Hilde Domin
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| Naissance | |
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| Décès | |
| Sépulture |
Bergfriedhof de Heidelberg (d) |
| Nom de naissance |
Hildegard Dina Löwenstein |
| Nationalités | |
| Domicile |
Innenstadt (en) (jusqu'au XXe siècle) |
| Formation | |
| Activités | |
| Fratrie |
John A. Lorden (d) |
| Conjoint |
Erwin Walter Palm (en) |
| Parti politique | |
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| Membre de | |
| Distinctions | Liste détaillée Ida-Dehmel-Literaturpreis (en) () Droste-Preis () Prix Roswitha (en) () Officier de l'ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne () Prix Nelly-Sachs () Ordre du Mérite de la Rhénanie-du-Nord-Westphalie () Ordre du mérite du Land de Bade-Wurtemberg () Médaille Carl-Zuckmayer () Prix Friedrich-Hölderlin () Prix d'État de Rhénanie du Nord-Westphalie () Prix Jakob-Wassermann () Commandeure de l'ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne Ehrengabe der Heinrich-Heine-Gesellschaft (d) |
| Archives conservées par |
Archives littéraires allemandes de Marbach (A:Domin, Hilde)[1] |
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Hildegard Dina Löwenstein, devenue après son mariage Hilde Palm, connue sous le nom de plume de Hilde Domin (née le à Cologne et morte le à Heidelberg) est une poétesse allemande, qui fut contrainte à l'exil en République dominicaine pendant la période du Troisième Reich, et qui prit alors la nationalité dominicaine.
Biographie modifier
Née en 1909 à Cologne[2],[3],[4], Hildegard Dina Löwenstein est la fille d'un juriste juif[3]. Elle fait des études d'économie politique à l'université de Heidelberg[2] et y rencontre aussi, parmi les autres étudiants, son futur mari, l'historien d'art et écrivain Elvin Walter Palm (en)[2],[3],[4].
Pour un voyage d’étude, Hildegard Dina Löwenstein et Elvin Walter Palm quittent l'Allemagne dès 1932 pour l'Italie et y restent à la suite de la montée des nazis et des idées antisémites en Allemagne[2], puis ils gagnent la Grande-Bretagne[3]. En 1940, ils s'installent en République dominicaine[2],[3],[4]. Pendant 14 ans, de 1940 à 1954, elle vit et travaille à Saint-Domingue en tant qu’enseignante, traductrice et photographe d'architecture.
Elle commence à écrire en 1951. Nur eine Rose alz Stütze [Rien qu’une rose comme soutien] est le titre d'un de ses premiers recueils de poèmes[4]. Il est publié en 1959, sous le pseudonyme de Hilde Domin[2]. Walter Jens parle à propos de ces textes poétiques de «perfection dans la simplicité»[2],[4]. Une poésie sans rimes, avec des poèmes très courts et d'autres longs, parlant des possibilités du langage, de l'Allemagne, l'exil, les nazis, la persécution des juifs, mais portant aussi sur l'amour et le rôle des sexes[3].
Ils reviennent définitivement en Allemagne en 1961[3], et s'installent d'abord à Francfort-sur-le-Main, puis à Heidelberg[2]. Elle a publié aussi une œuvre théorique sur la poésie (en particulier Wozu Lyrik heute. Dichtung und Leser in der gesteuerten Gesellschaft, publié en 1968), des écrits autobiographiques et un roman, à nouveau en 1968, Das zweite Paradies[2].
Elle meurt à Heidelberg à 96 ans, en 2006[2],[3].
Œuvres modifier
- Herbstzeitlosen. poésie, 1955.
- Ziehende Landschaft. poésie, 1955.
- Wo steht unser Mandelbaum. poésie, 1957
- Wie wenig nütze ich bin. poésie, 1957
- Nur eine Rose als Stütze. poésie, 1959
- Rückkehr der Schiffe. poésie, 1962
- Linguistik. poésie. 1963.
- Hier. poésie, 1964
- Tokaidoexpress., poésie, 1964
- Höhlenbilder., poésie, 1968
- Das zweite Paradies. Roman in Segmenten., 1968
- Wozu Lyrik heute. Dichtung und Leser in der gesteuerten Gesellschaft., 1968
- Ich will dich, poésie, 1970
- Von der Natur nicht vorgesehen. Autobiographisches., 1974
- Aber die Hoffnung. Autobiographisches aus und über Deutschland., 1982
- Unaufhaltsam, poésie, 1962.
- Rufe nicht.
- Gesammelte poésie., 1987
- Das poésie als Augenblick von Freiheit. Frankfurter Poetik-Vorlesungen 1987/1988., 2005
- Gesammelte Essays. Heimat in der Sprache., 1993
- Der Baum blüht trotzdem., poésie, 1999
- Magere Kost.
- Haus ohne Fenster.
- Gesammelte autobiographische Schriften. Fast ein Lebenslauf., 2005
- Wer es könnte. poésie und Aquarelle., Ill. de Andreas Felger
- Sämtliche poésie., 2009
Œuvres traduites en français modifier
- 2010 : Avec un si léger bagage, anthologie, trad. de Stéphane Chaumet, 88 p., Paris, Éditions L'Oreille du loup • (ISBN 978-2-917290-20-0)
Récompenses et distinctions modifier
Hilde Domin obtient au cours de sa carrière de nombreux prix dont :
- 1983 : Prix Nelly-Sachs en 1983
- 1992 : Prix Friedrich Hölderlin
- 1995 : Prix littéraire de la Fondation Konrad Adenauer
Elle reçoit de nombreux honneurs :
- Commandeur de l'ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne
- Ordre du Mérite de Bade-Wurtemberg
- Membre de l’Académie allemande pour la langue et la littérature
- Citoyenne d’honneur de Heidelberg
Notes et références modifier
- « https://www.dla-marbach.de/index.php?id=450&ADISDB=BF&WEB=JA&ADISOI=11991 »
- (de) Vera Viehöver, « Domin, Hilde (eigentlich Hildegard Dina Löwenstein, verheiratete Hilde Palm) 1909 – 2006 », Deutsche Biographie, (lire en ligne)
- Margret Karsch, « Domin, Hilde (Hilde Palm, née Löwenstein) [Cologne 1909 - Heidelberg 2006] », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Dictionnaire universel des créatrices, Éditions Des femmes, , p. 1291
- (de) Daniel Haas, « Lyrikerin Hilde Domin gestorben », Der Spiegel, (lire en ligne)
Voir aussi modifier
Bibliographie modifier
- Franziska Loretan-Saladin et François-Xavier Amherdt, Prédication, un langage qui sonne juste. Pour un renouvellement poétique de l'homélie à partir des réflexions littéraires de la poétesse Hilde Domin, Saint-Maurice, Suisse, Éditions de Saint-Augustin, 2009, 222 p. (ISBN 978-2-88011-450-3)
- Évelyne Frank, L’Œuvre de Hilde Domin. Comme toutes les présences angéliques, Paris, éditions les Impliqués, 2015, 61 p. (ISBN 978-2-343-06507-6)
Liens externes modifier
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- Ressource relative au spectacle :
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