Ignaz von Ephrussi
Ignaz von Ephrussi (1871)
Titre de noblesse
Chevalier (en)
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 70 ans)
VienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Ancien cimetière juif de Vienne (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
Activités
Famille
Père
Charles Joachim Ephrussi (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Henriette Halperson (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Michel Ephrussi (en)
Maurice EphrussiVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Vue de la sépulture.

Ignaz Ritter von Ephrussi est un banquier et collectionneur d'art d'origine grecque, né à Berdytchiv (Empire russe) le et mort à Vienne (Autriche) le [1].

Parcours modifier

Ignaz est l'un des six enfants de Charles Joachim Ephrussi (1792-1864) qui bâtit la fortune de sa famille sur le commerce des grains à Odessa où il ouvrit une maison de négoce.

Il épouse, le à Vienne (Autriche-Hongrie), la Française Émilie Porgès (1836-1900) dont il a trois enfants :

  • Viktor (Odessa, 1860 - Tunbridge, 1945)
  • Stephan (c. 1856 - c. 1911)
  • Anna (Odessa, 1859 - Vienne, 1938) (Mme Herz von Hertenfried).

En 1856, Ignaz ouvre à Vienne la banque Ephrussi & Co, laquelle ouvre des succursales vingt ans plus tard à Paris et Londres.

Il est anobli, ainsi que son fils Viktor, en 1872 par l'empereur d'Autriche qui le fait chevalier (Ritter).

C'est lui qui fit construire à Vienne par l'architecte Theophil von Hansen, le palais Ephrussi situé au 14, Universitätsring (appelé « Karl-Lueger Ring » jusqu'en 2012, d´après le maire antisémite de Vienne Karl Lueger), monument classé qui existe toujours et est à présent le siège d'une administration. Ce fut l'un des premiers bâtiments multifonctionnels en Europe.

À Paris, il résida 81, rue de Monceau (VIIIe[évasif]).

Il fut l'une des personnalités les plus riches d'Autriche et il aida personnellement la famille de Habsbourg.

En , les nazis dépouillent son fils Viktor, confisquent ses biens, et dispersent sa collection d'art.

Sources modifier

  1. Edmund de Waal, La mémoire retrouvée, Éditions Albin Michel (2011)

Liens externes modifier

Article connexe modifier