre provisoire le , et il est confirmé le au 9e régiment de dragons. Lieutenant le avec effet rétroactif au , il sert dans l'état-major du général Moreau le , puis à l'état-major du général Richepanse le . Il est promu capitaine le , et chef d'escadron le . Le , il est affecté au 17e régiment de dragons, et il est fait chevalier de la Légion d'honneur le .

À l'issue de la bataille d'Iéna où il s'est illustré, il est nommé sur ordre personnel de l'Empereur major le . Il devient colonel le . Le , il prend le commandement du 13e régiment de dragons, et il est mis en congé de réforme le . Il est promu général de brigade le , et il prend le commandement d'une brigade de la 3e division de cuirassiers du 1er corps de cavalerie de la Grande Armée le . Le , il passe à la tête de la 2e brigade de la division de dragons du général Doumerc, et il est élevé au grade d'officier de la Légion d'honneur le , puis au grade de commandeur le suivant. Le , il est désigné commandant d'armes à Mayence.

Lors de la Première Restauration, le roi Louis XVIII le nomme lieutenant des gardes du corps du roi le , poste qu'il occupe jusqu'au . Il est fait chevalier de Saint-Louis le . Il est élevé au rang de grand officier de la Légion d'honneur le . Il est promu au grade de lieutenant général, c'est-à-dire général de division, le , et il commande la division de Catalogne du corps d'occupation en Espagne le . Il est mis en disponibilité en . Le , il devient inspecteur général de cavalerie dans les 2e et 16e divisions militaires, et il est remis en disponibilité le .

Le général de Reiset meurt le à Rouen. Ses obsèques ont lieu dans l'église Saint-Vincent et il est inhumé au cimetière monumental de Rouen[4].

Quelques faits d'armes

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  • À Schwanstadt le 28 décembre 1800, où il « prend de sa main » le général autrichien Löpper et fait mettre bas les armes à sa troupe.
  • À Iéna en 1806,, à la tête de son escadron, il fait prisonnier le prince Auguste de Prusse et ses 500 fantassins ; il reçoit les félicitations de l'Empereur.
  • À la bataille de Majadahonda le , où son régiment prend une part importante à la défaite de l'avant-garde de Wellington.
  • À Dresde en 1813, où il fait mettre bas les armes à plusieurs régiments. "Demandez-moi ce que vous voudrez, vous l'aurez", lui dit l'Empereur après cette action d'éclat.

Blessures

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  • Tout au long de sa carrière militaire, à plusieurs reprises il échappe miraculeusement à la mort mais est grièvement blessé, notamment à la prise de Wissembourg en juin 1793, à Engen en mars 1800 ou bien en Silésie en 1813.

Décorations

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Buste du général de Reiset.
 
Noms gravés sous l'arc de triomphe de l'Étoile : pilier Ouest, 31e et 32e colonnes.

Hommage, honneurs, mentions…

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Armoiries

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« Armes de Chevalier de l'Empire : Parti au 1 : de sinople au coq d'argent, crêté, barbé et membré de gueules, surmonté de trois croissants, les pointes à dextres, d'or ; au 2 : d'argent à trois chevrons d'azur, l'un sur l'autre, accompagnés de trois dragons ailés de gueules ; le tout soutenu d'une champagne de gueules du tiers de l'écu au signe des chevaliers de l'Empire[3]. »

« Armes de Baron de l'Empire : Parti au 1 : de sinople au coq d'argent, crêté, barbé et membré de gueules, surmonté de trois croissants, les pointes à dextres, d'or ; au 2 coupé au 1 : d'argent à trois chevrons d'azur l'un sur l'autre ; au 2 : d'or au dragon de sable lampassé et armée de gueules ; au franc-quartier des barons tirés de l'armée brochant sur le tout[3]. »

Publications

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Notes et références

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  1. « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
  2. Ce qui équivaut à la cour suprême de l'époque à l'échelle régionale.
  3. a b et c de REISET sur www.genea-bdf.org
  4. « Rouen, 27 mars », Journal de Rouen, Rouen, no 87,‎ , p. 2 col. 1.
  5. Souvenirs Du Lieutenant-général-Vicomte De Reiset sur www.chapitre.com

Voir aussi

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Sources

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Bibliographie

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Liens externes

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