Paul Bruchési
Paul Bruchési, de son nom baptismal Louis-Joseph-Paul-Napoléon, né le et décédé le à Montréal, est un ecclésiastique canadien. Il est archevêque de Montréal de 1897 à 1939.
Paul Bruchési | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Naissance | Montréal (Canada-Uni) |
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Ordination sacerdotale | ||||||||
Décès | (à 83 ans) Montréal (Québec) |
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Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination épiscopale | par Louis-Nazaire Bégin |
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Dernier titre ou fonction | Archevêque émérite de Montréal | |||||||
Archevêque de Montréal | ||||||||
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(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
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Biographie
modifierComme Lartigue et Fabre, deux de ses prédécesseurs, Paul Bruchési est né à Montréal, le pour sa part.
À la fin de son cours classique qu'il fit au Collège de Montréal, Paul Bruchési se rendit à Issy, en France, pour y achever sa philosophie. L'année suivante, 1875, il entrait, à Rome, au Séminaire français, et suivait pendant trois ans les cours de théologie au Collège Romain, et de droit canonique à l'Appollinaire.
La prêtrise lui fut conférée par le cardinal Monaco, dans l'insigne basilique majeure de Saint-Jean-de-Latran, mère de toutes les églises. Dès son retour au Canada, Fabre le choisissait pour son secrétaire privé.
Mais la réputation de savoir et d'éloquence de M. Bruchési avait franchi les limites du diocèse. Avec l'assentiment de Fabre, le cardinal Taschereau l'appela à Québec pour lui confier la chaire de dogme à l'Université Laval.
En 1885, à son retour d'un second voyage en Europe, les paroisses de Sainte-Brigide et de Saint-Joseph, à Montréal, eurent les prémices d'un ministère plein d'espérances. Il fut bientôt rappelé à l'archevêché. [1]
Réalisations
modifierDans l'espace de cinq à six ans, il devint chanoine titulaire de la cathédrale, supérieur ecclésiastique des Sœurs de Sainte-Anne de Lachine, vice-recteur par intérim de l'Université Laval, commissaire du gouvernement de la Province de Québec à l'exposition universelle de Chicago, président de la commission des écoles catholiques de Montréal, directeur des missions établies dans la ville de Montréal en faveur des Orientaux et des Italiens, promoteur du premier concile de la province ecclésiastique de Montréal, etc.
Le Souverain-Pontife l'a placé sur le siège archiépiscopal de Ville-Marie. Élu archevêque le , il a été sacré à Montréal, en l'église cathédrale, le suivant, par le cardinal L.-N. Bégin. Préconisé au consistoire du , Bruchési a été décoré du pallium le , dans l'église de Notre-Dame.
En ce qui concerne les soins de santé, il participe à la création de l’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal en 1898 et en 1907, de l’Hôpital Sainte-Justine, fondée par Irma Levasseur et Justine Lacoste-Beaubien, premier hôpital pédiatrique canadien-français de la province.
Il est à l'initiative de l'important congrès eucharistique de Montréal de 1910.
Première Guerre mondiale
modifierEn 1917, il s'oppose à la conscription de militaires québécois pour la Première Guerre mondiale, supplie le premier ministre Robert Borden de renoncer à la loi sur le service militaire[1].
Ouvrages publiés
modifier- Les conférenciers de Notre-Dame de Paris : conférence faite à l'Institut canadien de Québec, 1884
- Vie de la Vénérable mère d'Youville, fondatrice des sœurs de la charité de Montréal, suivie d'un historique de son institut, 1900
- Histoire de la paroisse de Saint-Liguori, comté de Montcalm, P.Q., 1852-1902 avec une notice biographique du saint patron, 1902
- Histoire de la Révérende mère Marie Séraphine du divin Cœur de Jésus, fondatrice et prieure du premier carmel du Canada, 1908
Notes et références
modifierLiens externes
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- Ressource relative à la recherche :
- Ressource relative à la religion :
- « BRUCHÉSI, PAUL (baptisé Louis-Joseph-Paul-Napoléon ; Napoléon) », sur biographi.ca (consulté le )