Méaty Fleuron

Biographie
Nom de naissance	Rauscher
Activités	Actrice, artiste lyrique
Période d'activité	1895-1905
Fratrie	Lise Fleuron

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Méaty Fleuron (née Rauscher), souvent appelée M^lle Méaty, est une artiste de café-concert de la Belle Époque.

Elle est connue pour avoir joué des « rôles à maillot »^[1].

Biographie

Elle est la sœur de Lise Fleuron^[2]^,^[3]. En 1895, elle débute au Concert Européen^[4]. Elle chante au Bataclan et fait une tournée avec Paulus à Aix-les-Bains, en 1897^[5].

Représentations

1889 : On n'en parlera pas, revue de l'année de A. Lemonnier et Gardel, musique de Charles Malo, à l'Eldorado (19 décembre)
1891 : Fraternisons !, revue de l'année au théâtre des Menus-Plaisirs (10 décembre) : la commère^[6]
1892 : Articles de Paris, opérette en 3 actes de Maxime Boucheron, musique d'Edmond Audran, au théâtre des Menus-Plaisirs (mars) : Jeanne^[7]
1892 : Premier Paris, revue en 3 actes et 8 tableaux d'Albert Millaud et Charles Clairville, au théâtre des Variétés (octobre) : la commère^[8]
1893 : Le Talisman, opéra-comique en 3 actes et 5 tableaux d'Adolphe Dennery et Paul Burani, musique de Robert Planquette, au théâtre de la Gaîté (20 janvier) : Michelette
1894 : Le 3e Hussards, opéra-comique en 3 actes et 6 tableaux d'Antony Mars et Maurice Hennequin, musique de Justin Clérice, au théâtre de la Gaité (mars) : Christiane Petersen^[9]
1895 : Le Diable au couvent, folie-vaudeville de Celmar et Eugène Hugot au Concert Européen^[10]^,^[11]^,^[12].
1895 : Paris à tous les diables, revue de Celmar et Eugène Hugot, dans le rôle de la Commère, au Concert Européen^[4]^,^[13]^,^[14].
1896 : Fricoteurs, vaudeville de Plébins, à l'Alcazar de Marseille^[15].
1896 : Le Mannequin, pantomime de Fréderic Deslandes au Concert Européen^[16].
1896 : Le Fusilier Larifla, vaudeville de Gardel-Hervé au Concert Européen^[17].
1896 : La Cage à Coco, de Louis Battaille et Julien Sermet, au Casino d'Hammam Lif, Cassenoisette^[18] au Bataclan^[19]^,^[20].
1897 : Pavie, opéra-comique de Justin Clérice, livret de Léon Garnier, au Bataclan^[5], puis à l'Alhambra de Marseille, Fanfan^[21]^,^[22].
1897 : La Faridondon ou les refrains du siècle arrangés, de Paul Gavault et Victor de Cottens, au Trianon, 30 septembre^[23]^,^[24].
1899 : Paris boycocotté, revue à grand spectacle en 2 actes et 7 tableaux d'Eugène Héros et Charles Mougel, musique de Charles Raiter, à la Scala (23 décembre) : Chichi / le torero / Joli Gilles^[25]^,^[26]^,^[27]^,^[28].
1900 : La Revue Roulante, d'Eugène Héros et Albert Cellarius, musique d'Eugène Dédé, au Bataclan^[29]^,^[30]^,^[31].
1900 : Madame Méphisto, fantaisie-féérie en 2 actes et 7 tableaux d'Hector Monréal et Henri Blondeau, à Parisiana (janvier) : Mme Méphisto
1901 : Vite… Vite… à Parisiana !, revue de Francisque Verdellet et Raoul Cinoh, à Parisiana^[32].
1901 : Tout le monde sur le pont !, revue à grand spectacle de Paul Gavault et Jean Varney, aux Ambassadeurs (23 juillet)^[33]^,^[34]^,^[35].
1902 : La Gran Via, zarzuela en un acte de Felipe Perez, adaptation de Maurice Ordonneau, musique de Federico Chueca et Valverde, au théâtre de l'Olympia (mai)^[36]
1905 : La Revue de la Scala, à la Scala^[1].
1907 : La Revue de la Femme, revue en 2 actes et 8 tableaux de Lucien Boyer et Henri Battaille, au Moulin-Rouge (septembre)
1908 : L'Année en l'air, revue en 2 actes et 10 tableaux d'André Mouëzy-Éon et Henri Battaille, à l'Apollo (19 décembre)
1909 : Vas-y, mon Prince !, fantaisie à grand spectacle d'Henry de Gorsse et Georges Nanteuil, à La Cigale (mars)

Iconographie

Ses photographies sont publiées dans le catalogue La Référence des portraits contemporains, publié par la Librairie Nilsson, en 1899^[37] et 1900^[38].

Son image est utilisée pour des publicités pour des cigarettes en Espagne^[39] et des conserves au Portugal^[40].

Notes et références

↑ ^{a et b} Gustave-Joseph-Alphonse Witkowski et Lucien Nass, Le nu au théâtre depuis l'antiquité jusqu'à nos jours, 1909 (lire en ligne), p. 214.
↑ Gustave-Joseph-Alphonse Witkowski, Tetoniana. Les seins dans l'histoire, 1898-1907 (lire en ligne), p. 276.
↑ « Gil Blas », sur Gallica, 26 février 1900 (consulté le 18 mai 2021)
↑ ^{a et b} « Annuaire des artistes et de l'enseignement dramatique et musical », sur Gallica, 1896 (consulté le 20 mai 2021)
↑ ^{a et b} Paulus, Trente ans de Café-concert : Souvenirs recueillis par Octave Pradels, Paris, Société d’Édition et de Publications, 352 p. (lire en ligne).
↑ La revue parisienne. Fraternisons ! Le Gaulois, 11 décembre 1891, p. 3, à lire en ligne sur Gallica.
↑ Les premières. Théâtre des Menus-Plaisirs. Le Gaulois, 18 mars 1892, p. 3, à lire en ligne sur Gallica.
↑ Les premières. Théâtre des Variétés. Le Gaulois, 28 octobre 1892, p. 3, à lire en ligne sur Gallica.
↑ Les premières. Théâtre de la Gaité. Le Gaulois, 15 mars 1894, p. 3, à lire en ligne sur Gallica.
↑ « L'Intransigeant », sur Gallica, 24 novembre 1895 (consulté le 19 mai 2021)
↑ « Le Radical », sur Gallica, 7 décembre 1895 (consulté le 19 mai 2021)
↑ « L'Art lyrique et le music-hall », sur Gallica, 16 février 1896 (consulté le 20 mai 2021)
↑ « L'Intransigeant », sur Gallica, 7 décembre 1895 (consulté le 19 mai 2021)
↑ « Le Radical », sur Gallica, 14 décembre 1895 (consulté le 19 mai 2021)
↑ « L'Art lyrique et le music-hall », sur Gallica, 1896 (consulté le 20 mai 2021)
↑ « L'Art lyrique et le music-hall », sur Gallica, 22 mars 1896 (consulté le 20 mai 2021)
↑ « L'Art lyrique et le music-hall », sur Gallica, 5 avril 1896 (consulté le 20 mai 2021)
↑ « La Dépêche tunisienne », sur Gallica, 19 juillet 1896 (consulté le 20 mai 2021)
↑ « L'Art lyrique et le music-hall », sur Gallica, 1896 (consulté le 18 mai 2021)
↑ « L'Art lyrique et le music-hall », sur Gallica, 6 décembre 1896 (consulté le 20 mai 2021)
↑ « La Vedette », sur Gallica, 13 mars 1897 (consulté le 19 mai 2021)
↑ « L'Art lyrique et le music-hall », sur Gallica, 1896 (consulté le 20 mai 2021)
↑ « L'Art lyrique et le music-hall », sur Gallica, 1896 (consulté le 20 mai 2021)
↑ « L'Opéra », sur Gallica, octobre 1897 (consulté le 20 mai 2021)
↑ « Le Figaro », sur Gallica, 23 décembre 1899 (consulté le 21 mai 2021)
↑ « Le Figaro », sur Gallica, 26 décembre 1899 (consulté le 21 mai 2021)
↑ « L'Intransigeant », sur Gallica, 27 décembre 1899 (consulté le 19 mai 2021)
↑ « Gil Blas », sur Gallica, 26 janvier 1900 (consulté le 18 mai 2021)
↑ « L'Intransigeant », sur Gallica, 6 juin 1900 (consulté le 19 mai 2021)
↑ « Le Journal », sur Gallica, 6 juin 1900 (consulté le 22 mai 2021)
↑ « Le Figaro », sur Gallica, 22 juin 1900 (consulté le 21 mai 2021)
↑ « Le Journal », sur Gallica, 13 mai 1901 (consulté le 22 mai 2021)
↑ « Le Figaro », sur Gallica, 24 juillet 1901 (consulté le 21 mai 2021)
↑ « Le Gaulois », sur Gallica, 24 juillet 1901 (consulté le 21 mai 2021)
↑ « Le Journal », sur Gallica, 24 juillet 1901 (consulté le 22 mai 2021)
↑ Affiche originale de Louis Galice à lire en ligne sur Gallica.
↑ La Référence des portraits contemporains, Paris, Librairie Nilsson, 1899 (lire en ligne).
↑ La Référence des portraits contemporains, Paris : Librairie Nilsson, 1900 (lire en ligne), p. 93, 293, 371 et 375.
↑ (es) Alejandro Butera, Pioneros Del Tabaco, 1^er mai 2019 (lire en ligne)
↑ (pt) « Victorian Trade Cards da Real Fábrica de Conservas de Mattosinhos – Méaty Fleuron – Conservas de Portugal by Can the Can » (consulté le 19 mai 2021)

Voir aussi

Bibliographie

: documents utilisés comme source pour la rédaction de cet article :

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

Méaty Fleuron, sur Wikimedia Commons

(en) « Boudoir Cards - Belle Epoque Postcards - Méaty Fleuron », sur helmut-schmidt-online.de (consulté le 17 mai 2021).
« Méaty Fleuron - Cliché Oricelly », sur Geneanet (consulté le 20 mai 2021).
(pt) « Victorian Trade Cards da Real Fábrica de Conservas de Mattosinhos – Méaty Fleuron – Conservas de Portugal by Can the Can » (consulté le 17 mai 2021).

[:0-1] {a et b} Gustave-Joseph-Alphonse Witkowski et Lucien Nass, Le nu au théâtre depuis l'antiquité jusqu'à nos jours, 1909 (lire en ligne), p. 214.

[2] Gustave-Joseph-Alphonse Witkowski, Tetoniana. Les seins dans l'histoire, 1898-1907 (lire en ligne), p. 276.

[3] « Gil Blas », sur Gallica, 26 février 1900 (consulté le 18 mai 2021)

[:2-4] {a et b} « Annuaire des artistes et de l'enseignement dramatique et musical », sur Gallica, 1896 (consulté le 20 mai 2021)

[:1-5] {a et b} Paulus, Trente ans de Café-concert : Souvenirs recueillis par Octave Pradels, Paris, Société d’Édition et de Publications, 352 p. (lire en ligne).

[6] La revue parisienne. Fraternisons ! Le Gaulois, 11 décembre 1891, p. 3, à lire en ligne sur Gallica.

[7] Les premières. Théâtre des Menus-Plaisirs. Le Gaulois, 18 mars 1892, p. 3, à lire en ligne sur Gallica.

[8] Les premières. Théâtre des Variétés. Le Gaulois, 28 octobre 1892, p. 3, à lire en ligne sur Gallica.

[9] Les premières. Théâtre de la Gaité. Le Gaulois, 15 mars 1894, p. 3, à lire en ligne sur Gallica.

[10] « L'Intransigeant », sur Gallica, 24 novembre 1895 (consulté le 19 mai 2021)

[11] « Le Radical », sur Gallica, 7 décembre 1895 (consulté le 19 mai 2021)

[12] « L'Art lyrique et le music-hall », sur Gallica, 16 février 1896 (consulté le 20 mai 2021)

[13] « L'Intransigeant », sur Gallica, 7 décembre 1895 (consulté le 19 mai 2021)

[14] « Le Radical », sur Gallica, 14 décembre 1895 (consulté le 19 mai 2021)

[15] « L'Art lyrique et le music-hall », sur Gallica, 1896 (consulté le 20 mai 2021)

[16] « L'Art lyrique et le music-hall », sur Gallica, 22 mars 1896 (consulté le 20 mai 2021)

[17] « L'Art lyrique et le music-hall », sur Gallica, 5 avril 1896 (consulté le 20 mai 2021)

[18] « La Dépêche tunisienne », sur Gallica, 19 juillet 1896 (consulté le 20 mai 2021)

[19] « L'Art lyrique et le music-hall », sur Gallica, 1896 (consulté le 18 mai 2021)

[20] « L'Art lyrique et le music-hall », sur Gallica, 6 décembre 1896 (consulté le 20 mai 2021)

[21] « La Vedette », sur Gallica, 13 mars 1897 (consulté le 19 mai 2021)

[22] « L'Art lyrique et le music-hall », sur Gallica, 1896 (consulté le 20 mai 2021)

[23] « L'Art lyrique et le music-hall », sur Gallica, 1896 (consulté le 20 mai 2021)

[24] « L'Opéra », sur Gallica, octobre 1897 (consulté le 20 mai 2021)

[25] « Le Figaro », sur Gallica, 23 décembre 1899 (consulté le 21 mai 2021)

[26] « Le Figaro », sur Gallica, 26 décembre 1899 (consulté le 21 mai 2021)

[27] « L'Intransigeant », sur Gallica, 27 décembre 1899 (consulté le 19 mai 2021)

[28] « Gil Blas », sur Gallica, 26 janvier 1900 (consulté le 18 mai 2021)

[29] « L'Intransigeant », sur Gallica, 6 juin 1900 (consulté le 19 mai 2021)

[30] « Le Journal », sur Gallica, 6 juin 1900 (consulté le 22 mai 2021)

[31] « Le Figaro », sur Gallica, 22 juin 1900 (consulté le 21 mai 2021)

[32] « Le Journal », sur Gallica, 13 mai 1901 (consulté le 22 mai 2021)

[33] « Le Figaro », sur Gallica, 24 juillet 1901 (consulté le 21 mai 2021)

[34] « Le Gaulois », sur Gallica, 24 juillet 1901 (consulté le 21 mai 2021)

[35] « Le Journal », sur Gallica, 24 juillet 1901 (consulté le 22 mai 2021)

[36] Affiche originale de Louis Galice à lire en ligne sur Gallica.

[37] La Référence des portraits contemporains, Paris, Librairie Nilsson, 1899 (lire en ligne).

[38] La Référence des portraits contemporains, Paris : Librairie Nilsson, 1900 (lire en ligne), p. 93, 293, 371 et 375.

[39] (es) Alejandro Butera, Pioneros Del Tabaco, 1^er mai 2019 (lire en ligne)

[40] (pt) « Victorian Trade Cards da Real Fábrica de Conservas de Mattosinhos – Méaty Fleuron – Conservas de Portugal by Can the Can » (consulté le 19 mai 2021)

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