MOVILH

organisation chilienne de défense LGBT

Mouvement d'intégration et de libération homosexuelle
Logo de l'organisation
Situation
Création 1999
Type Organisation non gouvernementale
Domaine Droits de l'homme, Activisme LGBT
Siège Santiago, Chili
Coordonnées 33° 27′ 28″ S, 70° 39′ 14″ O
Dirigeant Rolando Jiménez

Site web www.movilh.cl

MOVILH ou Mouvement d'intégration et de libération homosexuelle (en espagnol : Movimiento de Integración y Liberación Homosexual) est une organisation chilienne de défense des droits de l'homme qui se concentre sur les droits et libertés civils des citoyens lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres[1].

Histoire modifier

La date de fondation de l'organisation est controversée, puisqu'elle est indiquée comme telle le 28 juin 1991, toutefois, cela correspond à la création du Mouvement de libération homosexuelle (Movimiento de Liberación Homosexual), qui utilise également l'acronyme Movilh[2].

L'entité fusionne en 1997 avec d'autres organisations pour créer le Mouvement unifié des minorités sexuelles (Movimiento Unificado de Minorías Sexuales ou MUMS), officiellement constitué le 28 juin 1998[2].

Fin 1999, un groupe dissident dirigé par Rolando Jiménez, qui avait été exclu du premier MOVILH en 1995, créé le Mouvement d'intégration et de libération des homosexuels, qui adopte le sigle MOVILH[2],[3],[4].

Engagements modifier

Le mouvement a notamment mené une campagne en faveur de l'abrogation de la sodomie de la liste des actes punissables en vertu de l'article 365 du code pénal en 1999. Elle persuade la justice chilienne de rouvrir l'affaire de l'incendie de la discothèque Divine à Valparaíso en 1993, qui a conduit à la mort de dix-huit clients[1],[5].

L'affaire est cependant classée en 2010, le propriétaire de la discothèque, Nelson Arellano, mentionné comme le seul responsable de l'incendie et des décès pour cause d'homophobie des clients présents, n'a pas été poursuivi. Cependant, le travail de l'organisation pour attirer l'attention sur cette affaire et d'autres cas similaires, a fait pression sur le gouvernement chilien pour qu'il adopte une loi anti-discrimination[1],[6].

Notes et références modifier

  1. a b et c (en) « Chile: equal rights bill fast-tracked following beating death of gay man. - Free Online Library », sur www.thefreelibrary.com (consulté le )
  2. a b et c (es) « Las renuncias que quiebran al Movilh », sur The Clinic - Reportajes, columnas, entrevistas y humor, (consulté le )
  3. « Manzana de la Discordia: La dictadura #LGBTI de Rolando Jimenez y el Movilh, por @elchedelosgays - VCC.CL », sur web.archive.org, (consulté le )
  4. (es) « Movimiento Unificado de Minorías Sexuales », Informe de Derechos Humanos y Discriminación,‎ (lire en ligne)
  5. (es) « Instalan en Valparaíso primera placa pública contra la homofobia | Emol.com », sur Emol, (consulté le )
  6. « Informe Movilh-Divine: La Justicia Que Merecen Las Victimas de Valparaiso », sur web.archive.org, (consulté le )

Liens externes modifier