Israël Moïsseïevitch Leplevski (en russe : Израиль Моисеевич Леплевский), né en 1894 ou 1896 à Brest et mort exécuté le à Moscou, est un chef de la Guépéou de la République socialiste soviétique d'Ukraine.

Israël Leplevski
Israël Leplevski
Fonction
Parlementaire du Soviet suprême de l'Union soviétique
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalité
Activités
Homme politique, militaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Commissariat du peuple aux affaires intérieures de la République socialiste soviétique de Biélorussie (d)
NKVD
Directoire politique unifié de l’État (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Partis politiques
Conflit
Distinctions
signature d'Israël Leplevski
Signature

Jeunesse

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Né dans une famille juive de Brest-Litovsk, il fut éduqué par ses parents. Il travailla un temps comme chapelier, puis dans un magasin de produits pharmaceutiques. En 1910, il est membre du Bund. En 1914, il est mobilisé et combat sur le front russo-turc jusqu’en .

Carrière dans l’OGPU

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Il rejoint le parti bolchevik en , à Tbilissi. En , il est membre de l’organisation militaire du POSDR à Iekaterinoslav. Il participe à la guerre russo-polonaise en 1920. Sa carrière dans le GPU se déroule pour l’essentiel en Ukraine, où il finit par devenir le chef du GPU régional, puis Commissaire du Peuple aux Affaires intérieures de la RSS d'Ukraine de à .

Activités policières

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Son rôle dans les grandes répressions des années 1930 est bien connu :

  • en , il dirige, avec Karl Karlson et Vsevolod Balitski, le « nettoyage » des frontières ukrainienne et polonaise, traquant de supposés membres de l’Organisation militaire polonaise. On dénombre près de 15 000 arrestations[1].
  • en 1937, lors de la Grande Terreur, il est chef du NKVD pour la RSS d’Ukraine. En , il rend compte à Iejov de 11 790 condamnations (dont 6 012 peines de mort), puis réclame, et obtient, un quota supplémentaire de 4 200 personnes à exécuter[2].

Communiste zélé, il est cependant limogé en  : Iejov lui reproche de s’être contenté d’un nombre élevé d’arrestations, négligeant le travail policier nécessaire pour débusquer de « vrais » coupables[3]. Arrêté le , il est condamné à mort par le Collège militaire de la Cour suprême de l'URSS et exécuté le .

Notes et références

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  1. Rapport de G. Iagoda à Staline du 26 mars 1933, cité in. V. N. Xaustov ( dir ), Loubianka – Stalin i VCK – OGPU – NKVD, Moscou, MFD, 2003, p. 420.
  2. Télégramme du 6 septembre 1937 – Archives centrales du Service fédéral de sécurité de la fédération de Russie - TsA FSB – 3/4/155/81 ; réponse de Staline du 17 septembre 1937 – TsA FSB 3/4/149/60.
  3. TsA FSB 3/5/4/2-15

Liens externes

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