Ildut Moyot

personnalité politique française
Ildut Moyot
Ildut Moyot en 1790,
par Charles Toussaint Labadye
Fonctions
Maire de Lanildut
-
Député aux États généraux de 1789
-
Biographie
Naissance
Décès
(à 63 ans)
Lanildut
Nationalité
Français
Activité
Conjoint
Marie-Gabrielle Rioullan
signature d'Ildut Moyot
Signature

Ildut Moyot (né le à Lanildut - mort le à Lanildut) est un négociant, armateur, cultivateur et homme politique breton, qui est un des deux représentants de la sénéchaussée de Brest aux États généraux de 1789.

Biographie modifier

Il naît le sur la paroisse de Lanildut, au lieu-dit Ru Morvan, dans une famille de navigateurs, ou maîtres de barques. Il est le fils de Tanguy Moyot et d'Anne-Gabrielle Léostic, marchands. Comme son père, après avoir fait son apprentissage sur des sloops appartenant à sa famille, il se livre au commerce et devient capitaine marchand et armateur. À l'époque, le port de Lanildut, port de cabotage, est un des plus actifs du Finistère, assurant notamment le transport de vin avec Bordeaux, de charbon avec l'Angleterre et l'exportation du granit.

Ildut se marie le avec Marie-Gabrielle Rioullan. Le couple restera sans descendance.

Porteur du cahier de doléances de Lanildut à l'assemblée de Brest, il est élu le député du tiers état de la Sénéchaussée de Brest aux États généraux de 1789 par 71 voix sur 117 votants.

Il est de ceux qui prête le le serment du jeu de paume, et le de ceux qui portent au roi les félicitations de l'Assemblée nationale à l'occasion de sa fête.

Au sein de l'Assemblée constituante, il joue un rôle effacé. « Homme probe mais d’une telle simplicité qu’on peut mettre en doute qu’il ait toujours compris les problèmes administratifs qu’il devait concourir à résoudre », dit de lui Prosper Levot dans son Histoire de Brest. On a dit que Moyot parlant breton, la subtilité de certains débats pouvait lui échapper. C'est oublier qu'en tant que négociant, il était parfaitement bilingue. Cependant, il ne fait qu'une seule intervention le en faveur des ouvriers et employés des parcs et arsenaux militaires.

Il est membre du Club des Jacobins, même s'il fait une brève infidélité à celui-ci de juillet à pour aller au Feuillants.

Élu juge de paix de Ploudalmezeau le , puis de Brélès, il vient remplir ces fonctions après la session. En 1793, il est nommé président de la commission administrative du Finistère.

Il est également nommé par le gouvernement consulaire, le (19 vendémiaire an XII), maire de Lanildut, fonction qu'il exerce jusqu'à sa mort, survenue le .

Sources modifier