La gare de Warneton est une ancienne gare ferroviaire de la ligne 67, de Comines à Armentières située à Warneton, ancienne commune de Belgique faisant désormais partie de celle de Comines-Warneton, dans la province de Hainaut en Région wallonne.

Warneton
Image illustrative de l’article Gare de Warneton
Localisation
Pays Belgique
Commune Comines-Warneton
Section Warneton (Belgique)
Adresse Place de la Station 11 B
7784 Comines-Warneton
Coordonnées géographiques 50° 45′ 18″ nord, 2° 56′ 55″ est
Caractéristiques
Ligne(s) 67, Comines à Armentières
Voies 0 (anc. 2)
Quais 0 (anc. 2)
Altitude 19 m
Historique
Mise en service
Fermeture voyageurs
marchandises

Carte

Mise en service en 1870 par le Chemin de fer d'Ostende à Armentières, elle ferme aux voyageurs en 1950. La ligne est hors-service depuis 1988.

Situation ferroviaire

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Établie à 19 m d'altitude, la gare de Warneton était située au point kilométrique (PK) 4.0 de la ligne 67, de Comines au Touquet (frontière française) entre le point d'arrêt de Bas-Warneton et la halte de Pont-Rouge[1].

Histoire

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La station de Warneton est mise en service le [2] par la Compagnie du chemin de fer d'Ostende à Armentières, lorsqu'elle ouvre à l'exploitation la ligne de Comines à la frontière franco-belge, qui est franchie entre les gares du Touquet et d'Houplines[3].

Depuis 1867, la Compagnie d'Ostende-Armentières fait partie de la Société générale d'exploitation de chemins de fer (SGE) qui regroupe plusieurs des lignes voisines, notamment la section d'Ypres à Comines (Belgique) qu'utilisent les trains de la compagnie circulant vers Armentières et Lille. La Compagnie des Bassins houillers du Hainaut, société administrée par l'homme d'affaires Simon Philippart, y joue un rôle central. Elle mettra en service en 1873 la section d'Ypres à Torhout concédée à la Compagnie d'Ostende-Armentières, complétant la liaison vers Ostende.

Les Chemins de fer de l'État belge, future SNCB, qui avait déjà racheté la plupart des concessions de la SGE en dehors de la Flandre-Occidentale, reprend celle d'Ostende-Armentières en 1880 alors que le syndicat d'exploitation venait d'être dissout. La Compagnie des chemins de fer de la Flandre-Occidentale sera rachetée en 1908, complétant le rachat de la ligne passant par Comines.

Le bâtiment de la gare de Warneton, tout comme la plupart des maisons de la commune, ne survit pas à la Première Guerre mondiale. Une nouvelle gare en briques est érigée dans les années 1920. Elle porte alors le nom bilingue de « Warneton - Waasten[4] ».

Dès 1937, les trains de voyageurs ne poursuivent plus vers la France[3]. La SNCB supprime les trains de voyageurs sur la ligne le . Les trains de marchandises continuent à desservir la cour de la gare de Warneton jusqu'en 1988[3].

Un chemin RAVeL réutilise une partie de la ligne.

Patrimoine ferroviaire

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Le bâtiment des recettes de type « Reconstruction », utilisé comme habitation, a été réhabilité en bâtiment public[5].

Premier bâtiment

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L'aspect du bâtiment détruit au début de la Première Guerre mondiale est identique à celui de la gare de Staden avec un haut corps de logis encadré par deux ailes symétriques. Les ouvertures du rez-de-chaussée sont à arc en plein cintre et les fenêtres de l'étage à arc bombé ; la baie médiane côté rue étant aveugle[6]. Parmi ces édifices identiques à l'origine, seul le bâtiment de la gare de Staden était encore debout (ayant perdu plusieurs parties) ; il a finalement disparu après 1955.

Nouveaux bâtiments

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Construit au début des années 1920, le bâtiment des recettes, sans étage, et son annexe étaient complété par deux bâtiments démolis depuis : une maison de fonction bordant le passage à niveau (dont l'aspect précis est méconnu[4]) et une grande halle aux marchandises[7].

Ce petit bâtiment correspond à l'un des deux plans type standard pour les gares sans étage type « Reconstruction » dressé par les Chemins de fer de l'État belge[8]. La gare de Langemark est un exemple de ce plan type.

Composé d'un seul volume avec un grand pignon côté rue et une lucarne excentrée côté quai[9], il est doté, côté rue, de huit travées rassemblées en trois groupes. La porte d'accès, encadrée par deux baies, est implantée sous le grand pignon. Côté quais, six ouvertures dont deux portes donnent sur la salle d'attente, le guichet et le bureau ; une porte plus grande donnant accès au magasin. Un pignon, plus petit, est placé entre les deux portes en direction de la droite. Toutes les fenêtres et portes du rez-de-chaussée sont surmontées de grands vasistas ; la façade est en brique rouge avec de la pierre autour des ouvertures et la toiture est à demi-croupes[6].

Après sa désaffectation, le bâtiment de la gare a été reconverti en habitation[réf. souhaitée]. En 2016, une rénovation fait disparaître les fenêtres d'origine. Il accueille depuis 2022 un bureau du SIDEC : Syndicat d'Initiative de Comines-Warneton[5].

Notes et références

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  1. « Standaardfiche : 67 Comines - Armentières (F) », sur Spoorlijnen in Belgïe (version du sur Internet Archive).
  2. (nl) Jean-Pierre Schenkel et al., « Warneton », sur spoorweggeschiedenis, (consulté le ).
  3. a b et c (nl) Paul Kevers, « Lijn 67 », sur Belgische Spoorlijnen (consulté le ).
  4. a et b Gare de Warneton, annexe des toilettes et maison de service (en arrière plan), sur delcampe.net.
  5. a et b S. R., « Inauguration et découverte de l'ancienne Gare et de l’Hôtel de Ville de Warneton ce samedi », Sudinfo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. a et b « Les gares belges d'autrefois. La gare de Warneton. Guy Demeulder. », sur garesbelges.be (consulté le ).
  7. Gare de Warneton et halle aux marchandises, sur delcampe.net.
  8. Hugo De Bot (trad. du néerlandais), Architecture des gares en Belgique - Tome 1 - 1835-1914, Turnhout, Brepols, , 240 p. (ISBN 978-2-503-51538-0), p. 61-65.
  9. Rudy Vienne, « Actualités Mouscron- Comines: Ploegsteert - Rencontre intergénérationnelle - La S.N.C.B dans notre canton. », sur Actualités Mouscron- Comines, (consulté le ).

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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