Le Malin (contre-torpilleur)

navire de guerre

Le Malin était l'un des six contre-torpilleurs de la Marine nationale française de la classe Le Fantasque ayant été construits dans les années 1930. Reclassé croiseur léger après sa modernisation en 1943 aux États-Unis, il faisait partie, avec ceux de sa classe, des navires les plus rapides du monde[1], pouvant atteindre et soutenir une vitesse de plus de 40 nœuds. Des six de sa classe, il fut le premier lancé et le dernier rayé des listes de la Flotte.

Le Malin
illustration de Le Malin (contre-torpilleur)
Le Fantasque, sister-ship du Malin après modernisation aux États-Unis

Type Contre-torpilleur
Classe Le Fantasque
Histoire
A servi dans  Marine nationale
Commanditaire Marine française
Chantier naval La Seyne-sur-Mer
Commandé 1930
Quille posée novembre 1931
Lancement 17 août 1933
Équipage
Commandant du Vignaux (1941)
Équipage 13 officiers
210 marins
Caractéristiques techniques
Longueur 132,40 m
Maître-bau 13,20 m
Tirant d'eau 5,3 m
Déplacement 2 569 à 3 800 tonnes
Propulsion vapeur
4 chaudières au mazout
2 groupes de turbines Parsons
2 hélices
Puissance prévue 74 000 ch
atteinte 101 876 ch
Vitesse 40 nœuds à PMP, 43 nœuds à feux poussés
Caractéristiques militaires
Armement 5 canons de 138 mm
4 canons AA de 37 mm
4 mit. de 13,2 mm
9 TLT de 550 mm
2 grenadeurs de sillage (40 mines)
Rayon d'action 5 000 milles à 15 nœuds
3 000 milles à 21 nœuds
1 750 milles à 26 nœuds
800 milles à 40 nœuds
Pavillon France

Comptant quatre citations à l'ordre de l'Armée de mer, il s'est particulièrement illustré lors de la Seconde Guerre mondiale, et ce jusqu'à un abordage accidentel avec Le Terrible en . Réparé, il reprit du service actif (participation au printemps 1946 à la commémoration de la Bataille de Narvik) en 1951 et 1952 en Indochine puis en France. Sera définitivement condamné et démantelé en 1976.

Histoire

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Premières campagnes

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Au déclenchement du conflit, il fait partie de la Force de Raid.

Narvik. Dakar. Afrique du nord. États-Unis. Grèce. Italie. Corse. Débarquement en Provence.

Rénovation

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Aux États-Unis en 1943.

Bataille d'Ist (29 février 1944)

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Engagement naval en mer Adriatique, entre les îles de Škarda et Molat, au large de l'île d'Ist, le 29 février 1944, entre les croiseurs légers des Forces navales françaises libres et d'une flottille de la Kriegsmarine escortant un cargo.

Fin de la Seconde Guerre mondiale

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En disponibilité armée en 1945, avant de reprendre de 1951 à 1952 une activité d'escorteur en Indochine.

Guerre d'Indochine

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De 1951 à 1952 Le Malin assure l'escorte du porte-avions Arromanches en Indochine. Sera mis en réserve le .

Destin final

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Désarmé à son retour d'Indochine, Le Malin est affecté d' à comme annexe à l'École navale pour l'instruction des élèves officiers. Il a ensuite servi de ponton dans le port militaire de Brest jusqu'à son retrait des listes de la Marine, le . La coque, numérotée Q 359, a alors été utilisée comme brise-lames à l'embouchure du Scorff à Lorient puis vendue pour la ferraille en 1976 à la société Bonturi et démantelée.

Notes et références

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  1. Le Terrible, navire jumeau du Malin, a atteint une vitesse de 45,02 nœuds lors de ses essais, record mondial pour les bâtiments de sa catégorie.

Bibliographie

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  • Paul Carré, « Le Fantasque » - L'Odyssée de la 10e DCL, Marines édition, dépôt légal , (ISBN 2-909675-25-4)
  • Pierre Bassot, Une vie de Malin - Mémoires d'un croiseur léger, Éditions du Pen Duick, dépôt légal , (ISBN 2-85-513-114-6)
  • Henri Darrieus et Jean Quéguiner, Historique de la Marine française (1922-1942), Éditions l'Ancre de Marine, dépôt légal 2e trimestre 1996, (ISBN 2-84141-103-6)
  • Henri Darrieus et Jean Quéguiner, Historique de la Marine française (-), Éditions l'Ancre de Marine, dépôt légal 2e trimestre 1994, (ISBN 2-905970-80-4)
  • Jean Meyer et Martine Acerra, Histoire de la marine française : des origines à nos jours, Rennes, Ouest-France, , 427 p. [détail de l’édition] (ISBN 2-7373-1129-2, BNF 35734655)
  • Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d’Histoire maritime, Paris, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1508 p. (ISBN 2-221-08751-8 et 2-221-09744-0).
  • Alain Boulaire, La Marine française : De la Royale de Richelieu aux missions d'aujourd'hui, Quimper, éditions Palantines, , 383 p. (ISBN 978-2-35678-056-0)
  • Rémi Monaque, Une histoire de la marine de guerre française, Paris, éditions Perrin, , 526 p. (ISBN 978-2-262-03715-4)
  • Jean-Michel Roche, Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, t. II : 1870-2006, Millau, Rezotel-Maury, , 591 p. (ISBN 2-9525917-1-7, lire en ligne)

Articles connexes

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