Jean-Marc Passeron

journaliste, homme d'affaire et homme politique français

Jean-Marc Passeron, né le à Gap, est un chef d'entreprise, journaliste, présentateur et parolier.

Jean-Marc Passeron
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Fonction
Conseiller général
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Biographie
Naissance
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Nationalité
Activités

Il est à l'origine de la création de plusieurs media dans les Alpes du Sud : Alpes 1, D!CI TV devenue BFM  DICI  ou encore D!Ci Radio devenue Like Radio.

Il a porté la candidature aux Jeux Olympiques et Paralympiques d'hiver de Gap puis Pelvoux pour 2018 et initié celle de la Région Sud/Provence-Alpes-Côte d'Azur regroupée ensuite avec la région Auvergne-Rhône-Alpes pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2030.

Il a été Conseiller général des Hautes-Alpes et Conseiller municipal de Gap.

Biographie modifier

Jean-Marc Passeron est issu d'une famille paysanne de Chaillol dans le Champsaur (Hautes-Alpes). Son père Alain, (1941), artisan maçon, s'est installé avec sa mère, Marie-Claire Chabre (1945) originaire de Chaillol à Gap puis à La Freissinouse près de Gap.

Il grandit à la Freissinouse avec son frère, Stéphane Passeron, ancien membre de l'équipe de France de ski de fond et militant écologiste radical.

Il est marié depuis 1995 et père d'un enfant né en 1996.

Media/Entreprises modifier

Dés son plus jeune âge il se passionne pour la radio et commence à en faire à l'âge de 13 ans sur radio 5 en 1981, avant d'accumuler les expériences et d'abandonner ses études ( RTM, Europe 2,Kiss Fm[1][source insuffisante]). Il prend ses premières vraies responsabilités[non neutre] à l'occasion du succès d'Europe 2 Alpes du Sud dont il prend la rédaction en chef pendant deux ans avant de chercher à enrichir son parcours ailleurs ( L'Onde Latine[2], RMC Côte d'Azur etc..).

En 1992, il reprend la radio RBV à Briançon[3]qu'il transforme en Alpes 1[4]. Alpes 1 qui atteint des records d'audiences[5] élargit sa diffusion à Grenoble en 2000. C'est à cette époque qu'il intègre le Conseil d'administration[source secondaire souhaitée] des Indés Radios de 2016 à 2020. Sur l'antenne d'Alpes 1, il est rédacteur en chef[source secondaire souhaitée] et présente durant prés de 14 ans la matinale et les émissions spéciales[source secondaire souhaitée].

En 2000, il vend Alpes 1 au groupe LV&Co de Gérard Louvin et Jean-Pierre Foucault mais le projet de développement en région de ces derniers sera abandonné[6],[7]. Il reprend alors et relance la radio Alpes1 avant de la céder en 2005 à Christophe Mahé (Espace Group ) Il lance Lala Radio[8] devenue La Radio plus qu'il cède aussi à Christophe Mahé.

En 2013, il lance un nouveau groupe media sur les Alpes du Sud : DICI Media[9] comprenant D!CI Radio, le site dici.fr (qui obtient en 2021 le trophée de la meilleure audience web décerné par les indés radios[10][source insuffisante] ) et D!Ci TV, chaîne autorisée par Le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel à emettre sur la TNT le 15 janvier 2013[11],[12]

De 2013 à 2020, Jean-Marc Passeron, Directeur de l'information du groupe D!Ci Média, présente les JT chaque week-end ainsi que les émissions spéciales ( politique, sports, invités).

En 2020, il cède DICI TV au groupe Altice qui développe au travers de sa filiale BFM Régions des chaînes sur les grandes agglomérations françaises mais qui intègre ce cas particulier au regard du succès de la chaîne[13]. DICI TV est transformée en BFM DICi[14],[15] une évolution qu'il accompagnera quelque temps avant de définitivement passer la main. Ayant conservé la partie radio, il transforme en septembre 2023 D!CI Radio en Like Radio[16].

Journalisme modifier

Dans sa carrière, Jean-Marc Passeron, journaliste depuis 1987, initialement formé par Marcel Barès du Dauphiné Libéré[source secondaire souhaitée], a été impliqué dans la couverture de l'actualité des Hautes-Alpes et des Alpes de Haute-Provence avec des dizaines de milliers de sujets[réf. nécessaire], d'articles et reportages tant sur le web qu'en radio ou en télévision.

Il a notamment été en première ligne[réf. nécessaire] car premier journaliste sur place[réf. nécessaire] lors des 3 événements de l'histoire de ce territoire

-- L'avalanche du Lauzet prés des Orres le 23 janvier 1998.

-- La catastrophe du pic de Bure le 1er juillet 1999

-- Le crash de l'A320 de Germanwings au Vernet le 24 mars 2015.

Il crée en 2008 le club de la Presse des Hautes-Alpes aux côtés de Pierre Bouvier du Dauphiné Libéré qui aura beaucoup de succès pendant 4 ans[source secondaire nécessaire].

En Presse écrite, Jean-Marc Passeron a créé Le Gratin Dauphinois[source secondaire souhaitée], journal satirique (1992 1993) et Cimes[source secondaire souhaitée], hebdomadaire des Hautes-Alpes (1994 1999).

Jeux Olympiques et paralympiques d'hiver modifier

En 2004, considérant que c'est l'outil de développement dont les Hautes-Alpes et les Alpes du Sud ont besoin, il lance le 5 octobre 2004, la candidature de Gap et des Alpes du Sud à l'organisation des Jeux Olympiques d'hiver de 2018. Il copréside l'association "OJO 2018"[17][source insuffisante] avec Christine Rossi Championne Olympique.

C'est Pierre Bernard-Reymond alors maire de Gap qui engagera la ville, préfecture des Hautes-Alpes, dans cette candidature[18],[19],[20] s'associant avec Grenoble, et Annecy pour obtenir une décision candidature de la France[21]...jusqu'à la démission du maire de Gap devenu sénateur et touché par le cumul des mandats. Il cède sa place à son premier adjoint Roger Didier, maire de Gap depuis. Quelques mois plus tard Jean-Marc Passeron essaye d'obtenir un nouvel engagement de Gap à la faveur des négociations de l'entre deux tours des élections municipales de 2008 lors desquelles, alors Conseiller général, il se présente contre Roger Didier pour relancer ce dossier. Le 23 septembre 2008, Roger Didier retire la candidature de la ville de Gap[22],[23]au moment même ou le Comité national olympique et sportif français lance enfin une primaire française pour départager les candidats en lice[20]: Annecy, Grenoble, Nice[24] et Gap. Sans ville candidate, il n'y a plus de dossier possible alors même que c'est sur la totalité du département des Hautes-Alpes et ses stations que s'appuie le schéma d'organisation prévu[25]. C'est finalement et au dernier moment la commune de Pelvoux  près de Briançon qui s'engage pour reprendre la flambeau. Commence alors un marathon pour concrétiser cette candidature symbolique. Accompagné par le député Joël Giraud, par le Maire de Montgenèvre Guy Hermitte, Christine Rossi (Championne Olympique), Cyrille Drujon, Président de la Communauté de Communes des Écrins et Gérard Sémiond le maire de Pelvoux un comité de candidature se met en place[26]. Malgré le caractère pour le moins atypique de la candidature d'un village adossé aux Hautes-Alpes, le dossier accroche l'attention[27],[28]. C'est le cas notamment de 3 personnes qui connaissent le dossier depuis le 1er jour et qui feront part de leur admiration pour le travail réalisé : Jean-Claude Killy, Claude Guéant, Guy Drut signeront les préfaces du livre Jeux Interdits[29] que Sylviane et Jean-Marc Passeron sortiront en 2009 pour raconter l'histoire de cette candidature. Pelvoux s'inclinera sans une voix le 21 janvier 2009[30], Annecy sera choisie mais sera ensuite battue sèchement par PyeongChang

Sans ne jamais perdre de vue le dossier, Jean-Marc Passeron considère en 2021 qu'une nouvelle fenêtre va s'ouvrir pour l'Europe[31]. Il décide de tout mettre en œuvre  pour décider Renaud Muselier, président de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur à s'engager, chose faite lors de sa cérémonie des vœux en janvier 2022[32]. En novembre 2022, il est nommé  « expert » sous la responsabilité du préfet Hugues Parant choisi pour diriger la mission. Il organise alors des rencontres fin 2022/début 2023 pour préparer un dossier de candidature spécifique à la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur à l'échéance 2034 ou 2038. En mai 2023, le CIO fait savoir à la région qu'à défaut de candidat crédible il y a une opportunité que la France puisse organiser les J.O. dès 2030. Il est abordé le principe de faire une candidature de toutes les Alpes Françaises. Les choses s’accélèrent et le 29 novembre 2023, le CIO annonce que la France est la seule candidate retenue (face à la Suisse et la Suède) obtenant de fait l'organisation des J.O.P. de 2030[33].

Fin 2023, Jean-Marc Passeron lance le collectif Objectif J.O 2030 dont la vocation est de créer l'élan qui doit accompagner ce dossier en informant les populations, en les consultant et en répondant aussi aux opposants au principe même des Jeux d'hiver rassemblés dans un mouvement "Non aux J.O. dans les Alpes" conduit par son propre frére Stéphane Passeron.

Politique modifier

Jean-Marc Passeron est élu Conseiller général des Hautes-Alpes en 2004 sur le canton de Gap Nord-est et apparait alors comme incarnant la relève politique du territoire accompagné dans ce sens par Pierre Bernard Reymond ancien ministre, Sénateur et Maire de Gap et Marcel Lesbros, ancien sénateur et président du Conseil Général des Hautes-Alpes.

De centre-droit, il fait partie du groupe de Jean-Yves Dusserre qui deviendra lui-même président du Conseil départemental et de Jean-Marie Bernard qui lui succèdera.

En 2007, il envisage de se présenter avec Christian Cado aux élections législatives mais se retire au dernier moment à la demande de la députée RPR en place Henriette Martinez. Il rentrera d'ailleurs peu de temps à l'Ump.

En 2008 il se présente à sa propre ré-élection à Gap Nord-Est ainsi qu'en tant que tête de liste aux élections municipales de Gap qui se déroulent le même jour. Sa candidature est motivée en particulier par le retrait du nouveau maire de Gap de la procédure de lancement de la candidature aux Jeux Olympiques d'hiver[34]. N’obtenant pas un changement d'avis du maire de Gap Roger Didier, alors PRG , entre les deux tours, il se maintient au second ce que la droite départementale, qui espère le ralliement de Roger Didier lui reprochera . Il est élu conseiller municipal de Gap où il siègera 3 ans dans l'opposition avant de démissionner pour reprendre ses activités entrepreneuriales et lancer le Groupe DICi Média[35].

Il crée ensuite ODAS (Objectif développement Alpes du Sud) pour imaginer les Hautes-Alpes de demain[36],[37]

Il retentera en 2017 de revenir à la politique en se présentant aux élections législatives dans la 1ère circonscription des Hautes-Alpes en se retirant de ses activités journalistiques[38].Positionné au centre droit il choisit pour suppléante, Anne Truphème, conseillère départementale (PS). Lors de cette élection marquée par un raz de marée des Macronistes, il sera largement battu par Pascale Boyer.

Musique modifier

Passionné de musique d'où son appétence pour la radio, il fut disc-jockey dans son adolescence, il se lance en 2020 à la faveur du Covid dans l'écriture de texte de chansons et devient ainsi parolier des chansons au succès limité à sa région[source secondaire souhaitée].

Ouvrages et publications modifier

  • Le Vieux Chaillol  2005 Édition Presse Hautes-Alpes. Textes rassemblés par M. Fortoul. Année 2005. Illustrations Alexis Nouailhat.
  • L'alman'Alp 2005 Edition Presse Hautes-Alpes
  • Jeux interdits, Du passé répond l'avenir 2009, (ISBN 2953594000), Éditions Pha[34].

Références modifier

  1. « Fête de la radio : il y a 40 ans, la télévision faisait le tour des radios libres des Alpes du Sud », sur L!KE Radio (consulté le )
  2. « RadioScope - Radios disparues - L'Onde Latine », sur www.radioscope.fr (consulté le )
  3. « SchooP | La mémoire de la FM > Les fiches radio > Radio Briançon Vallées - RBV - Radio Bien Vivre (05) - www.schoop.fr », sur www.schoop.fr (consulté le )
  4. « SchooP | La mémoire de la FM > Les fiches radio > RBV Alpes 1 - Alpes 1 - Alpes 1 Alpes du Sud (05) - www.schoop.fr », sur www.schoop.fr (consulté le )
  5. « Alpes 1 au top de l'audience », sur www.laprovence.com, (consulté le )
  6. « Le CSA s'oppose au rachat d'une radio locale par LV et Co », sur Libération (consulté le )
  7. « Alpes 1 - Entretien avec Jean-Marc Passeron », sur Radioactu, (consulté le )
  8. « SchooP | La mémoire de la FM > Les fiches radio > Là la radio - Là la Radio progr. La Radio Plus (05) - www.schoop.fr », sur www.schoop.fr (consulté le )
  9. « Jean-Marc Passeron | Tags | La Lettre Pro de la Radio & des Médias - La Puissance du Média Radio », sur www.lalettre.pro (consulté le )
  10. « D!CI Radio reçoit le prix de la meilleure audience web à échelle nationale », sur L!KE Radio (consulté le )
  11. « ALPES DU SUD / MEDIAS. Après la radio, une chaîne de télévision locale ? », sur www.ledauphine.com (consulté le )
  12. « "Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles" », sur alpes-et-midi.fr (consulté le )
  13. « BFM DICI ou comment Altice se déploie (aussi) dans les Alpes », sur La Tribune, 2021-03-02cet16:30:00+0100 (consulté le )
  14. « La nouvelle chaîne de BFM dans le Sud-Est lancée le 9 mars », sur 20minutes.fr, (consulté le )
  15. « Altice lance BFM DICI dans le Sud-Est », sur CB News, (consulté le )
  16. Brulhatour, « DICI Radio est devenue Like Radio », sur La Lettre Pro de la Radio & des Médias - La Puissance du Média Radio (consulté le )
  17. « Jeux olympiques », sur FranceArchives (consulté le )
  18. « Gap pour les JO... 2018 », sur Libération (consulté le )
  19. « JO 2018 Jeux Interdits Candidature Gap Reportage France 3 Jean-Marc Passeron » (consulté le )
  20. a et b « En 2018, les JO d'hiver en Provence ? », sur www.laprovence.com, (consulté le )
  21. « JO d'hiver 2018 : Annecy, Gap et Grenoble s'allient pour une candidature française », sur Les Échos, (consulté le )
  22. « JO d'hiver 2018: la France candidate », sur ladepeche.fr (consulté le )
  23. « Gap se retire », sur eurosport.fr (consulté le )
  24. « JO 2018 : Nice candidate potentielle », sur Le Figaro, (consulté le )
  25. « La France candidate à l'organisation des JO d'hiver de 2018 », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  26. « JEUX OLYMPIQUES 2018. Candidature de Pelvoux - Les Écrins : le joli coup de pub pour les Hautes-Alpes », sur ledauphine.com (consulté le )
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  29. « "Jeux interdits" dans les Alpes du sud », sur laprovence.com, (consulté le )
  30. « JO 2018: Une polémique olympique », sur lejdd.fr, (consulté le )
  31. Kevin Bernardi, « Le CIO avance avec souplesse sur la voie des prochains Jeux d’hiver », sur Sport & Société, (consulté le )
  32. « Jeux Olympique d'hiver : les Alpes du Sud rêvent de l'Olympe », sur www.laprovence.com, (consulté le )
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  34. a et b « POLITIQUE. La chronique désabusée d'une candidature polluée », sur ledauphine.com (consulté le )
  35. « GAP. Jean-Marc Passeron quitte la vie politique », sur ledauphine.com (consulté le )
  36. « Gap. Jean-Marc Passeron & co. se voient en remède contre la “panne” », sur ledauphine.com (consulté le )
  37. Alpes 1, « Jean-Marc Passeron lance le collectif Objectif développement des Alpes du Sud », sur Alpes 1, (consulté le )
  38. « "je ne suis pas opportuniste" : Jean-Marc Passeron explique pourquoi il est candidat au legislatives dans les Hautes-Alpes - Vidéo Dailymotion » [vidéo], sur Dailymotion, (consulté le )