HMS Leopard (1790)

navire de la Royal Navy

HMS Leopard
illustration de HMS Leopard (1790)
Le Leopard affrontant l'USS Chesapeake

Type Navire de ligne de 4e rang
Classe Portland-class fourth-rate ship of the line (d)
Histoire
A servi dans  Royal Navy
Chantier naval Portsmouth Dockyard
Sheerness Dockyard
Commandé
puis mai 1785
Quille posée janvier 1776 (Portsmouth)
(Sheerness)
Lancement
Commission
Statut  : échouement sur l'île d'Anticosti
Équipage
Équipage 350 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 44,6 m (pont-batterie)
36,6 m (quille)
Maître-bau 12,4 m
Tirant d'eau 5,33 m
Tonnage 1 055 75/94 bm
Propulsion Trois-mâts carré
Caractéristiques militaires
Armement 50 canons:

Le HMS Leopard est un navire de ligne de 4e rang de 50 canons construit pour la Royal Navy. Il participe aux guerres de la Révolution française, aux guerres napoléoniennes et à la guerre anglo-américaine de 1812.

Construction modifier

Le Leopard est commandé une première fois le , et sa construction commence au chantier de Portsmouth en [1]. Il est commandé une seconde fois en mai 1785, dix ans après que sa construction ait débuté, mais celle-ci se poursuit aux chantiers de Sheerness le . Il est finalement lancé le et mis en service en juin[1].

Histoire modifier

L'affaire Chesapeake-Leopard modifier

Début 1807, une poignée de marins britanniques (certains étant nés aux États-Unis) désertent leurs navires respectifs, qui forment alors un blocus sur la baie de Chesapeake afin d'empêcher les Français d'en sortir. Ces marins rejoignent alors l'équipage de l'USS Chesapeake. Le Leopard commandé par Salusbury Pryce Humphreys, croisant alors celle-ci, la hèle et lui demande l'autorisation de venir la fouiller afin de récupérer ses déserteurs. Essuyant un refus, le capitaine du Leopard ouvre alors le feu, prenant alors son homologue de la Chesapeake par surprise. Celui-ci n'a d'autre choix que de se rendre, et son navire est fouillé. Quatre marins sont ramenés à bord, le natif d'Angleterre sera pendu peu après, et les trois autres emprisonnés.

Cet incident aura des répercussions aux États-Unis, et la guerre entre les deux pays sera évitée de peu[2].

Destin modifier

En 1812, le Leopard est converti en transport de troupes et ses canons sont démontés. Le , alors qu'il fait route de Grande-Bretagne vers le Québec avec 475 membres des Royal Scotts à son bord, il s'échoue sur l'île d'Anticosti par un brouillard épais. Le navire est complètement détruit, mais la totalité de l'équipage survit.

Dans la fiction modifier

Dans le roman de Patrick O'Brian L'Île de la Désolation, le capitaine Jack Aubrey commande le HMS Leopard dans un voyage dans l'océan Atlantique et l'océan Indien, au cours duquel il s'échoue sur l'île de la Désolation.

Notes et références modifier

Bibliographie modifier

  • (en) Rif Winfield, British Warships in the Age of Sail 1793-1817 : Design, Construction, Careers and Fates, Seaforth Publishing, , 418 p. (ISBN 978-1-86176-246-7 et 1-86176-246-1)

Lien externe modifier