Hermann Maurice Cossmann

peintre et graveur français d'origine prussienne

Hermann Maurice Cossmann (Berlin, - Franconville, [1]) est un artiste peintre et graveur franco-allemand d'origine prussienne, qui fit une grande partie de sa carrière en France.

Hermann Maurice Cossmann
Portrait en woodburytypie destiné à la Galerie contemporaine, littéraire, artistique (avant 1890).
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Enfant

Biographie modifier

Hermann Moritz Cossmann est né de parents français en juillet 1820 à Berlin, une ville dans laquelle il suit, à partir de 1842, des cours particuliers avec le peintre Johann Samuel Otto (1798-1878). Il intègre ensuite la Königlich Preußischen Akademie der Künste, où il expose jusqu'en 1852 de façon régulière. Durant cet intervalle, il part s'installer à Paris pour suivre les cours d'Eugène Lepoittevin et pratiquer la lithographie. En France, il participe au Salon à partir de 1845[2] et ce, jusqu'en 1885. Au début, il montre aux publics français des portraits peints et des études. Il habite quartier Montmartre. Puis, il expose des tableaux inspirés de la littérature classique en vogue. Sous le Second Empire, il déménage quartier de la Madeleine puis s'installe rue Saint-Georges, et se lance dans la production de scènes de genre en signant « Maurice Cossmann ». Naturalisé français avant 1859, il continue d'exposer au Salon parisien même après la guerre de 1870[3].

En 1886, il participe à la 2e exposition internationale de blanc et noir et y présente des gravures originales, sans doute des eaux-fortes [?].

Il compta parmi ses élèves Prosper Henri Wirth.

Mort en septembre 1890 à Franconville[4], il avait épousé Laure Quesney, professeure de piano ; le couple eut un fils, devenu le paléontologue Maurice Cossmann[5].

Conservation modifier

Galerie modifier

Notes et références modifier

  1. Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Franconville, n° 42, vues 109-110/301.
  2. Fiche exposant Salon de 1845, base salons du musée d'Orsay.
  3. Fiche exposant Salon de 1870, base salons du musée d'Orsay.
  4. Le Journal des transports, Paris, 26 septembre 1890, p. 465 — sur Gallica.
  5. « Cote 19800035/201/26297 », base Léonore, ministère français de la Culture.
  6. « La Malibran », sur musees-occitanie.fr (consulté le )
  7. Notice no 00980002127, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.

Liens externes modifier