Lambda-calcul simplement typé

variante du lambda-calcul avec des types

Le lambda-calcul simplement typé est une variante du lambda-calcul qui se différencie de ce dernier par la présence de types. Il a été développé par Alonzo Church pour pallier l'incohérence du lambda-calcul non typé, due au paradoxe de Curry, et servir de fondements aux mathématiques.

Le lambda-calcul simplement typé partage un lien fort avec la logique propositionnelle minimale au travers de l'isomorphisme de Curry-Howard[1]. Il peut également être vu comme une version simplifiée d'un langage de programmation fonctionnelle. De plus, toutes les fonctions définissables dans le lambda-calcul simplement typé terminent : le lambda-calcul est fortement normalisant.

Introduction

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Le lambda-calcul pose comme primitive la notion de fonction. Si   est une expression,   représente la fonction   définie par l'équation  , et si   et   sont deux expressions,   désigne l'application de   à  . Enfin, le lambda-calcul possède une notion dite de réduction qui correspond à effectuer une étape de calcul.

Par analogie,   pourrait désigner la fonction qui renvoie le double de son argument, et   est la suite des étapes de calcul pour calculer cette fonction en  . On peut définir et utiliser des types de données dans le lambda-calcul, notamment les entier naturels, les paires ou les listes. Néanmoins, tous les calculs ne terminent pas :   présente la propriété que  , et de plus, si   est un terme, il existe un terme   tel que  . Pour reprendre l'analogie précédente, pour  , un tel   vérifierait  , ce qui est impossible pour un entier naturel. L'introduction d'une discipline de types permet de résoudre ces deux problèmes, au prix d'une expressivité moindre.

Syntaxe

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Il y a deux sortes d'objets dans le lambda-calcul simplement typé : les types, qui correspondent à des types de donnée en informatique et à des propositions en logique, et les termes qui correspondent à des programmes ou à des démonstrations. On notera   ce système.

On suppose donné un ensemble de variables de types, qu'on note par des lettres grecques   Les types du lambda-calcul simplement typé sont désignés par les lettres   et sont formés par[2],[3] :

  • les variables de types   ;
  • si   et   sont des types,   est le type des fonctions de   vers  .

Les variables seront notées par des lettres minuscules   tandis que les termes seront notés   Les termes sont formés ainsi[2],[3] :

  • Les variables   sont des termes ;
  • Si   est un type et   un terme,   est un terme qui représente la fonction qui à   de type   associe l'expression  . On peut voir ça comme l'abstraction de   dans l'expression   ;
  • Si   et   sont des termes,   est un terme qui correspond à l'application de la fonction   à l'expression  .

De plus, on considèrera que l'application est associative à gauche, c'est-à-dire qu'on notera   pour  .

Règles de typage

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On introduit la notation  [2], où   est une liste de paires de la forme    est une variable et   un type,   est un terme et   un type. Elle se lit « dans le contexte  , le terme   a pour type   ». Par exemple,   se lit « si   est une variable de type  , la fonction qui à   de type   associe la valeur   est une fonction qui envoie les éléments de   dans   ».

Une règle de la forme   doit se comprendre comme « si  , ...,  alors   ». En particulier,   signifie que   est toujours vrai.

 
 
 

Le lambda-calcul présenté ici correspond, sous la correspondance de Curry-Howard, à la logique minimale.

Typage à la Church et typage à la Curry

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La présentation ici donnée correspond au typage à la Church[4], ou typage explicite, c'est-à-dire qu'un terme donné a au plus un seul type. Il existe une autre façon de présenter le lambda-calcul simplement typé, c'est le typage à la Curry[4], ou typage implicite. Les règles de typage restent les mêmes, mais les termes sont ceux du lambda-calcul pur : notamment, l'abstraction se note  . Par exemple, avec un typage à la Church,   a pour type  , tandis qu'avec un typage à la Curry,   a tous les types de la forme  . L'opération qui consiste à trouver le type le plus général qui convient pour un lambda-terme donné, si un tel type existe, s'appelle l'inférence de types[5].

Réduction

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Tout comme le lambda-calcul non typé, le lambda-calcul simplement typé identifie les termes  -équivalents et définit la substitution de façon similaire. De même, on peut définir pour le lambda-calcul simplement typé une notion de réduction[6], qui correspond à une opération de réécriture représentant une étape de calcul :

  •   ;
  •   si   n'est pas libre dans   ;

Une des règles est étiquetée  , elle correspond à une règle de calcul. La réduction associée est nommée  -réduction. L'autre est étiquetée  , elle correspond à une simplifications : si  ,   et   se « comportent » pareil. On nomme cette réduction  -réduction. On note   si   ou   : c'est la  -réduction.

Enfin, si   est une réduction,   est sa clôture réflexive et transitive et   sa clôture réflexive, symétrique et transitive, c'est-à-dire que   s'il existe   tels que   et   s'il existe   tels que  ,   et pour tout   entre   et  ,   ou  .

Préservation du typage

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La  -réduction possède la propriété de préservation du typage[6] (en anglais : subject reduction) : si   et   alors  .

Normalisation forte

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Un terme est dit en forme normale s'il ne peut pas se réduire d'avantage[7]. La  -réduction possède la propriété de normalisation forte[8], c'est-à-dire que tous les termes sont fortement normalisables : il n'y a pas de suite infinie de réductions   Ainsi tout terme peut, en un nombre fini (potentiellement nul) d'étapes, être réduit en une forme normale. On dit aussi que la réduction est fortement normalisante. Si   et que   est en forme normale pour  , on dit que   est une  -forme normale de  . Comme l’énonce le paragraphe suivant, cette forme est unique pour la  -réduction et la  -réduction.

Confluence

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Une réduction est dite confluente si pour tous termes  ,   et   tels que   et  , il existe un terme   tel que   et  . La  -réduction et la  -réduction sont confluentes[9].

La confluence assure l'unicité de la forme normale pour la réduction : en effet, supposons   et   avec   et   en forme normale. Si   alors   puisque   ne peut pas se réduire. De même, si   alors  . Donc  .

Cela signifie qu'en partant d'un terme donné, l'ordre des  -réductions n'importe pas : quel que soit l'ordre de réduction choisi, en un nombre fini d'étapes, on atteindra une forme normale qui ne dépend pas de l'ordre des réductions. En revanche, l'ordre de réduction peut avoir une influence sur le nombre de réductions. Par exemple, si  , alors   atteint une forme normale en une étape en réduisant d'abord le premier rédex, tandis que   atteint la même forme normale en deux étapes, en réduisant d'abord le deuxième rédex.

De plus, on peut choisir de faire les  -réductions après les  -réductions ou bien faire les  -réductions après les  -réductions : si  , alors le  -rédex réduit dans la deuxième réduction était déjà présent dans  , et si   est en  -forme normale, il existe un terme   (non nécessairement unique) en  -forme normale tel que  [9].

Types produits

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On peut étendre la présentation précédente du lambda-calcul avec un typé unité et des produits de types[2], on le note alors  . On ajoute alors aux types un type unité  , qui possède un unique élément, et   et   sont des types, on ajoute le type   qui représente le produit des types   et  , dont les éléments sont des paires composées d'un élément de   et d'un de  .

De plus, on étend la syntaxe des termes :

  • L'unique terme du type unité, se note   ;
  • Si   et   sont des termes, le terme  , représente la paire dont la première composante est   et la deuxième   ;
  • Si   est un terme et  , la  -ème projection de la paire   se note  .

Les règles de typages correspondantes sont[2] :

 
 
 
 

On peut également ajouter des règles de calcul sur les produits[6], à savoir :

  •   ;
  •  .

Il est aussi possible d'ajouter des règles   à ce lambda-calcul[6] :

  •   ;
  •   si   est de type  .

Mais celles-ci ne se comportent pas aussi bien que dans le cas sans type unité. En effet, si la  -réduction reste confluente[9], la  -réduction ne l'est plus, comme le montre l'exemple suivant[9], où   :

  •   ;
  •   ;
  • mais   et   sont tous deux en forme normale, donc ils ne peuvent pas se réduire vers un terme commun.

En revanche toutes ces réductions continuent à préserver le typage[6] et à être fortement normalisantes[8].

Types sommes

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On peut également introduire dans le lambda-calcul simplement typé des types représentant respectivement la proposition toujours fausse ou le type vide, ainsi que la disjonction de deux propositions ou la somme de deux types[10],[11]. Pour cela, on ajoute à la syntaxe le type  , et si   et   sont deux types,   aussi. Le type   peut être vu comme des couples   avec   dans   ou dans   et   une étiquette indiquant la provenance de   :   ou  . Ce système se note  .

De plus, on ajoute à la syntaxe les termes suivants :

  • Si   est un type et   un terme,   est un terme, qui sera de type  . En effet, si   possède un élément, tous les autres types aussi.
  • Si   et   sont des types, et   un terme,   et   sont des termes correspondant aux injections respectives de   et   dans  .
  • Si   et   sont des types,  ,   et   des termes, alors   est un terme qui correspond à un filtrage par motif.

Ces nouveaux termes se typent comme suit :

 
 
 
 

On peut également ajouter des règles de réduction[11], mais il faut ajouter un nouveau type de règles : les conversions commutatives, notées  . Elles permettent d'identifier deux termes qui devraient désigner la même preuve, mais sont différents.

Les deux règles   correspondent au calcul du filtrage : si   provient de  , on renvoie    est remplacé par  , et on fait de même avec   et   si   provient de   :

  •   ;
  •  .

Les cinq règles suivantes   correspondent aux conversions commutatives pour   :

  •   ;
  •   ;
  •   ;
  •   ;
  • Si   et   sont de type  ,  .

Ces cinq règles   correspondent aux conversions commutatives pour la somme :

  •  ;
  •  ;
  •   ;
  •   ;
  •  .

Enfin, on peut aussi définir des règles   : la première règle   correspond à  , la deuxième à la somme.

  •   ;
  •  .

Les réductions   et   préservent le typage et sont fortement normalisantes. De plus,   est confluente.

Correspondance de Curry-Howard

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Les règles de typage du lambda-calcul simplement typé correspondent, une pour une, aux règles[12],[13] d'introductions et d'éliminations de la déduction naturelle pour la logique intuitionniste[14]. Cela permet d'établir une correspondance formelle entre preuves et programmes. Par exemple, les règles de l'implication en déduction naturelle sont :

 
 

  signifie que l'on « charge » l'hypothèse  , c'est-à-dire qu'on a le droit de l'utiliser comme hypothèse uniquement au-dessus de la barre.

C'est encore plus flagrant si l'on considère la présentation de la déduction naturelle avec des séquents, qui correspond exactement aux règles du lambda-calcul dans lesquelles on a enlevé les termes et les variables pour ne garder que les types.

 
 

En déduction naturelle, il existe une notion de simplification des preuves, appelée élimination des coupures[15],[16],[17]. Une coupure correspond à une règle d'introduction immédiatement suivie de la règle d'élimination correspondante. La procédure d'élimination des coupures correspond exactement à la relation  [18], permettant de faire le lien entre un calcul et une simplification de preuves. Ainsi, les résultats précédents — comme la confluence, la préservation du typage et la normalisation forte — sont aussi valides pour la déduction naturelle[18],[19].

Par exemple, si   est de type   et   de type  , la règle   du lambda-calcul simplement typé correspond exactement, dans la déduction naturelle, à la règle :

 

Sémantique

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On peut définir différentes sémantiques pour le lambda-calcul simplement typé, qui permettent à la fois d'étudier le lambda-calcul en tant que tel, ou d'étudier d'autres objets en utilisant le lambda-calcul simplement typé.

Catégorie cartésienne fermée

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On peut interpréter un jugement de typage du lambda-calcul simplement typé avec les produits   dans une catégorie cartésienne fermée[20]. Une catégorie cartésienne fermée est une catégorie qui possède un objet terminal, des produits et des objets exponentiels, qui représentent l'ensemble des morphismes d'un objet vers un autre. Cette correspondance entre lambda-calcul typé, déduction naturelle et catégorie cartésienne fermée est parfois connue sous le nom de correspondance de Curry-Howard-Lambek.

Plus généralement, Joachim Lambek et Dana Scott ont mis en évidence[21],[22] l'équivalence entre lambda-théories typées, c'est-à-dire les extensions de   avec éventuellement des constantes et des règles supplémentaires étendant  , et catégories cartésiennes fermées.

Si   assigne à chaque variable de type un objet d'une catégorie  , on peut définir une sémantique  [20] qui associe à un séquent   un morphisme   : l'interprétation des types envoie le type unité   sur l'objet terminal  , le produit de deux types   sur le produit catégorique des interprétations de chaque type   et le type   est envoyé sur  , où   désigne l'objet représentant les morphismes de   vers   dans la catégorie  . On peut étendre cette définition à un contexte : si  ,  . Pour les termes,

  • Si   est une variable et  ,   est la projection de   sur la composante représentée par   ;
  •   est envoyé sur l'unique morphisme de   vers   ;
  •   est envoyé sur  , qui désigne l'unique morphisme de   vers   induit par   et   ;
  •   est envoyé sur  , qui désigne la  -ème projection du morphisme   ;
  •   doit-être envoyé sur un morphisme  . Or   est un morphisme   et dans une catégorie cartésienne fermée, pour tout morphisme  , il existe un unique morphisme   représentant sa version curryfiée. On définit donc  .
  • Pour déterminer  , on remarque que   est un morphisme  , et   est un morphisme  . Or dans une catégorie cartésienne fermée, pour toute paire d'objets   et   il existe un morphisme d'évaluation  , qui est la counité de l'adjonction entre les foncteurs   et  . On définit donc  .

Cette sémantique est correcte[20] vis-à-vis de  , c'est-à-dire que si   alors  . De plus, elle est également complète[20], c'est-à-dire que si   pour toute interprétation alors  .

Dans cette sémantique, la substitution correspond à la composition[23] : si   et  ,

 

Ensembles

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Les ensembles et les fonctions entre eux forment une catégorie cartésienne close, où l'objet terminal   est le singleton (il y n'en a qu'un seul à unique isomorphisme près), le produit   est le produit cartésien de   et   et l'objet exponentiel   est l'ensemble des fonctions de   dans  . Harvey Friedman a montré que si   n'a pour valeurs que des ensembles infinis, la sémantique induite par   est complète[24],[25].

Domaines

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La théorie des domaines fournit un certain nombre de catégories cartésiennes fermées, comme celles des dcpo et  -cpo, ainsi que leurs versions pointées[26]. Cette théorie a notamment permis à Dana Scott de construire un modèle non-trivial  [27],[28] vérifiant  , modèle qui peut servir à interpréter le lambda-calcul non typé[29].

Espace cohérents

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Les espaces cohérents (en) forment également une catégorie cartésienne fermée. Ils ont été introduit par Jean-Yves Girard[30],[31] et c'est la découverte que le type des fonctions usuelles   pouvait s'écrire  , où   désigne l'implication linéaire et   une opération de copie, qui lui a inspiré la logique linéaire.

Extensions

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Logique classique

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Tout comme la logique intuitionniste, le lambda-calcul simplement typé ne démontre pas le tiers exclus  , pas plus que l'élimination de la double négation   ou la loi de Pierce  . Il existe plusieurs façons d'étendre le lambda-calcul pour obtenir un système équivalent à la logique classique[32] par la correspondance de Curry-Howard.

Une première méthode est celle de Timothy G. Griffith[33], qui consiste à ajouter une version typée de l'opérateur   de Matthias Felleisen[34] : si   est de type  , où   est défini comme  ,   est de type  . Cet opérateur peut aussi être munie de règles de réduction[35] :   et   si   n'est pas libre dans  . La variable   désigne ici une continuation, et   est un opérateur proche de call-with-current-continuation (en). Cet opérateur peut être traduit dans le lambda-calcul non typé avec une traduction CPS (en).

La méthode précédente se base sur la déduction naturelle intuitionniste. Michel Parigot a proposé une variante du lambda-calcul basé sur la déduction naturelle classique, dans laquelle il peut y avoir plusieurs formules à droite de   : le lambda-mu calcul (en)[36]. Dans son calcul, il y a deux types de termes, les termes nommés qui correspondent aux formules à droite du   et les termes innomés, qui correspondent aux termes à gauche du  . Un terme innomé peut être nommé par la construction  . Les termes innomés sont les termes du lambda-calcul usuel et ceux de la forme  , qui permette d'abstraire un terme nommé  .

Le lemme de Joyal[37] montre qu'il n'y a pas de correspondance de Curry-Howard-Lambek pour la logique classique : il énonce que si   est une catégorie cartésienne fermée munie d'un objet dualisant, c'est-à-dire un objet   tel que pour tout  , le morphisme   est un isomorphisme, alors   est un préordre. Cela signifie que toutes les preuves d'une même proposition sont égales, et donc que la réduction n'a pas d'intérêt.

Références

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  1. (en) William Alvin Howard, « The Formulae-as-Types Notion of Construction », To HB Curry: essays on combinatory logic, lambda calculus and formalism, Academic Press,‎ (lire en ligne)
  2. a b c d et e Selinger 2013, p. 46-47
  3. a et b Nederpelt et Geuvers 2014, p. 34
  4. a et b Nederpelt et Geuvers 2014, p. 36
  5. Nederpelt et Geuvers 2014, p. 65-66
  6. a b c d et e Selinger 2013, p. 57
  7. Selinger 2013, p. 12
  8. a et b Selinger 2013, p. 67
  9. a b c et d Selinger 2013, p. 58
  10. Selinger 2013, p. 61-63
  11. a et b Girard et al. 1989, p. 79-80
  12. Girard et al. 1989, p. 10 règles du fragment conjonctif et implicatif
  13. Girard et al. 1989, p. 72 règles du fragment disjonctif
  14. Girard et al. 1989, p. 19
  15. Girard et al. 1989, p. 13 pour le fragment conjonctif et implicatif
  16. Girard et al. 1989, p. 74 pour le fragment disjonctif
  17. Girard et al. 1989, p. 77-78 conversions commutatives pour le fragment disjonctif
  18. a et b Girard et al. 1989, p. 20-21 pour le fragment conjonctif et implicatif
  19. Girard et al. 1989, p. 78-79 pour le fragment disjonctif
  20. a b c et d Lambek et Scott 1988, p. 76
  21. Lambek et Scott 1988, p. 79
  22. Amadio et Curien 1998, p. 102
  23. Amadio et Curien 1998, p. 97
  24. (en) Harvey Friedman, « Equality between functionals », Logic Colloquium, Springer,‎ , p. 22–37 (ISBN 978-3-540-37483-1, DOI 10.1007/BFb0064870, lire en ligne, consulté le )
  25. Amadio et Curien 1998, p. 107
  26. Amadio et Curien 1998, p. 95
  27. Lambek et Scott 1988, p. 107
  28. Amadio et Curien 1998, p. 61
  29. Amadio et Curien 1998, p. 118
  30. Girard, Taylor et Lafont 1989, p. 55
  31. Amadio et Curien 1998, p. 335
  32. Selinger 2013, p. 65-66
  33. Timothy G. Griffin, « A formulae-as-type notion of control », Proceedings of the 17th ACM SIGPLAN-SIGACT symposium on Principles of programming languages, Association for Computing Machinery, pOPL '90,‎ , p. 47–58 (ISBN 978-0-89791-343-0, DOI 10.1145/96709.96714, lire en ligne, consulté le )
  34. (en) Matthias Felleisen, Daniel P. Friedman, Eugene Kohlbecker et Bruce Duba, « A syntactic theory of sequential control », Theoretical Computer Science, vol. 52, no 3,‎ , p. 205-237 (DOI https://doi.org/10.1016/0304-3975(87)90109-5)
  35. Jean Goubault-Larrecq, « Polycopié de lambda-calcul typé »
  36. (en) Michel Parigot, « λμ-Calculus: An algorithmic interpretation of classical natural deduction », Logic Programming and Automated Reasoning, Springer,‎ , p. 190–201 (ISBN 978-3-540-47279-7, DOI 10.1007/BFb0013061, lire en ligne, consulté le )
  37. (en) Samson Abramsky, « No-Cloning in Categorical Quantum Mechanics », dans Semantic Techniques in Quantum Computation, Cambridge University Press, , 1–28 p. (ISBN 978-0-521-51374-6, arXiv 0910.2401)

Bibliographie

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Articles connexes

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