Jacques Geninasca
Jacques Geninasca, né le à Fribourg et mort le à Neuchâtel, est un linguiste sémioticien suisse. Il est connu pour ses études sur Gérard de Nerval[1].
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Peintre, photographe, spécialiste de la littérature, professeur d'université, linguiste, érudit littéraire |
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Biographie modifier
Jacques Geninasca étudie la littérature à l'Université de Neuchâtel et y défend sa thèse de doctorat intitulée : Analyse structurale des Chimères de Nerval qui lui vaut une renommée internationale dans le monde de la sémiotique littéraire[2]. Il enseigne d'abord au gymnase de Neuchâtel (1953–1970), puis à l'Université de Zurich : professeur extraordinaire en 1976, ordinaire en 1979, il enseigne jusqu'en 1995, puis acquiert le titre de professeur émérite. De 1970 à 1995, il enseigne au Séminaire romand de l'université de Zurich (de)[3].
Jacques Geninasca est cofondateur en 1969 de l'Association internationale de sémiotique (avec Algirdas Julien Greimas, Lévi-Strauss, Roman Jakobson, Émile Benveniste et Julia Kristeva) et, en 1981, de l'Association suisse de sémiotique. Une profonde amitié le lie à Algirdas Julien Greimas[4] comme en témoigne leur correspondance échangée pendant plus de vingt ans. Son ouvrage, La Parole littéraire (1997), constitue une référence pour l'étude de la sémiotique littéraire. Jacques Geninasca est aussi l'auteur d'études scientifiques entre autres sur Stendhal, Baudelaire, Rimbaud, Pierre Reverdy, Saint-John Perse et René Char. Enseignant passionné, Jacques Geninasca est un maître à penser pour beaucoup de ses élèves.
Parallèlement à ses activités académiques, Jacques Geninasca s'adonne à la peinture. Il laisse une œuvre picturale importante.
Quelques publications modifier
- Les Chimères de Nerval : discours critique et discours poétique, Paris : Larousse, 1973.
- Signes et paraboles : sémiotique et texte évangélique, Paris : Éd. du Seuil, 1977.
- Du bon usage de la poêle et du tamis, Paris : Groupe de recherches sémio-linguistiques, 1979.
- Le regard esthétique, Paris : Groupe de recherches sémio-linguistiques, 1984.
- Analyse structurale des "Chimères" de Nerval, Neuchâtel : Éd. la Baconnière, 1986.
- Pour une sémiotique littéraire, Paris : Groupe de recherches sémio-linguistiques, 1987.
- La parole littéraire, Paris : Presses universitaires de France, 1997.
Références modifier
- Analyse structurale des Chimères de Nerval, et Les « Chimères » de Nerval : discours critique et discours poétique, Paris, Larousse,
- G.S., « Soutenance de thèse à la faculté de lettres », L’Express, , p. 2 (lire en ligne)
- Peter Fröhlicher, « Jacques Geninasca in Memorian », sur Internationale Vereinigung für Semiotik, .
- (es) Ana Claudia de Oliveira, « Palavras e gestos em memória de Jacques Geninasca », Galáxia. Revista do Programa de Pós-Graduação em Comunicação e Semiótica, vol. 10, no 19, , p. 324–327 (ISSN 1982-2553, lire en ligne), avec une photo.
Voir aussi modifier
Bibliographie modifier
- Eric Landowski, « Jacques Geninasca », Actes Sémiotiques, no 115, (lire en ligne, consulté le )
- Peter Fröhlicher, « Jacques Geninasca maître à penser », Actes Sémiotiques, no 115, (lire en ligne, consulté le )
Liens externes modifier
- Ressources relatives à la recherche :
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Fonds Jacques Geninasca (1953-2012). Cote : JGE. Neuchâtel : Bibliothèque publique et universitaire de Neuchâtel (présentation en ligne).
