Jocelyne Roy-Vienneau

personnalité politique canadienne

Jocelyne Roy-Vienneau
Illustration.
Jocelyne Roy-Vienneau en 2018.
Fonctions
31e lieutenante-gouverneure du Nouveau-Brunswick

(4 ans, 9 mois et 10 jours)
Monarque Élisabeth II
Gouverneur David Lloyd Johnston
Julie Payette
Premier ministre Brian Gallant
Blaine Higgs
Prédécesseur Graydon Nicholas
Successeur Brenda Murphy
Biographie
Nom de naissance Jocelyne Roy
Date de naissance
Lieu de naissance Newcastle (Canada)
Date de décès
Lieu de décès Bathurst (Canada)
Nature du décès Cancer
Nationalité Canadienne
Conjoint Ronald Vienneau
Enfants 2
Diplômée de Université de Moncton

Jocelyne Roy-Vienneau
Lieutenant-gouverneur du Nouveau-Brunswick

Jocelyne Roy-Vienneau, née en 1956 à Newcastle (Nouveau-Brunswick) et morte le [1] à Bathurst (Nouveau-Brunswick), est la 31e lieutenante-gouverneure du Nouveau-Brunswick, c'est-à-dire la représentante de la reine au Nouveau-Brunswick[2]. Elle prend ses fonctions le et meurt avant la fin de son mandat.

Biographie modifier

Née à Newcastle (Nouveau-Brunswick)[3] (maintenant Miramichi) et élevée à Robertville, Jocelyne Roy-Vienneau est la quatrième des neuf enfants de Léon T. Roy, bûcheron, et de Mélanie (Morris) Goyette[4]. En 1995, elle épouse Ronald Vienneau de Pointe-Verte avec lequel elle aura deux enfants, Isabelle et Cédric[5].

Elle est titulaire d'un baccalauréat en sciences appliquées avec spécialisation en génie industriel et d'une maîtrise en administration publique de l'Université de Moncton[6]. Elle est la première femme vice-rectrice d'un campus à l'Université de Moncton, la première femme à diriger un collège communautaire francophone au Nouveau-Brunswick, et une des premières femmes diplômées de la Faculté de génie à l'Université de Moncton.

Carrière modifier

Jocelyne Roy-Vienneau occupe plusieurs postes en éducation et en génie. En 2014, elle termine un second mandat de vice-rectrice au campus de Shippagan de l'Université de Moncton[7]. Auparavant, elle est sous-ministre adjointe responsable de l'éducation post-secondaire au ministère de l'Éducation du Nouveau-Brunswick. Elle occupe aussi plusieurs postes au Collège communautaire du Nouveau-Brunswick à Bathurst, dont ceux de directrice générale et de doyenne d'éducation. Elle commence sa carrière comme ingénieure de projet à la raffinerie pétrolière de l'Impériale Esso à Montréal.

En , Jocelyne Roy-Vienneau est nommée lieutenante-gouverneure du Nouveau-Brunswick par le gouverneur général du Canada David Lloyd Johnston d'après la recommandation du premier ministre du Canada Stephen Harper, sur la suggestion du premier ministre du Nouveau-Brunswick David Alward avec l'appui de l'opposition à l'Assemblée législative. Elle est la première femme acadienne à occuper ce poste[8].

Élections provinciales de 2018 modifier

Jocelyne Roy-Vienneau joue un rôle d'arbitre à l'issue des élections provinciales du 24 septembre 2018, où aucun parti n'obtient la majorité. Sur 49 sièges, 22 vont au Parti progressiste-conservateur de Blaine Higgs et 21 au parti du gouvernement libéral sortant de Brian Gallant; le Parti vert gagne 3 sièges, tout comme l'Alliance des gens du Nouveau-Brunswick[9]. Le premier ministre Brian Gallant rencontre la lieutenante-gouverneure et demande de demeurer au pouvoir; elle exige qu'un discours du Trône soit soumis à l'Assemblée législative pour un vote de confiance[10]. Le , le gouvernement libéral perd ce vote de confiance par 25 voix contre 23. La lieutenante-gouverneure accepte alors la démission de Brian Gallant et Blaine Higgs devient premier ministre du Nouveau-Brunswick[11].

Décès modifier

Le , Jocelyne Roy-Vienneau meurt du cancer à l'hôpital régional Chaleur de Bathurst à l'âge de 63 ans[12].

Notes et références modifier

  1. « La lieutenante-gouverneure du Nouveau-Brunswick est décédée », sur Ici Radio-Canada, (consulté le )
  2. Mathieu Roy-Comeau, « La "fille de Robertville" devient lieutenante-gouverneure », Acadie Nouvelle, (consulté le )
  3. « Lieutenants-gouverneurs du Nouveau-Brunswick », sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le )
  4. « Jocelyne Roy-Vienneau: rationnelle et fonceuse », sur Acadie Nouvelle, (consulté le )
  5. « Jocelyne Roy Vienneau (1956-2019) », sur Hommage NB (consulté le )
  6. « Jocelyne Roy-Vienneau devient lieutenante-gouverneure du Nouveau-Brunswick », sur Acadie Nouvelle, (consulté le )
  7. « Jocelyne Roy Vienneau Lieutenant-gouverneur du Nouveau-Brunswick », sur Lieutenante gouverneure du Nouveau-Brunswick (consulté le )
  8. Jean-François Boisvert, « Jocelyne Roy-Vienneau honorée dans le cadre de la Journée internationale de la femme », sur acadie nouvelle, (consulté le )
  9. « Aucun des partis n'obtient la majorité au Nouveau-Brunswick », sur Ici Nouveau-Brunswick, Radio-Canada, (consulté le ) : « "Pour la première fois en près de 100 ans, un gouvernement minoritaire dirigera la province. Mais l'incertitude persiste, car Brian Gallant a annoncé son intention de rester au pouvoir." ».
  10. Mathieu Roy-Comeau, « Higgs et Gallant veulent tous les deux gouverner », sur Acadie Nouvelle, (consulté le ) : « "Même si les libéraux ont remporté un siège de moins que les progressistes-conservateurs, M. Gallant compte tout de même se présenter chez la lieutenante-gouverneure pour lui demander le feu vert afin de tenter de continuer à gouverner." ».
  11. Pierre-Alexandre Bolduc, « Le gouvernement libéral défait, Brian Gallant remet sa démission à la lieutenante-gouverneure », sur Ici Nouveau-Brunswick, Radio-Canada, (consulté le ) : « C’est la première fois dans l’histoire politique du Nouveau-Brunswick qu’un vote de confiance fait tomber le gouvernement en poste." ou "J’ai rencontré le premier ministre, Brian Gallant, et j’ai accepté sa démission. J’ai donc demandé à Blaine Higgs de former le prochain gouvernement, et il m’a assuré qu’il pouvait former un gouvernement qui recevra la confiance de l’Assemblée législative." ».
  12. « Honourable Jocelyne Roy Vienneau - Avis de décès », sur Maison funéraire Elhatton Heritage, (consulté le )

Liens externes modifier