HMS G8

sous-marin de la marine royale anglaise

HMS G8
illustration de HMS G8
Le HMS G14

Type Sous-marin
Classe classe G
Fonction militaire
Histoire
A servi dans  Royal Navy
Commanditaire Royal Navy
Constructeur Vickers
Chantier naval Barrow-in-Furness Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Fabrication acier
Quille posée
Lancement
Commission
Statut Perdu le
Équipage
Équipage 31
Caractéristiques techniques
Longueur 57,5 m
Maître-bau 6,92 m
Tirant d'eau 4,15 m
Déplacement 703 tonnes en surface, 837 t en plongée
Propulsion 2 moteurs diesel
2 moteurs électriques
Puissance 1600 ch aux Diesel et 840 ch aux électriques
Vitesse 14,5 nœuds en surface)
10 nœuds en plongée
Profondeur 30 m
Caractéristiques militaires
Armement 4 tubes lance-torpilles de 18 pouces (457 mm)
1 tube lance-torpilles de 21 pouces (533 mm
1 canon de pont de 76 mm
Rayon d'action 1600 nautiques à 10 nœuds en surface (44 tonnes de carburant)

Le HMS G8[Note 1] était un sous-marin britannique de classe G construit pour la Royal Navy par Vickers à Barrow-in-Furness. Sa construction a coûté environ 125 000 livres sterling (l’équivalent de 12 080 000 £ en 2021). Sa quille est posée le et il est lancé le .

Conception modifier

La conception de la classe G est basée sur celle de la Classe E mais avec l'amélioration de la double coque. Les sous-marins de classe G ont été conçus par l’Amirauté britannique en réponse à une rumeur selon laquelle les Allemands construisaient des sous-marins à double coque pour servir outre-mer. Les sous-marins avaient une longueur hors-tout de 57 m, un maître-bau de 6,9 m et un tirant d'eau moyen de 4,1 m. Ils déplaçaient 714 tonnes en surface et 850 tonnes en immersion. Les sous-marins de classe G avaient un équipage de 30 officiers et autres grades. Ils avaient une double coque partielle[1].

Pour la navigation en surface, ces navires étaient propulsés par deux moteurs Diesel à huit cylindres Vickers de 800 ch (597 kW), chacun entraînant un arbre d'hélice. Lorsqu’ils étaient sous l’eau, chaque hélice était entraînée par un moteur électrique de 420 ch (313 kW). Ils pouvaient atteindre 14,25 nœuds (26,39 km/h) en surface et 9 nœuds (17 km/h) sous l’eau. En surface, la classe G avait une autonomie de 2400 milles marins (4 400 km) à 16 nœuds (30 km/h)[1].

Les bateaux devaient être armés d’un tube lance-torpilles de 21 pouces (533 mm) dans l’étrave et de deux tubes lance-torpilles de 18 pouces (457 mm) au maître-bau. Cependant, cette conception a été révisée pendant qu’ils étaient en construction. Le tube de 21 pouces a été déplacé à l’arrière, et deux autres tubes de 18 pouces ont été ajoutés dans l’étrave. Les sous-marins de classe G transportaient deux torpilles de 21 pouces et huit torpilles de 18 pouces. Ils étaient également armés d’un unique canon de pont de 3 pouces (76 mm)[1].

Engagements modifier

Comme le reste des sous-marins de sa classe, le rôle du G8 était de patrouiller en mer du Nord, à la recherche de sous-marins allemands. Le G8 appartenait à la 10e Flottille sous-marine pendant son service en temps de guerre, mais il a également opéré à partir de Scapa Flow pendant la majeure partie de 1917. Ses zones de patrouille allaient du nord des îles Shetland à la Norvège, le Skagerrak, le Cattégat, et le Horns Rev. Il fait également une patrouille à Harwich pour la 9e Flottille en avant de rejoindre la flottille de la Tees.

Ses deux commandants furent le lieutenant Charles de Burgh, du au , et le lieutenant John F. Tryon du jusqu’à sa perte.

Sa dernière patrouille a commencé à partir de la Tees le , partant pour le Kattegat avec le sous-marin HMS G12 et le destroyer HMS Medea. Il a reçu l’ordre d’entamer son voyage de retour le , voire 48 heures plus tard, pour revenir à la Tees vers le . Il n’est pas revenu et n’on a plus jamais entendu parler. Il est officiellement déclarée disparu le . La cause de sa perte demeure inconnue, mais on l’a retrouvé avec les gouvernails de profondeur pointant vers la surface, ce qui suggère que les hommes à bord essayaient d’atteindre la surface. Par conséquent, on pense qu’une erreur technique a conduit au naufrage. Rien sur l’épave n’indique qu’il ait été touché par des torpilles ou des mines[2],[3].

Découverte et récupération modifier

L’épave a été retrouvée en 2019 par le Musée de la guerre navale du Jutland danois alors qu’ils étaient en train d’enregistrer toutes les épaves dans les eaux territoriales danoises du Cattégat et du Skagerak. Elle repose par environ 100 m de profondeur. Il n’est pas prévu de récupérer l’épave[3].

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Dans la marine des forces britanniques, HMS signifie Her Majesty's Ship ou His Majesty's Ship, selon que le monarque anglais est de sexe féminin ou masculin

Références modifier

  1. a b et c Gardiner & Gray, p. 90
  2. (en) « Submarine losses 1904 to present day », sur Royal Navy Submarine Museum, .
  3. a et b (da) Rådhuspladsen 37 1785 København V. Telefon: 33111313 Fax: 33141000, « 101 år gammel ubåd fundet i Danmark », sur ekstrabladet.dk (consulté le )

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Liens internes modifier

Liens externes modifier