Gonzalve Desaulniers

journaliste, avocat, juge, poète canadien
Gonzalve Desaulniers
Fonction
Juge
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 70 ans)
MontréalVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Jean-Baptiste-Amédée-GonzalveVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités

Gonzalve Desaulniers, 1863-1934, est un écrivain, poète et avocat québécois.

Biographie modifier

Gonzalve Desaulniers naît le à Saint-Guillaume d'Upton. Il fréquente le collège du Sacré-Cœur, à Sorel, puis le Collège Sainte-Marie de Montréal. Il est admis au barreau en 1895. Entre-temps, Desaulniers gagne principalement sa vie grâce à l’écriture et la politique. Il est journaliste à l’L'Étendard du sénateur François-Xavier-Anselme Trudel, puis au National, hebdomadaire de Montréal, au Canada-Revue d’Aristide Filiatreault, porte-parole des libéraux radicaux de Montréal, à la Revue des deux Frances. Il publie ses premiers poèmes dans la Revue canadienne, le Journal de Françoise[note 1], Le Passe-temps, la Revue populaire et la Revue moderne[1].

En 1908, il est nommé directeur[2] du premier lycée laïc pour filles fondé à Montréal par Éva Circé-Côté et Gaëtane de Montreuil[3].

Sa sépulture est située dans le Cimetière Notre-Dame-des-Neiges, à Montréal[4].

Œuvre modifier

Essais modifier

Poésies modifier

  • L'Absolution avant la bataille : dédié aux braves de la Butte-aux-Français, 1886 [lire en ligne]
  • poèmes (« La Fille des bois »…) dans Les Soirées du Château de Ramezay, Eusèbe Senécal, 1900, p. 160-180 [lire en ligne]
  • Pour la France : à la mémoire de nos morts, Montréal, Beauchemin, 1918 [lire en ligne]
  • Les Bois qui chantent, Beauchemin, 1930 [lire en ligne]
  • « Marguerites » et « Mon secret », mis en musique par Achille Fortier, 1916[5]

Articles modifier

Bibliographie modifier

  • Louis Dantin, « Gonzalve Desaulniers. Les bois qui chantent », Essais critiques, Presses de l’Université de Montréal, 2002
  • Élie-J. Auclair, « l’Honorable Juge Desaulniers », Mémoires et comptes rendus de la Société Royale du Canada, 3e série, vol. 28, 1934 lire sur Google Livres

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Françoise est le pseudonyme de Robertine Barry

Références modifier

  1. Kenneth Landry, « DESAULNIERS, GONZALVE », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 16, Université Laval/University of Toronto, 2003
  2. Lucienne Plante, La fondation de l'enseignement classique féminin au Québec, 1908 - 1926, Université Laval, 1967, p. 46
  3. Micheline Dumont, « Cent ans d'études supérieures pour les filles à Montréal », Le Devoir, 29 septembre 2008[lire en ligne]
  4. Répertoire des personnages inhumés au cimetière ayant marqué l'histoire de notre société, Montréal, Cimetière Notre-Dame-des-Neiges, 44 p.
  5. Micheline Cambron, La vie culturelle à Montréal vers 1900, Fides, 2005, p. 336 lire sur Google Livres

Liens externes modifier