Katie Mack

astrophysicienne et cosmologue australienne

Katherine J. Mack est une astrophysicienne, enseignante-chercheuse à l'Université d'État de Caroline du Nord, spécialisée dans l'étude de la matière noire et son rôle dans la naissance et la mort de l'Univers.

Katherine Mack
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (43 ans)
Surnom
KatieVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Union américaine d'astronomie
Institute of Physics
Astronomical Society of Australia (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Directeur de thèse
Site web
Blog officiel
Distinction
Prix mémorial Richtmyer (en) ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie modifier

Après un master en physique au California Institute of Technology en 2003 et un doctorat d'astrophysique à l'Université de Princeton en 2009[1], elle effectue un postdoctorat au Kalvi Institute for Cosmology, puis obtient en 2012 un Discovery Early Career Researcher Award à l'Université de Melbourne. Elle est depuis janvier 2018 assistante-professeure dans le Département de physique de l'Université d'État de Caroline du Nord[2].

En 2017, elle est choisie comme conférencière par l'Institut Australien de Physique en raison de ses contributions scientifiques notables au sujet des traces observables de l'évolution de l'Univers[3].

En 2018, elle est membre du jury du Nature Research Awards for Inspiring Science and Innovating Science de la revue Nature[4].

En 2019, elle est membre du jury du prix Alfred P. Sloan du Festival du film de Sundance, qui récompense un long-métrage à sujet technologique ou scientifique[5].

Elle publie son livre The End of Everything (Astrophysically Speaking)[6], dans lequel elle explore cinq hypothèses sur la fin de l'Univers[7].

À côté de ses activités de recherche, elle développe une intense activité de vulgarisation scientifique à travers des conférences grand public[8], des articles[9] et entretiens[10] dans la presse, ainsi qu'à travers son compte Twitter[11], qui est l'un des comptes d'astrophysique les plus influents sur le réseau[12]. Elle est également engagée dans la lutte contre le réchauffement climatique[13],[10], contre les discriminations dans le milieu académique[14] et pour la visibilité bisexuelle[15].

Notes et références modifier

  1. Tests of Early Universe Physics from Observational Astronomy
  2. (en) « Katherine (Katie) Mack », sur Department of Physics, NC State University, (consulté le ).
  3. (en-US) « Katie Mack is the 2017 Women in Physics lecturer; space films & podcasts; physics prizes; and more – Physics in April | Australian Institute of Physics » (consulté le )
  4. « Judges and Ambassadors », sur Nature Research Awards for Inspiring Science and Innovating Science (consulté le ).
  5. (en) Sundance film festival, « Sundance Film Festival: Juries, Awards Night Host Announced », sur www.sundance.org (consulté le )
  6. (en) Katie Mack, The End of Everything (Astrophysically Speaking), 240 pages, août 2020, Scribner (éditions Simon & Schuster) aux États-Unis et Allen Lane en Grande Bretagne, réimprimé mai 2021 chez Penguin Book ; traduit en français : Comment tout finira (astrophysiquement parlant), 272 pages, septembre 2021, éditions Quanto (Presses polytechniques et universitaires romandes) présentation en ligne.
  7. (en) « Book Deals: Week of January 29, 2018 », sur Publishers Weekly, (consulté le ).
  8. « Death of a Universe » [« La mort d'un Univers »], sur Indico, Indico, (consulté le ).
  9. (en) Katie Mack, « Black Holes, Cosmic Collisions and the Rippling of Spacetime », sur Scientific American Blog Network (consulté le )
  10. a et b (en) Ana Marie Cox, « Space the Nation: Katie Mack, the mansplainer slayer, on getting science right », sur SYFY WIRE, (consulté le )
  11. « Katie Mack (@AstroKatie) | Twitter », sur twitter.com (consulté le )
  12. (en-US) « Electric Lady Influencer of the Week: Katie Mack », sur Electric Lady (consulté le )
  13. (en-US) « Astrophysicist Katie Mack lays the smackdown on mansplainer with droll Twitter burn », sur Women in the World, (consulté le )
  14. « People sometimes see me talking about sexism/racism/homophobia/etc in academi... », sur plus.google.com (consulté le )
  15. « What a Spat Between Two Scientists Tells Us About Sexism in Science », sur The Wire (consulté le )

Liens externes modifier