Carl Ballod
Fonction
Député à la Saeima
Biographie
Naissance
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Koknese parish district (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 66 ans)
RigaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Kārlis BalodisVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Karl WilhelmVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Formation
Lycée de Mitau (d) (jusqu'en )
Université impériale de Dorpat (d) (jusqu'en )
Université Friedrich-Schiller d'Iéna (jusqu'en )
Université Louis-et-Maximilien de Munich
Université de Strasbourg (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Chaire
Parti politique

Kārlis Balodis ou Carl Ballod, né le à Koknese dans le gouvernement de Livonie et mort le à Riga, est un économiste, statisticien et démographe letton[1],[2]. Il est l'un des fondateurs de l'Université de Lettonie (1919), professeur de la Faculté d'économie et de droit, membre de la Saeima (1928-1931).

Biographie modifier

Kārlis Balodis est le cadet des trois enfants du forgeron Miķelis Balodis et de son épouse Anna Ērgle. Il perd son père très tôt. La mère avec les enfants s'installe alors à Riga. Autodidacte, Kārlis Balodis obtient son certificat d'études au gymnasium de Jelgava où il se présente en candidat libre en 1883. En 1884-1887, il étudie la théologie à l'université de Tartu, puis, ordonné prêtre en 1888, il part pour le Brésil où en 1889-1891 il échoue dans sa tentative d'établir une communauté lettonne. En 1891-1892, il étudie la géographie à l'université d'Iéna et soutient sa thèse de doctorat Der Staat Santa Catharina in Südbrasilien qui porte sur la géographie de l'état de Santa Catarina. En 1893-1895, il est prêtre de l'église luthérienne dans l'Oural où il réalise les enquêtes démographiques et statistiques. En 1895, il étudie l'économie à l'université Louis-et-Maximilien de Munich et à l'université de Strasbourg. En 1898, en Allemagne, sous le pseudonyme Atlanticus, il publie l'État du futur (Ein Blick in den Zukunftsstaat. Produktion und Konsum im Sozialstaat), préfacée par Karl Kautsky [3], qui fut également publié en russe en 1906 à Saint-Pétersbourg, l'ouvrage qui tentait une réflexion sur le rôle de l’État dans le passage à une économie socialiste (non communiste)[4]. En 1919, paraît une seconde édition intitulée Der Zukunstsstaat: Produktion und Konsum im Sozialstaat. Chez Balodis, l'économie est planifiée en vue de maximiser la satisfaction des besoins de la population, ainsi il prévoit dans son essai Quel maximum de population notre Terre est-elle en état d'alimenter ? (1925), que la planète, alors habitée de près de deux milliards d’êtres humains, est en mesure d’en supporter près de huit milliards et demi à condition de mettre en œuvre une planification rationnelle de la production et de la consommation[3]. Ses théories en 1919, inspirent grandement Otto Neurath[3].

Notes et références modifier

  1. (en) Aldis Purs et Andrejs Plakans, Historical Dictionary of Latvia, Lanham (Md.), Rowman & Littlefield, , 410 p. (ISBN 978-1-5381-0221-3, lire en ligne), p. 44
  2. Clarence Glacken, Genealogies of Environmentalism : The Lost Works of Clarence Glacken, University of Virginia Press, , 240 p. (ISBN 978-0-8139-3909-4, lire en ligne)
  3. a b et c Amanar Akhabbar, « La Direction centrale de la statistique et la « Balance de l’économie nationale de l’URSS en 1923-24 » : la contribution de Pavel Illitch Popov à la théorie et à l’ingénierie de la planification économique », Œconomia, vol. 4, no 2,‎ , p. 147-188 (lire en ligne)
  4. Jean Kogej, Les mutations de l'économie mondiale du début du XXe siècle aux années 1970 en fiches, Rosny-sous-Bois, Editions Bréal, , 271 p. (ISBN 978-2-7495-0182-6, lire en ligne), p. 122

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