Jules Victor Génisson

peintre belge du dix-neuvième siècle
Jules Victor Génisson
Portrait de Génisson, 1842, par Johan Coenraad Hamburger.
Naissance
Décès
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Nationalité
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Mouvement

Jules Victor Génisson, né le à Saint-Omer et mort le à Bruges, est un peintre belge connu pour ses intérieurs d'églises.

Biographie modifier

Eléments biographiques modifier

De son mariage à Bruxelles [1] le 31 janvier 1835 avec Reine Van Brée, on lui connait deux enfants :

* Georges (1835-1896) qui fut qualifié de peintre de genre et de portraitiste de son époque mais de l'École française. Il a peint notamment le portrait de la vicomtesse Hippolyte Vilain XIIII née Léontine de Wal de Baronville,
* Jules Gustave, né à Louvain[2] le 22 septembre 1851 et mort à Anvers le 24 octobre 1851 âgé de 26 jours.

Jules Victor Genisson est mort à Bruges[3] au n° 94 du Pré au Moulin (Molenmeers) en cette ville le 8 octobre 1860 à midi.

Formation modifier

Jules Victor Génisson étudie à l'Académie royale des beaux-arts d'Anvers où il est élève des frères Van Brée[4] - Mathieu-Ignace Van Brée (1773 - 1839) et Philippe-Jacques van Bree (1786 - 1871) - qualifiés de précurseurs puis de chefs de la peinture romantique belge. Il entreprend dès 1829 un voyage à travers la France, l'Italie et l'Allemagne. Il s'installe entre 1834 et 1840 à Saint-Josse-ten-Noode, en Belgique avant de partir vivre à Louvain.

Carrière artistique modifier

Jules Victor Génisson expose au Salon de Paris en 1843 et en 1850. Très inspiré par les cathédrales gothiques anglaises et leurs grands jubés, il n'hésite pas à peindre l'église à différentes époques en tenant compte des modes artistiques de celles-ci.

Il aime également reproduire des moments importants comme la Distribution des pains aux pauvres dans l'église Saint-Gommaire de Lierre ou Lier à la suite d'enterrements de personnalités riches ; cette tradition n'existe plus.

Il a été le maître de Joseph Maswiens (1828-1880), peintre louvaniste[5], qui sera d'ailleurs l'un des témoins à la naissance de son second fils en 1851.

Œuvres modifier

 
Intérieur de la Cathédrale d'Amiens, 1842, (Pinacothèque de l'État de São Paulo).
  • Chœur de l'église Sainte-Geneviève de Paris (1852)
  • L'église Saint-Jacques d'Anvers (1857)
  • La cathédrale Saint-Sauveur de Bruges (1858)
  • La Cathédrale de Liège
  • Il a peint pour la Famille Meeûs-Wouters et collait au dos du tableau sa dédicace manuscrite sur un très fin petit papier.

Notes et références modifier

  1. Bruxelles, acte de mariage n° 98 du 31 janvier 1835. Le père de Jules Victor Genisson, Jean Etienne Genisson, résidant à Paris, et sans profession, époux de Julie Marguerite Paulmier, consent par acte au mariage. Reine Marie Van Brée, née à Anvers le 31 octobre 1813, résidait à Lierre et était qualifiée de fille de boutique. Les parents de celle-ci, Jean François Guillaume Van Brée et Reine Leyssens, sont tous deux déjà décédés à la date du mariage. Les témoins étaient Jules Joseph Van Brée, un cousin de Reine Marie Van Brée, âgé de 30 ans, résidant à Anvers, et commissionnaire en fonds de profession, Aristide Le Sueur, âgé de 36 ans, résidant à Saint-Josse-ten-Node et peintre de profession, Henri De Lemer, âgé de 46 ans, résidant à Bruxelles, et professeur, et enfin Martin Denis Toubeau, âgé de 37 ans, résidant à Bruxelles et machiniste de profession.
  2. Ses parents résidaient alors au n° 31 de la rue des Bogards à Louvain.
  3. Bruges, acte de décès - rédigé en français - n° 948 du 9 octobre 1860. Le décès est déclaré par son fils, Georges Genisson, âgé de 25 ans, artiste-peintre. L'acte de décès précise que le père de Jules Victor Genisson, Jules Genisson, est décédé à Paris et que sa mère, Julie Paulmier, est décédée à Bruxelles. L'épouse de Jules Victor Genisson, Reine Marie Van Brée, est décédée à Louvain. Le défunt est mort au n° 94 du Pré au Moulin'
  4. Adophe Siret, in : Dictionnaire historique des peintres de toutes les écoles, A. Lacroix, Verboeckhoven & Cie, 1866, p. 356.
  5. E. Benezit, Dictionnaire des peintures, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, Gründ, tome IV, 1976.
  6. Boris I. Asvarisch, Peintures belges de l'Ermitage, Art media Marsilio, Venise, 1999, pp. 123 à 125

Bibliographie modifier

  • Eugène De Seyn, Dictionnaire biographique des sciences, des lettres et des arts en Belgique, Éditions Vers l'Avenir, Bruxelles, 1935

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