Haute École du paysage, d'ingénierie et d'architecture de Genève

Haute école du paysage, d'ingénierie et d'architecture de Genève (HEPIA)

Description de cette image, également commentée ci-après
Les bâtiments A, B et C vus par la cour depuis le bâtiment Wenger
Histoire et statut
Type Haute école spécialisée
Administration
Directrice Claire Baribaud
Localisation
Ville Genève
Pays Drapeau de la Suisse Suisse
Site web www.hesge.ch/hepia et www.hesge.ch/hepia
Coordonnées 46° 12′ 33″ nord, 6° 08′ 10″ est
Géolocalisation sur la carte : Suisse
(Voir situation sur carte : Suisse)
Haute École du paysage, d'ingénierie et d'architecture de Genève
Géolocalisation sur la carte : canton de Genève
(Voir situation sur carte : canton de Genève)
Haute École du paysage, d'ingénierie et d'architecture de Genève

La Haute école du paysage, d'ingénierie et d'architecture de Genève ou HEPIA (anciennement, École d'ingénieurs de Genève ou EIG) est l'un des six établissements genevois rattachés aux hautes écoles spécialisées de Suisse occidentale (HES-SO). HEPIA est née de la fusion entre l'École d'ingénieurs de Lullier et l'École d'ingénieurs de Genève en 2008.

Le Centre de formation professionnelle nature et environnement (CFPNE), 150 rte de Presinge, vue aérienne

Par la recherche appliquée et les mandats, l'école est en contact permanent avec le monde professionnel. Dans le cadre du programme européen Erasmus, l'école permet aux élèves de faire une partie de leurs études dans une université étrangère.

Histoire modifier

École d'ingénieurs/Technicum modifier

Située rue de la Prairie (sur la rive droite du Rhône) (site de l'ancienne École d'ingénieurs de Genève), cette institution publique doit sa création à deux anciens du Collège Calvin. Après avoir poursuivi leurs études au Polytechnicum de Zurich, ces derniers veulent que leur ville d'origine possède une institution capable de former des techniciens. Soutenus par des chefs d'entreprise qui se plaignent du manque d'ouvriers qualifiés, ils lancent, en 1897, une pétition signée par plus de 2 000 personnes. Devant un tel plébiscite, les autorités cantonales acceptent d'ouvrir une telle institution avec une section de construction et de génie civil et une autre de mécanique appliquée et d'électrotechnique.

Le , le Grand Conseil du canton de Genève vote ainsi une loi instituant le Technicum de Genève. Le 24 septembre, 34 étudiants assistent au premier cours. Intégré à l'École des arts et métiers en 1909, il devient l'École supérieure technique en 1951 puis, 10 plus tard, l'École technique supérieure.

Pour l'anecdote, le bâtiment Wenger, situé le long de la rue de Lyon, arbore encore la plaque de l'École technique supérieure. Mais c'est en 1978 qu'il obtint son actuelle dénomination. De 34 élèves à sa création, l'école passe à 422 en 1956, pour culminer à 1269 en 1962 grâce à la construction de nouveaux bâtiments et à la création de nouvelles sections.

Le , l'entrée en vigueur de la loi et de l'ordonnance sur les hautes écoles spécialisées lui confère le statut de HES. En octobre 1997, l'EIG accueille ses premières volées d'étudiants HES.

École d'enseignement technique modifier

Parallèlement, l'École d'enseignement technique (EET) fut créée pour dispenser des formations de niveau secondaire post-obligatoire (degré secondaire II) aux élèves issus du cycle d'orientation qui souhaitaient accéder aux filières HES de l'École d’ingénieurs de Genève. Il s'agissait d'une formation à plein temps en école sur trois ans. Elle se soldait par une maturité technique qui permettait d'accéder dans la filière correspondantes de l'EIG.

L'école se composait alors des deux divisions HES et EET fréquentées chacune par environ 500 étudiants.

En 2008, l'EET est dissoute et remplacée par les formations professionnelles classiques avec CFC et maturité professionnelle. La maturité professionnelle est déplacée du CFPT à l'EIG dès la rentrée 2007. L'EIG travaille donc avec le Centre de formation professionnelle technique de Genève (CFPT). Les métiers seront répartis selon les prérogatives de chaque école. Mais ces deux écoles ont toujours eu d'étroites relations notamment avec l'école d'horlogerie du CFPT qui assure une partie des cours de l'EIG-HES pour la micro-technique horlogère.

École d'horticulture modifier

Cependant, il existe une autre école d'ingénieurs à Genève, celle de Lullier (EIL). Elle se nommait précédemment École d'horticulture. Cette école est spécialisée dans l'agronomie, l'architecture du paysage et la gestion de la nature. Elle possède aussi deux subdivisions : une HES et une école professionnelle post-obligatoire complémentaire au Centre de formation professionnelle technique de Genève, c'est-à-dire se rattachant au Degré secondaire II : le Centre de formation professionnelle nature et environnement.

Centre de formation professionnelle nature et environnement modifier

Le Centre se décompose en trois formations :

Fusion - Création de HEPIA modifier

L'EIG et l'EIL ont fusionné en 2008 dans le but de diminuer les coûts de formation. Ils forment ensemble HEPIA, la Haute École du Paysage, d'Ingénierie et d'Architecture de Genève. Ainsi, une seule direction HES et une seule direction post-obligatoire professionnelle existent à Genève. Le DIP (département de l'instruction publique de Genève) a décidé de s'aligner sur le reste de la Suisse, à savoir donner une formation professionnelle classique type apprentissage (CFC) + maturité professionnelle technique en collaboration avec le CFPT[2].

Formations modifier

HEPIA propose neuf filières qui peuvent être suivies à temps plein ou à temps partiel. Ces filières sont regroupées en 4 départements :

Pour tous ces enseignements, il existe des formations de base et des formations continues. La filière ISC peut aussi être suivie en cours d'emploi. La formation Technique des bâtiments se déroule sur 4 ans à temps partiel ou sur 3 ans à temps plein.

La formation de base s'achève par l'obtention d'un bachelor of Science ou of Arts. Les étudiants qui le souhaitent peuvent suivre un Master dans une HES ou une université/école polytechnique.

Associations partenaires modifier

  • Biomobile, association reconnue d’utilité publique par les instances officielles, créée en 2008 par Michel Perraudin. Elle a pour but de réaliser des véhicules, bénéficiant d'une excellente visibilité, minimisant le recours aux ressources non renouvelables en utilisant, le plus largement possible, des matériaux végétaux, tout en assurant la promotion de ces matériaux et en faisant appel, le cas échéant, à des carburants issus de déchets organiques.


Notes et références modifier

  1. « Accueil », sur ge.ch (consulté le ).
  2. Centre de formation professionnel technique, école post-obligatoire professionnelle de Genève

Sources modifier

Liens modifier