Lucius Gellius Publicola (consul en -36)

consul romain en 36 av. J.-C.
Lucius Gellius Publicola
Fonctions
Consul
avec Marcus Cocceius Nerva
Sénateur romain
Questeur
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata
Lieu inconnuVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
L. Gellius L.f.L.n. PoplicolaVoir et modifier les données sur Wikidata
Époque
République romaine tardive (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Père
Mère
Polla (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Valeria (d) (demi-soeur)
Valeria (d) (sœur utérine)
Marcus Valerius Messalla Corvinus (frère utérin)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Sempronia (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Gens
Gellii (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

Lucius Gellius Publicola est un homme politique de la fin de la République romaine, consul en 36 av. J.-C. Il est par ailleurs accusé à de multiples reprises de conspiration et de traîtrise selon les auteurs antiques, s'en sortant indemne à chaque fois.

Famille modifier

Il est le fils de Lucius Gellius Publicola, consul en 72 av. J.-C., et de Polla.

Il épouse Sempronia, une sœur de Lucius Sempronius Atratinus, consul en 34 av. J.-C., un fidèle d'Antoine qui le trahit peu avant Actium[1].

Biographie modifier

Il est accusé de commettre l'inceste avec sa belle-mère et de conspirer contre la vie de son père, mais bien que ce dernier soit presque convaincu de sa culpabilité, il l'autorise à plaider sa cause devant un grand nombre de sénateurs et, en conséquence de leurs avis, il est innocenté[a 1].

Après la mort de César en 44 av. J.-C., il embrasse la cause républicaine, soutenant Marcus Junius Brutus en Asie. Accusé d'avoir participé à un complot visant à attenter à la vie de Brutus, il est pardonné grâce à l'intervention de son futur demi-frère Marcus Valerius Messalla Corvinus. Peu après, il est accusé d'être membre d'une conspiration en vue d'assassiner Caius Cassius Longinus, mais il y réchappe une nouvelle fois, grâce à l'intervention de sa mère Polla[a 2],[a 3].

Gellius, cependant, trahit le camp républicain et se tourne vers les triumvirs Antoine et Octavien. Alors qu'il est à leur service, des monnaies sont frappées à son nom, où il apparaît avec le titre « QP », c'est-à-dire « Quaestor Propraetore » (questeur propréteur)[2]. Il est récompensé par les triumvirs en obtenant le consulat pour l'an 36 av. J.-C.[a 4]

Dans la guerre entre Octavien et Antoine, il choisit ce dernier, et commande le flanc droit de la flotte de Marc Antoine lors de la bataille d'Actium. Il est peut-être mort durant cette bataille, étant donné que l'on ne fait plus mention de lui ensuite[a 5],[a 6].

Références modifier

  • Sources modernes
  1. Ronald Syme, The Roman Revolution, 1939, p. 269.
  2. Joseph Hilarius Eckhel, Doctrina numorum veterum, vol. V, 1792-1798, p. 223.
  • Sources antiques
  1. Valère Maxime, Factorum et Dictorum Memorabilium Libri Novem, V, 9, 1.
  2. Dion Cassius, Histoire romaine, XLVII, 24.
  3. Tite Live, Periochae, 122.
  4. Dion Cassius, Histoire romaine, XLIX, 24.
  5. Plutarque, Antoine, 65-66.
  6. Velleius Paterculus, Histoire romaine, II, 85.

Voir aussi modifier