Louis Krzyzkowski

Biographie
Naissance	2 janvier 1898 Poznań
Décès	29 juin 1944 (à 46 ans) Rillieux
Sépulture	Cimetière du mémorial des maquis de l'Ain et de la Résistance
Nationalité	française

Autres informations
Distinction	Mort pour la France

Vue de la sépulture.

Louis Krzyzkowski, né le 2 janvier 1898 à Poznań — aujourd'hui en Pologne — et mort le 29 juin 1944 à Rillieux, fusillé par la Milice française^[1], est une victime de la Shoah.

Le rapport de gendarmerie n^o 814 de la gendarmerie de Sathonay du 4 novembre 1944, le présente comme fabricant de jouets, domicilié au 19, rue Lecoq, à Sèvres^[2].

Circonstances du décès modifier

Article connexe : Exécution des sept Juifs au cimetière de Rillieux.

Au cours de la journée du 28 juin 1944, les miliciens lyonnais arrêtent^[3] un certain nombre de personnes juives^[3] ensuite incarcérées impasse Catelin, dans les locaux de la milice, à Lyon, parmi lesquelles Louis Krzyzkowski ; ces arrestations, en réaction à l'assassinat du secrétaire d'État à l'Information de Vichy Philippe Henriot, assassiné par des résistants (s'étant fait passer pour des miliciens), à Paris, le 28 juin 1944^[4].

Le 29 juin 1944 au matin, Henri Gonnet, un milicien aux ordres de Touvier, fait sortir^[3] sept prisonniers juifs^[3] de la cellule, dont Louis Krzyzkowski. Ils sont emmenés dans une camionnette au cimetière de Rillieux^[3] où ils sont fusillés vers 5h30 du matin^[3].

Inhumation modifier

Articles connexes : Mémorial des maquis de l'Ain et de la Résistance et Inhumés du mémorial des maquis de l'Ain et de la Résistance.

Louis Krzyzkowski est inhumé au Val d'Enfer^[5], le mémorial des maquis de l'Ain et de la Résistance (tombe 71).

Louis Kryzkowski^{[Note 1]}, 46 ans
Stèle commémorative au cimetière de Rillieux-la-Pape
Tombe de Louis Krzyzkowski à Cerdon.

Notes et références modifier

Notes modifier

↑ L'inscription comporte une faute : est inscrit Kryzkowski au lieu de Krzyzkowski.

Références modifier

↑ Biographie sur Le Maitron
↑ Rapport 814 du 4 novembre 1944 de la brigade de gendarmerie de Sathonay in Le Livre noir des crimes nazis dans l'Ain pendant l'Occupation, Édition du Bastion, 2004, 132 p. (ASIN 2745503030, présentation en ligne), p. 71.
↑ ^{a b c d e et f} « Lyon 1942-1944 », sur jewishtraces.org (consulté le 18 avril 2011).
↑ (en) Carroll Franklin Terrell, À companion to the Cantos of Ezra Pound, vol. 2, t. 2, Berkeley ; Los Angeles ; London/Orono, Me, University of California, 1980-1984, 800 p. (ISBN 978-0-520-04731-0 et 0-520-04731-1, lire en ligne), p. 465.
↑ « Louis KRZYZKOWSKI », sur Memorialgenweb.org (consulté le 19 avril 2011).

Liens externes modifier

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Louis Krzyzkowski, sur Wikimedia Commons

Ressource relative à la vie publique :
- « Maitron »

[6] L'inscription comporte une faute : est inscrit Kryzkowski au lieu de Krzyzkowski.

[1] Biographie sur Le Maitron

[2] Rapport 814 du 4 novembre 1944 de la brigade de gendarmerie de Sathonay in Le Livre noir des crimes nazis dans l'Ain pendant l'Occupation, Édition du Bastion, 2004, 132 p. (ASIN 2745503030, présentation en ligne), p. 71.

[Lyon_1942-1944-3] {a b c d e et f} « Lyon 1942-1944 », sur jewishtraces.org (consulté le 18 avril 2011).

[4] (en) Carroll Franklin Terrell, À companion to the Cantos of Ezra Pound, vol. 2, t. 2, Berkeley ; Los Angeles ; London/Orono, Me, University of California, 1980-1984, 800 p. (ISBN 978-0-520-04731-0 et 0-520-04731-1, lire en ligne), p. 465.

[5] « Louis KRZYZKOWSKI », sur Memorialgenweb.org (consulté le 19 avril 2011).

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[Note 1]