Les Jardines del Rey (« Jardins du Roi ») est une partie de l'archipel Sabana-Camagüey dans l'océan Atlantique, sur le littoral nord de Cuba. Elle appartient administrativement à la Province de Ciego de Ávila.

Jardines del Rey
Hôtel sur Cayo Coco
Hôtel sur Cayo Coco
Géographie
Pays Drapeau de Cuba Cuba
Archipel Archipel Sabana-Camagüey
Localisation Océan Atlantique
Coordonnées 22° 09′ 00″ N, 77° 53′ 00″ O
Administration
Province Province de Ciego de Ávila
Démographie
Population Aucun habitant
Autres informations
Géolocalisation sur la carte : Cuba
(Voir situation sur carte : Cuba)
Jardines del Rey
Jardines del Rey
Îles de Cuba

Différentes définitions

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Pour certains, l'archipel Jardines del Rey est un autre nom pour l'archipel Sabana-Camagüey entier, de la péninsule de Hicacos à la baie de Nuevitas[1],[2]. Pour d'autres c'est la partie orientale de l'archipel Sabana-Camagüey[3].

Description

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L'archipel de Jardines del Rey s'est développé sur le système de récifs coralliens qui borde la côte cubaine, entre l'océan Atlantique, la bay of Buena Vista (en) et la baie de Jiguey. Le récif s'étend sur deux cents kilomètres (120 milles) dans le sens nord-ouest / sud-est.

L'aéroport de Jardines del Rey est situé sur Cayo Coco. Cayo Coco et Cayo Guillermo sont reliés à l'île principale de Cuba par une chaussée sur pont longue d'environ 50 km[4] qui traverse la baie de Buena Vista (en)[5].

C'est l'un des principaux pôles touristiques du pays[6].

Les îles

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Jardines del Rey
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Parmi les nombreuses îles et îlots qui composent Jardines del Rey, les plus importants sont (d'ouest en est) :

Province de Villa Clara
Province de Ciego de Ávila
Province de Camagüey

Histoire

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L'archipel a été nommé en 1513 par les conquistadors espagnols en l'honneur de leur roi, Ferdinand II d'Aragon.

Au XVIe siècle, les îles étaient des refuges pour les corsaires et les pirates. Jacques de Sores en aurait utilisé une comme base d'opérations lors de ses attaques de Santiago de Cuba en 1554. Au XIXe siècle, elles servirent de point d'entrée pour les navires négriers illégaux après l'abolition officielle de la traite négrière.

L'ancien hameau de Versalles, à l'extrémité sud du cayo, aurait été nommé ainsi par les Français qui l'habitaient. À cette époque, les activités économiques de l'île étaient l'extraction de fibres de sisal, le bois, le sel et la production de viande[7].

 
Ancienne entrée de la chaussée sur pont menant au cayo Coco (détruite par l'ouragan Irma)
Ouragan Irma (2017)

L'ouragan Irma, en 2017, passe juste au sud des îles. Le 9 septembre à 0 h (minuit) il est en catégorie 5 sur le sud du cayo Cruz ; 2 heures plus tard il est au cayo Paredón Grande et toujours en catégorie 5 ; il redescend en catégorie 4 à 5 heures du matin juste après le cayo Guillermo, et passe au sud du cayo Fragoso à 8 heures du matin, toujours en catégorie 4[8] .
Son passage inflige des dégâts considérables : tous les hôtels sont sévèrement touchés, y compris de gros dégâts structuraux pour certains[8] ; la route[4] traversant la baie de Buena Vista (en)[5] est elle aussi gravement endommagée en de nombreux endroits et les îles sont donc inaccessibles par route. Les aéroports (au cayo Coco et au cayo Las Brujas (en)), également lourdement atteints, sont fermés pour plusieurs semaines. La végétation a perdu 80% de son feuillage[8].
Un effort considérable est mis dans la reconstruction. Dès le 13 septembre la route est suffisamment réparée pour permettre le passage des ouvriers, des provisions et des matériaux. L'électricité, l'eau et les communications sont rétablies à tous les centres touristiques le 25 septembre. L'aéroport de Cayo Coco a reçoit son premier vol “post-Irma” le 3 novembre, tandis que l'aéroport de Las Brujas doit attendre le 20 décembre. Au 15 novembre, la plupart des hôtels sont rouverts à la clientèle ; le dernier hôtel à rouvrir est le Tryp Cayo Coco, le 30 novembre[8].

Environnement

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Sur Cayo Coco se trouvent la réserve écologique Centre et Ouest de Cayo Coco[9] et le parc naturel d'El Bagá[10],[11]. Sur Cayo Romano, la réserve floristique gérée (Reserva Florística Manejada) Silla de Cayo (1 995 ha), créée en 2002, est l'une des zones cœur de l'Aire protégée de ressources gérées Marais de Cayo Romano (Área Protegida de Recursos Manejados Humedales de Cayo Romano)[7].


Notes et références

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  1. Ne pas confondre le cayo Gordo des Jardines del Rey, archipel Sabana-Camagüey, avec le cayo Gorda situé dans la mer des Caraïbes à l'est du Honduras.

Références cartographiques

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  1. « Cayo Pueblo Viejo », carte, sur openstreetmap.org.
  2. a b c d e et f « Municipalité de Caibarién », carte, sur openstreetmap.org.
  3. « Cayo La Potala », carte, sur openstreetmap.org.
  4. « Cayo Francés », carte, sur openstreetmap.org.
  5. « Cayo Las Loras », carte, sur openstreetmap.org.
  6. « Cayo Boca Ciega », carte, sur openstreetmap.org.
  7. « Cayo Las Brujas », carte, sur openstreetmap.org.
  8. « Cayo Ensenachos », carte, sur openstreetmap.org.
  9. « Cayo Santa Maria », carte, sur openstreetmap.org.
  10. « Cayo La Vieja Pepilla », carte, sur openstreetmap.org.
  11. « Cayo Iguana », carte, sur openstreetmap.org.
  12. « Cayo Corúas », carte, sur openstreetmap.org.
  13. « Cayo Corúas », carte, sur openstreetmap.org.
  14. « Cayo La Lisa », carte, sur openstreetmap.org.
  15. « Cayo Gordo », carte, sur openstreetmap.org.
  16. « Cayo Anegadizos », carte, sur openstreetmap.org.
  17. « Cayo Los Pargos », carte, sur openstreetmap.org.
  18. « Cayo El Sapo », carte, sur openstreetmap.org.
  19. « Cayo Cubera », carte, sur openstreetmap.org.
  20. « Cayo Guillermo », carte, sur openstreetmap.org.
  21. « Cayo Botella », carte, sur openstreetmap.org.
  22. « Cayo Coco », carte, sur openstreetmap.org.
  23. « Cayo Jaula », carte, sur openstreetmap.org.
  24. a et b « Cayo Romano », carte, sur openstreetmap.org.
  25. « Cayo Alto », carte, sur openstreetmap.org.
  26. « Cayo Judas », carte, sur openstreetmap.org.
  27. « Cayo Paredón Grande », carte, sur openstreetmap.org.
  28. « Cayo Antón Chico », carte, sur openstreetmap.org.
  29. « Cayo Antón Grande », carte, sur openstreetmap.org.
  30. « Cayo Cobo », carte, sur openstreetmap.org.
  31. a b et c « Esmeralda (Cuba) », carte, sur openstreetmap.org.
  32. « Cayo Mégano Grande », carte, sur openstreetmap.org.
  33. « Cayo Cruz », carte, sur openstreetmap.org.
  34. « Cayo Confites », carte, sur openstreetmap.org.
  35. « Cayo Guajaba », carte, sur openstreetmap.org.
  36. « Cayo Sabinal », carte, sur openstreetmap.org.

Références

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  1. ecured.cu.
  2. Rodríguez et Reyes 2000, p. 142.
  3. Gómez-Martín et al. 2020, p. 4.
  4. a et b « Trajet de la pedraplén cayo Santa María », sur google.fr/maps.
  5. a et b « Baie de Buena Vista », carte, sur google/maps.
  6. (es) « Entregan reconocimiento a constructores del Proyecto Mariel » [« Reconnaissance accordée aux constructeurs du « projet Mariel » »], sur redaccionmr.cubadebate.cu, Mesa Redonda, (consulté en ).
  7. a et b [Ruiz et al. 2019] (es) I. Ruiz-Plasencia, J. Hernández-Albernas et E. Ruiz-Rojas, chap. 3 (Región occidental) « Catálogo de las áreas protegidas de Cuba », dans I. Ruiz (ed.), Las áreas protegidas de Cuba (avec cartes sommaires pour chaque aire protégée), Centro Nacional de Áreas Protegidas, , 386 p. (lire en ligne [PDF] sur researchgate.net), p. 247-248.
  8. a b c et d (en) « Hurricane Irma information center - Cayo Coco », sur cayocococuba.net (consulté en ).
  9. Ruiz et al. 2019, p. 111-112.
  10. (es) « Parque Natural El Bagá », sur radiohc.cu (consulté en ).
  11. (es) « Parque Natural "El Bagá" (Morón) », sur ecured.cu (consulté en ).

Voir aussi

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Articles connexes

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Bibliographie

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  • [Gómez-Martín et al. 2020] (en) María Belén Gómez-Martín, Felipe Matos-Pupo, Reynier Bada-Díaz et Daynier Escalante-Pérez, « Assessing Present and Future Climate Conditions for Beach Tourism in Jardines del Rey (Cuba) », Atmosphere, vol. 11, no 1295,‎ (lire en ligne [PDF] sur mdpi-res.com, consulté en ).
  • [González 2006] (es) Manuel González Herrera, « Gestión preventiva de impactos ambientales. Implantación geoespacial del turismo en el Sector Oeste de Cayo Santa María, Jardines del Rey, Cuba », Estudios y perspectivas en turismo, vol. 15, no 4,‎ (lire en ligne [sur scielo.org.ar], consulté en ).
  • [Rodríguez & Reyes 2000] (es) P. Acevedo Rodríguez et J. Pérez Reyes, « El impacto ambiental del desarrollo del turismo en las islas del archipiélago Jardines del Rey, Cuba », Geographicalia,‎ , p. 139-149 (lire en ligne [PDF] sur papiro.unizar.es, consulté en ).
  • [Batista & Morales 2001] (es) Luis M. Batista Tamayo et Vladimir Morales Guevara, « Algunos índices de confort climático en los Jardines del Rey, Cuba », Asociación Española de Climatología, vol. éd. A.J. Pérez Cueva, E. López Baeza & J. Tamayo Carmona, no 2, série A « El tiempo y el clima »,‎ , p. 511-517 (lire en ligne [PDF] sur repositorio.aemet.es, consulté en ).

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Lien externe

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