HD 119834

étoile binaire spectroscopique de la constellation du Centaure

M Centauri

M Centauri
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 13h 46m 39,378s[1]
Déclinaison −51° 25′ 57,95″[1]
Constellation Centaure
Magnitude apparente 4,65[2]

Localisation dans la constellation : Centaure

(Voir situation dans la constellation : Centaure)
Caractéristiques
Type spectral G8/K0III[3]
Indice U-B +0,72[2]
Indice B-V +0,96[2]
Variabilité aucune[4]
Astrométrie
Vitesse radiale −5,8 ± 0,9 km/s[5]
Mouvement propre μα = +10,00 mas/a[1]
μδ = −27,62 mas/a[1]
Parallaxe 12,42 ± 0,48 mas[1]
Distance 260 ± 10 al
(81 ± 3 pc)
Magnitude absolue +0,11[6]
Caractéristiques physiques
Luminosité 96,04 L[7]
Température 5 070 K[7]
Composants stellaires
Composants stellaires M Cen Aa/Ab
Orbite
Compagnon M Cen Ab[8]
Demi-grand axe (a) 6,45 mas
Excentricité (e) 0,13
Période (P) 437 j
Inclinaison (i) 48,2°
Argument du périastre (ω) 58,6°
Longitude du nœud ascendant (Ω) 280,3°
Époque du périastre (τ) 2 424 163,0 JJ

Désignations

M Cen, HR 5172, HD 119834, HIP 67234, CD-50 8017, CPD-50 6306, NSV 6434, SAO 241157, WDS J13467 -5126A[9]

M Centauri (en abrégé M Cen), également désignée HD 119834 ou HR 5172, est une étoile binaire de la constellation australe du Centaure. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente combinée de 4,65[2] et elle est localisée à seulement 4 minutes d'arc du centre de l'amas globulaire NGC 5286[10]. D'après la mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite Hipparcos, le système est distant d'environ ∼ 260 a.l. (∼ 79,7 pc) de la Terre[1]. Il se rapproche du Système solaire à une vitesse radiale de −6 km/s[5].

M Centauri est une binaire spectroscopique, ce qui signifie qu'elle possède un compagnon qui est détecté dans le spectre de l'étoile primaire. Les données astrométriques du satellite Hipparcos ont permis d'affiner son orbite. Elle a une période relativement longue de 437 jours, un demi-grand axe de 6,45 millisecondes d'arc et une excentricité de 0,13[8]. L'étoile primaire est une géante jaune ou orange de type spectral G8/K0III[3]. Elle est 96 fois plus lumineuse que le Soleil et sa température de surface est de 5 070 K[7].

Notes et références modifier

  1. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. a b c et d (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  3. a et b (en) Nancy Houk, Michigan catalogue of two-dimensional spectral types for the HD stars : Declinations -53 to -40 degrees, vol. 2, Ann Arbor, Michigan, États-Unis, Département d'astronomie de l'université du Michigan, (Bibcode 1978mcts.book.....H)
  4. (en) N. N Samus', E. V. Kazarovets et al., « General Catalogue of Variable Stars: NSV and supplement », Astronomy Reports, vol. 61, no 1,‎ , p. 80 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S)
  5. a et b (en) Ralph Elmer Wilson, General Catalogue of Stellar Radial Velocities, Carnegie Institution of Washington, (Bibcode 1953GCRV..C......0W)
  6. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  7. a b et c (en) I. McDonald, A. A. Zijlstra et M. L. Boyer, « Fundamental Parameters and Infrared Excesses of Hipparcos Stars », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 427, no 1,‎ , p. 343–57 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2012.21873.x, Bibcode 2012MNRAS.427..343M, arXiv 1208.2037)
  8. a et b (en) S. Jancart et al., « Astrometric orbits of SB9 stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 442, no 1,‎ , p. 365–380 (DOI 10.1051/0004-6361:20053003, Bibcode 2005A&A...442..365J, arXiv astro-ph/0507695)
  9. (en) * M Cen -- Spectroscopic Binary sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  10. (en) A. Feldmeier et al., « Indication for an intermediate-mass black hole in the globular cluster NGC 5286 from kinematics », Astronomy & Astrophysics, vol. 554,‎ , p. 15, article no A63 (DOI 10.1051/0004-6361/201321168, Bibcode 2013A&A...554A..63F)

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