Jean-Baptiste Terrien

jésuite français

Jean-Baptiste Terrien (né à Saint-Laurent-des-Autels (Maine-et-Loire), le , décédé à Bellevue, près de Paris, le ) est un jésuite français.

Jean-Baptiste Terrien
Biographie
Nom de naissance Jean-Baptiste Terrien
Naissance
Saint-Laurent-des-Autels
Ordre religieux Compagnie de Jésus
Décès (à 77 ans)
Bellevue

Biographie modifier

Il entre dans la Compagnie de Jésus à Angers, le ; il enseigne ensuite la philosophie pendant deux ans et la théologie dogmatique pendant vingt-deux ans aux séminaires des Jésuites de Laval, 1864-1880, et à Saint-Hélier à Jersey, 1880-1888. Après avoir été père spirituel chez les Jésuites de Laval, il est nommé professeur de théologie et enseigne trois ans, de 1891 à 1894, à l'Institut catholique de Paris, demeurant ensuite dans cette ville comme père jésuite et écrivain.

Bibliographie modifier

Au cours de sa première période d'enseignement, il ne publia aucun ouvrage théologique, à l'exception d'un traité, De Verbo incarnato, Jersey, 1882, pour diffusion privée; il y a aussi cinq ou six autres traités manuscrits ou lithographiés, qui forment un corpus substantiel de théologie positive plutôt que de théologie scolastique, selon la manière et la doctrine du cardinal Johann Baptist Franzelin.

Dans un style tout à fait différent est encadrée une monographie néo-thomiste, publiée à Paris en 1894:S. Thomæ Aquinatis, O.P., doctrina sincera de unione hypostatica Verbi Dei cum humanitate amplissime declarata. À cette époque, Terrien a commencé à écrire des ouvrages plus populaires, et a publié les traités doctrinaux suivants en français :

  • La Dévotion au Sacré-Cœur de Jésus, d'après les documents authentiques et la théologie, 1893; Traduction italienne par G. M. Rossi (Naples, 1895);
  • La grâce et la gloire ou la filiation adoptive des enfants de Dieu étudiée dans sa réalité, ses principes, son perfectionnement, et son couronnement final, 2 vol., 1897; nouvelle édition, 1908;
  • La Mère de Dieu et la Mère des hommes d'après les Pères et la théologie, 4 vol., 1900, 1902.

Sources modifier

Notes et références modifier