Johann Friedrich Alexander von Zeppelin-Aschhausen
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Johann Friedrich Alexander Fürchtegott, Graf von Zeppelin-Aschhausen (, Baden-Baden; , Wurtzbourg), est un homme politique de l'Empire allemand. Haut fonctionnaire de l'État prussien, le comte Zeppelin-Aschhausen fut président du district de Lorraine de 1901 à 1912[1].
Biographie modifier
Le comte eppelin-Aschhausen suit des cours particuliers chez ses parents, avant d'être inscrit au lycée de Baden-Baden, où il est élève de 1875 à 1879. Après un séjour en Angleterre, il effectue son service militaire à Strasbourg. À partir de 1881, il étudie le droit dans cette ville, puis à l'Université de Fribourg, nouvellement créée. À partir de 1891, Zeppelin sert l'administration allemande dans différentes directions du Reichsland Alsace-Lorraine[2]. Haut fonctionnaire de l'État prussien, le comte Zeppelin-Aschhausen est nommé président du district de Lorraine en 1901. Apprécié des Messins pour sa courtoisie et sa culture, Johann Friedrich von Zeppelin-Aschhausen parle couramment français et s'adresse volontiers à ses administrés dans cette langue[1]. Sa francophilie irrite d'ailleurs certains de ses compatriotes[note 1]. Le comte Zeppelin-Aschhausen resta Bezirkpräsident à Metz jusqu'en 1912[3].
Parenté modifier
Le père de Johann Friedrich Alexander éatit le comte Johann Rudolf Fürchtegott von Zeppelin-Aschhausen. Sa mère était Mathilde Alice Blech. Il épousa Helene von Böcklinsau, avec qui il eut deux enfants, Johann Friedrich-Hermann (1900, Strasbourg ; 1973, Aschhausen) et Helene Alice Marie (1905, Metz; 1995, Laufen).
Notes et références modifier
Notes modifier
- Une Allemande d'origine prussienne s’en serait plainte devant un Alsacien dénommé Spindler : « Après la guerre aucun fonctionnaire allemand ne voudra plus rester ici. Le gouvernement réservait ses bonnes grâces aux indigènes et faisait cause commune avec eux. Un jour mon mari avait été invité chez M. W. ; tout le monde parlait français. Tout à coup, le valet de service annonce : M. le comte Zeppelin ! Mon mari, qui se sentait un peu désorienté dans ce milieu, pensa que l’arrivée du préfet allait produire un changement dans l’attitude de ces messieurs. Bien au contraire ! Il se met à parler français comme eux. C’était pousser l’affabilité un peu loin et un honnête fonctionnaire prussien pouvait à bon droit en être choqué. »
Références modifier
- François-Yves Le Moigne, Histoire de Metz, Metz annexée à l'Empire allemand, Toulouse, Privat, 1986 (p. 367)
- Frank Raberg: Biographisches Handbuch der württembergischen Landtagsabgeordneten 1815–1933. Auftrag der Kommission für geschichtliche Landeskunde in Baden-Württemberg. Kohlhammer, Stuttgart 2001 (p. 1066).
- Charles Spindler, L'Alsace pendant la guerre, à la date du 7 octobre 1915.
Sources modifier
- François-Yves Le Moigne, Histoire de Metz, Toulouse, Privat, 1986
- Johann Friedrich Alexander Fürchtegott, Graf von Zeppelin-Aschhausen sur geneall.net
