Kamel Beldjoud

haut fonctionnaire de l'Etat algérien

Kamel Beldjoud, né en 1957 à Alger, est un homme politique algérien.

Kamel Beldjoud
Illustration.
Kamel Beldjoud en 2020.
Fonctions
Ministre algérien des Transports

(6 mois et 7 jours)
Président Abdelmadjid Tebboune
Premier ministre Aïmene Benabderrahmane
Gouvernement Benabderrahmane
Prédécesseur Moundji Abdellah
Successeur Youcef Cherfa
Ministre algérien de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire
[N 1]
(2 ans, 8 mois et 22 jours)
Président Abdelmadjid Tebboune
Premier ministre Sabri Boukadoum (intérim)
Abdelaziz Djerad
Aïmene Benabderrahmane
Gouvernement Bedoui
Djerad I, II et III
Benabderrahmane
Prédécesseur Salah Eddine Dahmoune
Successeur Brahim Merad
Ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville

(9 mois et 2 jours)
Président Abdelaziz Bouteflika

Abdelmadjid Tebboune

Chef de l'État Abdelkader Bensalah (intérim)
Premier ministre Noureddine Bedoui
Sabri Boukadoum (intérim)
Gouvernement Bedoui
Prédécesseur Abdelwahid Temmar
Successeur Kamel Nasri
Biographie
Date de naissance (66-67 ans)
Lieu de naissance Alger (Algérie)
Nationalité Algérienne
Ministres algériens de l'Intérieur

Il est ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville du au , ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire du au . Il est, de septembre 2022 à mars 2023, le ministre des Transports algérien[1].

Biographie

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Kamel Beldjoud a occupé plusieurs postes dans les institutions de l'État depuis 1982[2]. Il est ensuite wali délégué à Chéraga jusqu'en 2015 puis à Zéralda de 2015 à 2016. Il est ensuite secrétaire général du ministère de l'Habitat de 2016 à 2019, ministre de l'Habitat en 2019, ministre de l'Intérieur du 19 décembre 2019 au 8 septembre 2022[3].

En mars 2020, accusant un pays arabe, un pays européen et Israël, il déclare au sujet du Hirak : « il existe encore des éléments qui veulent détruire ce à quoi est parvenu le Hirak populaire et sortent les mardi et vendredi avec les manifestants œuvrant pour l’escalade »[4]. Il ajoute que « Certains éléments travaillent toujours et veulent détruire ce que le mouvement populaire a réalisé. Ils sortent le vendredi et mardi et aujourd’hui ils parlent d’autres jours. Ces gens ont des intentions et visent à détruire le pays afin de revenir aux années passées et de mettre le pays en difficulté »[5].

Son bilan et sa gestion des incendies de 2020 et 2022 sont critiqués par de nombreux observateurs[6]. Et le 8 septembre 2022, lors d'un remaniement partiel du gouvernement, il est nommé par le président Abdelmadjid Tebboune, au ministère des Transports et laisse son poste de ministre de l’Intérieur à Brahim Merad[7].

Notes et références

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  1. Par intérim jusqu'au 2 janvier 2020.

Références

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  1. Six changements de portefeuilles ministériels dans le gouvernement d'Aïmene Benabderrahmane, site aps.dz, 8 septembre 2022.
  2. http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/135430
  3. Kreo, « Actualité : Kamal Beldjoud, ministre de l’intérieur (Bio-Express) », sur dknews-dz.com (consulté le ).
  4. « Kamel Beldjoud et la fameuse "main de l'étranger" », sur Le Matin d'Algérie, (consulté le ).
  5. Khelifa Litamine, « Kamal Beldjoud : "Ceux qui appellent à marcher tous les jours veulent détruire le pays" - Algerie Eco », sur Algerie Eco, AlgerieEco, (consulté le ).
  6. « Algérie : Tebboune opère un remaniement partiel du gouvernement – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com (consulté le ).
  7. « Algérie : un nouveau ministre de l’Intérieur à la faveur d’un remaniement », sur Telquel.ma (consulté le ).