Georges Coquelle

journaliste et militant corporatiste
Georges Viance
Biographie
Naissance
Décès
Nom dans la langue maternelle
CoquelleVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Georges Edmond CoquelleVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
Parti politique
Conflit
Mouvement
Distinction
Prix Fabien ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Archives conservées par

Georges Coquelle ou Georges Coquelle-Viance, né le dans le 1er arrondissement de Paris et mort le dans la même ville, est un journaliste corporatiste et royaliste français.

Biographie modifier

Il naît le dans le 1er arrondissement de Paris[2].

Ancien élève de l'École des Ponts et Chaussées, Georges Coquelle est un fervent lecteur de saint Thomas d'Aquin[3].

Durant la Première Guerre mondiale, il est mobilisé le 2 août 1914 comme sergent dans un bataillon de chasseurs à pied. Il se bat à Ypres, devient sous-lieutenant et reçoit la croix de guerre. Blessé, il est envoyé en mission en Russie où il assiste au début de la révolution russe[3].

Après la guerre, il se rapproche de l'Action française et se voit confier la création de L'Action française du dimanche[3].

En 1921, il reçoit le prix Fabien de l'Académie française pour son livre Intelligence et production coécrit avec Georges Valois[4].

Il fonde avec ce dernier la Confédération de l'intelligence et de la production française dont il devient le secrétaire général et créé ensuite le périodique La Production française[3],[5].

Georges Coquelle récuse l'idée d'un syndicalisme obligatoire[6],[7].

En 1938, Georges Coquelle estime que les syndicats doivent précéder les corporations comme instrument de transit vers un nouveau système[6]. Il refuse l'idée de puiser dans le fascisme pour développer les idées du corporatisme français[8].

Néanmoins, il apprécie les politiques corporatistes appliquées en Autriche et au Portugal[6].

En 1936, il fonde l'association Libertés corporatives[9].

Lors de son décès, il est alors secrétaire général de la Fédération nationale catholique[10],[11]

Distinctions modifier

  Croix de guerre 1914-1918[3]

Œuvres modifier

  • 1928 : La Fédération nationale catholique et les assurances sociales
  • 1930 : L'action catholique de France
  • 1932 : Bibliothèque d'études catholiques et sociales comme directeur de publication
  • 1932 : Force et misère du socialisme
  • 1932 : Montmartre
  • 1933 : Les Bonnes lectures comme éditeur scientifique
  • 1933 : La Révolution ou la guerre ?
  • 1934 : Préface à une réforme de l'État
  • 1934 : La France veut un chef
  • 1935 : Préface de L'U.R.S.S. dans le monde de Jean Marquès-Rivière
  • 1935 : Annonciation
  • 1936 : Restauration corporative de la nation française
  • 1936 : Études philosophiques et religieuses comme directeur de publication
  • 1936 : Bibliothèque d'études sociales comme directeur de publication
  • 1936 : Faillite du communisme soviétique
  • 1937 : Libertés corporatives et unité nationale
  • 1937 : Préface de La société et l'État de Marie-Benoît Schwalm
  • 1938 : Démocratie, dictature et corporatisme
  • 1939 : Un ordre corporatif français
  • 1939 : La Fédération nationale catholique, son passé, son avenir

Notes et références modifier

  1. « ark:/36937/s005b097448b6be7 », sous le nom COQUELLE Georges (consulté le )
  2. « Acte de naissance no 989 (vue 5/31) de Georges Edmond Coquelle du registre des naissances de l'année 1884 du 1er arrondissement de Paris »
  3. a b c d et e Action française, « Almanach de l'Action française », sur Gallica, (consulté le ), p. 173
  4. « Georges COQUELLE | Académie française », sur www.academie-francaise.fr (consulté le )
  5. Véronique Auzépy-Chavagnac, Jean De Fabrègues et la jeune droite catholique: Aux sources de la Révolution nationale, Presses Universitaires du Septentrion, (ISBN 978-2-7574-2231-1, lire en ligne)
  6. a b et c Isabel Boussard, « Les corporatistes français du premier vingtième siècle. Leurs doctrines. Leurs jugements », Revue d’Histoire Moderne & Contemporaine, vol. 40, no 4,‎ , p. 643–665 (DOI 10.3406/rhmc.1993.1695, lire en ligne, consulté le )
  7. Laetitia Guerlain, « La corporation vue par la science sociale leplaysienne : du rejet au modèle de société (1880-1939) », Les Etudes Sociales, nos 157-158,‎ , p. 21-53 (lire en ligne)
  8. Steven Laurence Kaplan, « Un laboratoire de la doctrine corporatiste sous le régime de Vichy : l'Institut d'études corporatives et sociales », Le Mouvement Social, no 195,‎ , p. 35-77 (lire en ligne)
  9. « Libertés corporatives », sur data.bnf.fr (consulté le )
  10. La Croix, (lire en ligne)
  11. « Acte de décès no 209 (vue 21/31) de Georges Edmond Coquelle du registre des décès de l'année 1940 du 7e arrondissement de Paris »

Liens externes modifier