Joseph Reed Ingersoll

homme politique américain

Joseph Reed Ingersoll ( - ) est un avocat et homme d'État américain originaire de Philadelphie, en Pennsylvanie. En 1835, il suit son père, Jared Ingersoll, et son frère aîné, Charles Jared Ingersoll (en), pour représenter la Pennsylvanie à la Chambre des représentants des États-Unis.

Joseph Reed Ingersoll
Fonction
Représentant des États-Unis
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière de l'église Saint-Pierre de Philadelphie (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Père
Fratrie
Charles Jared Ingersoll (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
signature de Joseph Reed Ingersoll
Signature

Biographie modifier

Études modifier

Il est diplômé de l'université Princeton en 1804. Il étudie le droit avec son père, est admis au barreau et commence à exercer à Philadelphie. En 1825, Ingersoll est élu à la société américaine de philosophie[1].

Carrière politique modifier

En 1834, il est élu au vingt-quatrième Congrès en tant que candidat whig anti-jacksonien[2]. Il refuse d'être candidat à la réélection en 1836 et siège de 1835 à 1837. Il reprend la pratique du droit[3].

Ingersoll est élu sous l'étiquette Whig au vingt-septième Congrès pour combler la vacance causée par la démission de John Sergeant (en). Il est réélu en tant que Whig aux vingt-huitième, vingt-neuvième et trentième Congrès[4]. Il refuse d'accepter la nomination en tant que candidat à la réélection en 1848. Au total, son second mandat dure de 1841 à 1849[5].

Il est président de la commission judiciaire de la Chambre des représentants des États-Unis pendant le trentième Congrès[6]. Il est défenseur du protectionnisme et un fervent partisan d'Henry Clay. L'un de ses efforts notables à la Chambre esr la défense du tarif douanier de Clay de 1842 (en)[7].

Ambassadeur des États-Unis modifier

En 1852, le président Millard Fillmore l'envoie au Royaume-Uni en tant qu'ambassadeur des États-Unis. Il y reste environ un an, puis se retire dans la vie privée, se consacrant à des activités littéraires[1]. Le diplôme de LL.D. lui est conféré par Lafayette et Bowdoin en 1836, et celui de Doctor of Civil Law par Oxford en 1845[8].

Mort modifier

Il meurt à Philadelphie en 1868 et est inhumé dans le cimetière de l'église épiscopale protestante de St. Peter[3].

Œuvres modifier

Ingersoll est un fervent partisan de l'Union et, au moment de la guerre civile américaine, il rédige un essai intitulé Secession, a Folly and a Crime (La sécession, une folie et un crime)[9]. Il publie une traduction du latin des traités de Roceus (Francesco Rocco) "De Navibus et Naulo et De Assecuratione (Philadelphie, 1809), et est l'auteur d'un mémoire sur Samuel Breck (en) (1863)[3].

Références modifier

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de la page de Wikipédia en anglais intitulée « Joseph Reed Ingersoll » (voir la liste des auteurs).

  1. a et b (en) George Sharswood, « Obituary Notice of Joseph Reed Ingersoll », Proceedings of the American Philosophical Society, vol. 10, no 80,‎ , p. 513–522 (ISSN 0003-049X, lire en ligne, consulté le )
  2. (en) « Rep. INGERSOLL, Joseph Reed (Whig, PA-2): Rep. INGERSOLL is more conservative than 69% of the 30th House, and more liberal than 61% of Whigs », sur voteview.com (consulté le )
  3. a b et c (en) « Joseph Reed Ingersoll (1786-1868) », sur fr.findagrave.com (consulté le )
  4. (en) Where No Man Has Gone Before, Government Printing Office (ISBN 978-0-16-084578-9, lire en ligne), p. 20
  5. (en) United States Congress, Biographical Directory of the American Congress, 1774-1949: The Continental Congress, September 5, 1774, to October 21, 1788, and the Congress of the United States from the First to the Eightieth Congress, March 4, 1789 to January 3, 1949, Inclusive, U.S. Government Printing Office, (lire en ligne), p. 1357
  6. (en) United States Congress House Committee on the Judiciary, A History of the Committee on the Judiciary, 1813-2006, U.S. House of Representatives, (lire en ligne), p. 509
  7. (en) Charles Kendall Adams, Johnson's Universal Cyclopaedia, A.J. Johnson, (lire en ligne), p. 588
  8. (en) The National Cyclopaedia of American Biography: Being the History of the United States, as Illustrated in the Lives of the Founders, Builders, and Defenders of the Republic, and of the Men and Women who are Doing the Work and Moulding the Thought of the Present Time, University Microfilms, (lire en ligne), p. 530
  9. (en) Joseph Reed Ingersoll, Secession; a Folly and a Crime, King & Baird, printers, (ISBN 978-1-4328-2005-3, lire en ligne)

Liens externes modifier